Les meilleurs films de samouraïs selon Arthur Debussy

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Plus je le revois, plus j'aime ce long métrage, modèle de film d'aventure et de fresque épique. Il y a un grand nombre de séquences d'anthologie, comme lorsque Mifune poursuit des soldats à cheval, les nombres scènes de pitreries des deux paysans retors, le duel à la lance ou la magnifique scène de la danse du feu. Un film très attachant, qui combine action, suspense, mais aussi émotion, humour et même une réflexion sociale, comme dans tout long métrage de Kurosawa qui se respecte. Le tout avec un sens de la mise en scène prodigieux et une esthétique splendide, dans un Cinemascope maîtrisé à la perfection par le cinéaste nippon. Une vraie réussite !

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A revoir

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Un beau film d'aventure, porté par un charismatique Toshirô Mifune. Les prises de vues sont superbes, les cadrages élégants, les couleurs magnifiques... Mais ça manque d'un quelque chose pour prétendre être davantage qu'un bon long métrage. Clairement, Inagaki, habile réalisateur, manque du génie d'un Kurosawa, auquel on le compare souvent. Pour autant, il livre là un film solide, classique, sans doute trop pour mériter une place au panthéon du cinéma japonais, mais avec suffisamment de qualités pour réserver un bon moment... et donner envie de voir la suite !

Annotation :

Un 7 assez généreux, là encore. Ce film est plus intéressant que le 2e volet, mais je déplore toujours autant l'écriture particulièrement maladroite des personnages, parfois très agaçants... C'est même le cas pour notre héros, dont on peine à comprendre les errements du cœur, si ce n'est pas un égoïsme qui laisse froid... Le personnage d'Otsu est très beau, mais bien malmené durant les 3 films de cette fresque, et je trouve la fin presque mesquine en nous abandonnant au milieu du gué... Ce long métrage et le reste de la trilogie ont tout de même des atouts, qui me font davantage pencher du côté du 7 que du 6, mais ça n'en est pas passé loin...

Annotation :

Un petit 7, sans enthousiasme, pas loin d'un 6... Le premier volet de la trilogie était beaucoup plus varié et plus vivant, Musashi étant alors en lutte avec lui-même et ses proches. Mifune faisait preuve d'une grande énergie, et les péripéties vécues par notre héros étaient diverses.

Ici, tout tourne autour de quelques duels, à chaque fois plus difficiles, comme dans tout film de sabre ou manga de série B... Musashi / Mifune est davantage monolithique, comme les autres personnages d'ailleurs, tous très clichés et passablement énervants pour plusieurs d'entre eux...

Reste que la beauté des cadrages et des couleurs joue en la faveur de ce long métrage, dont la patine et le ton suranné ne manquent pas de charme.