Les meilleurs films de Michael Mann selon Hotsu

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[critique en cours]

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Que dire de plus que magnifique chef d'œuvre ? La dernière version remasterisée est folle... au contraire de Miami Vice, les spectateurs aiment beaucoup ce film à la structure plus classique, avec deux monstres sacrés du cinéma. Un long-métrage qui vieilli comme un grand vin car Heat était, comme la plupart des films de Mann, beaucoup moins célébré à sa sortie.

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Mann cherche à faire évoluer son style en ayant davantage recours à la caméra épaule avec ce fillm qui devient vite une référence dans les "films dossiers" qu'adorent les journalistes-critiques de cinéma, à juste titre ici donc.

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Mann a frappé très fort en 2004 avec ce thriller quasi intégralement tourné en numérique (toutes les scènes nocturnes soit 95% du film) ce qui est une prouesse à l'époque, la profondeur de champs des plans est inédite, et la nuit se dévoille pour la première fois au cinéma telle que l'oeil humain la voit réellement ce qui donne des plans d'une incroyable beauté où la nuit orangée de Los Angeles laisse apparaître palmiers, fumées, etc. En plus de la claque visuelle, le spectateur découvre un Cruise extrêmement juste à contre-emploi ce qui est particulièrement jouissif. Un excellent film, et ce n'est pas du tout le meilleur de Mann.

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Très beau film épique et romantique, le premier très grand Mann à mes yeux bien que beaucoup pensent que c'est à partir de Heat.

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Michael Mann donne sa vision du film automobile à travers ce mini Biopic (seule l'année 1957 est montrée) sous des airs de tragédie greque. La caméra numérique de Mann filme donc cette fois les années 1950 italiennes (rien que cet élément est dingue en soit), c'est encore d'une beauté à couper le souffle, on ne s'en lasse pas, même, on en redemande !

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Filmer les années 1930 américaine, côté gangsters anarchiques versus forces de l'ordre, comme si on y assistait en direct grâce à la caméra numérique "reportage de guerre" de Mann, je trouve ça toujours magnifiquement couillu ici. Comme depuis The Last of the Mohicans au minimum, l'aspect formel du film est hallucinant et peut être encore plus que jamais ici parce que personne n'est prêt à voir les années 1930 en DIRECT.
Je n'ai clairement jamais compris pourquoi tant de spectateurs soit peu à l'aise avec le visuel, certes déroutant, mais asbolument sensationnel et sans équivalent de ce film (on parle de l'assaut de la maison dans les bois ?). Les gens ont du mal à accepter de voir les années 1930 filmées avec une caméra numérique car ils n'ont pas compris le sens de cette démarche.
Enfin, le fameux thème de la fin d'un monde affrontant la naissance d'un nouveau est superbement traité. C'est une réussite ce film à plusieurs niveaux, injustement sous-estimé à mon goût (pas autant que Miami Vice ceci dit, car le film plait généralement davantage étant donné qu'il est davantage scripté), il y a beaucoup de choses à dire dessus, il faudra donc encore le revoir.

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Blackhat est une sorte de remake de Miami Vice à Hong Kong ! Dis comme ça, ça envoie du rêve sur le papier. Mais il faut mettre de côté deux ou trois problèmes, dont le casting un peu "moyenne gamme" pour du Mann, alors c'est pas des nuls au casting attention, mais quand t'as eu De Niro, Pacino, Day Lewis, Smith, Farrell, Gong Li, Depp, Bale,... ben voilà quoi (ça fait bizarre sérieusement), et peut être des figures de style un peu trop déjà vues. Bien sûr, visuellement le film est à nouveau incroyable et plaira à tous les dingues de l'image.

Au final, ce n'est pas du tout un chef d'oeuvre, mais c'est quand même un excellent thriller plutôt original, avec certes du déjà vu, mais aussi beaucoup de choses très inédites (l'incroyable séquence finale dans la foule, par exemple). C'est ultra sous-côté comme d'hab', c'est un film qui se revoit facilement et qui je trouve se bonifie à chaque visions tellement il a été pris de haut à sa sortie.

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Biopic plutôt passionnant sur un personnage du XXème siècle qui ne m'attire pas forcément à vrai dire, donce je regarde ce film à reculons, mais c'est suffisamment captivant malgré des défauts de scénario probablement (ça dure 2h37 tout de même). Visuellement c'est splendide, le travail sur la photo de style naturel est vraiment classieux, c'est quasiment ce que je retiens le plus du film. Mais il y a encore plus fort, ce sont bien sûr ces moments de grâce pure où Ali part en voyage à Kinshasa... l'avantage étant que ces séquences sont concentrées sur la fin du film, ce qui permet d'en sortir sur une très belle impression me sortant de l'ennui poli qu'aurait en fait pu susciter l'ensemble.

Hélas, je pense que le film est bien moins facile à revoir que n'importe quel thriller Mannien donc positionnement assez bas dans ce top.

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Trois visions, dont une au cinéma en version restaurée : c'est un excellent polar, mais réalisé par un Michael Mann qui n'est toutefois encore je trouve pas en pleine possession de ses moyens. D'ailleurs il y a deux ou trois choses qui ont plus ou moins bien vieilli, dont la mise en scène de la toute fin sous "Heartbeat" des Red 7, qui est hors de propos à mon sens alors que jusqu'ici le film était un sans faute musical mais il est sans nul doute qu'à l'époque ça passait un poil mieux, et c'est pourtant un grand admirateur de la culture populaire des années 1980 qui vous le dit.
Puis il y a surtout, de grands moments de cinoche dans ce film pour le reste, à la mise en scène proche des meilleurs épisodes de Miami Vice, c'est donc un 8/10 solide.

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A revoir, je pense avec une place plus haute.
Tout Mann déjà dans son premier film de cinéma (après notamment un bon film pour la télévision), supérieur à Manhunter de mémoire.

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Bon... je ne vais pas essayer de résumer l'histoire du tournage du film, très compliqué, car c'est trouvable un peu partout sur Internet. En tout cas "The Keep" est un film raté (et renié par son auteur), mais mince, quel beauté de film raté ! C'est à dire qu'un film de 3h30 qui dure 1h30, ça donne généralement un enchaînement de séquences sans queues ni têtes, mais quelles séquences ici !!!
En effet, Mann ayant un talent fou pour poser l'atmosphère d'un film, les premières minutes vous installent totalement dedans ce qui est particulièrement délectable. Puis on alterne des choses beaucoup plus kitsch voire ratées, à côté de pur génie esthétique sur de nombreuses scènes... en réalité, lorsque l'on connais l'histoire de la réalisation de ce film et que l'on aime le cinéma de Michael Mann, il est difficile d'y rester totalement insensible.

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En 1989 Mann n'est pas encore totalement installé au cinéma, et il a l'opportunité de réaliser ce petit téléfilm, qui sera en fait un brouillon de Heat. On est bien chez Mann mais en mode totalement fauché ce qui est très curieux à regarder quand on connais le luxe et la tenue des films qu'il réalisera ensuite. Ceci dit il se visionne vraiment très facilement, d'autant que l'histoire de 2h50 sur le film ne fait qu'1h30 ici, il est impossible de s'ennuyer devant. La fameuse fusillade centrale est en plus présente et ceci dit bien vénère pour un téléfilm. Mais voilà, ça reste ultra cheap (et ce 4:3 de l'enfer...), les acteurs sont peu charismatiques, et tout cela est très largement inférieur à l'ambiance d'un épisode de Miami Vice, mais je prend quand même !