SensCritique
Cover Les meilleurs films des années 1980

Les meilleurs films des années 1980 selon Marius Jouanny

Liste de

20 films

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a 7 mois

Blade Runner
7.9
1.

Blade Runner (1982)

1 h 57 min. Sortie : 15 septembre 1982 (France). Science-fiction, Film noir, Thriller

Film de Ridley Scott

Marius Jouanny a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C’est une totale redécouverte sur grand écran pour ce chef-d’oeuvre de la science fiction que je n’avais vu qu’une seule fois durant mes années collège. Et quel chef-d’oeuvre ! Ridley Scott atteint après « Alien » une autre forme d’indicible, de virtuosité filmique à construire un univers gigantesque de toute pièce pour y incorporer des sensations et des thèmes profondément intimistes. Ce « Blade Runner » est à la croisée des chemins, sorte de synthèse hybride et incroyablement cohérente d’un livre de Philip K. Dick dont il s’éloigne dès la première scène, du film noir dont il reprend l’esthétique (toutes les scènes sont nocturnes) et les codes narratifs, et de la science-fiction dont il s’approprie la réflexion sur l’intelligence artificielle. Dans tous ces domaines, il est devenu le maître incontesté. Et ce n’est pas seulement car il déploie une forme visuelle et sonore époustouflante, reflétant aussi bien le registre mélancolique que grandiose de l’oeuvre. C’est surtout car sa narration tout en non-dit engendre des émotions folles portées par des personnages devenus mythiques. Et en vérité je ne parle pas de Deckard, qui est un archétype pertinent mais dont l’importance est moindre à mon avis face à Rachel, symbole de féminité aliénée qui se demène pour échapper à sa condition et surtout Roy, dont le monologue final est l’un des des plus terrassants de l’histoire du cinéma : « I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those moments will be lost in time, like tears in rain. Time to die. »

The Thing
8
2.

The Thing (1982)

1 h 44 min. Sortie : 3 novembre 1982 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de John Carpenter

Marius Jouanny a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je voulais revoir ce film pour le départager d’« Alien », l’autre chef-d’oeuvre du cinéma de science-fiction horrifique. Ce fut finalement pour mieux constater que la comparaison entre les deux films n’est pas pertinente, si ce n’est pour leur gestion du huis-clos et l’écriture de leurs personnages, caractérisés par petites touches subtiles mais très signifiantes, avec au centre une personnalité forte et radicale. Pour le reste, la multiciplicité des formes de la « chose », qui installe une tension paranoïaque entre les personnages et rend chacune de ses apparitions encore plus révulsante que la précédente, s’éloigne du xénomorphe. Cette disctinction en entraîne une autre essentielle et formelle : alors que le film de Ridley Scott joue sur le hors-champ, John Carpenter prend un malin plaisir à tout montrer dès la première apparition de l’extra-terrestre, déployant avec ardeur son amour des effets spéciaux animatronique. Dès lors comment instaurer de la tension si ce n’est pas par la suggestion ? Puisque la créature peut avoir remplacée n’importe quelle membre de l’expédition, la tension est permanente, totale, organique. Par ailleurs, le panel de comportements humains déployés trouve ainsi une forte signification politique, qui dépasse largement le contexte de guerre froide même s’il y fait référence. John Carpenter signe avec « The Thing » non seulement son film le plus formellement abouti, aux plans-séquences dans les couloirs inoubliables, mais aussi le plus rigoureux sur le plan narratif : en supprimant tout aspect humoristique notamment, il se concentre sur l’essentiel et ne perd jamais sa recherche du sens jusque dans une conclusion à l’ambiguïté radicale.

Il était une fois en Amérique
8.4
3.

Il était une fois en Amérique (1984)

Once Upon a Time in America

3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster

Film de Sergio Leone

Marius Jouanny a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Porte du paradis
7.9
4.

La Porte du paradis (1980)

Heaven's Gate

3 h 39 min. Sortie : 22 mai 1981 (France). Drame, Western

Film de Michael Cimino

Marius Jouanny a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu dans sa version de 3h 40. Énorme claque. De ses débuts ponctués par de magnifiques scènes de danse (entre autres) à sa seconde partie nettement plus violente, on ne voudrait jamais que ça s'arrête. Cimino réalise ici un monument du western, dont les valseurs, le nombre de figurants, la qualité des lumières, l’âpreté de la dramaturgie donne le tournis. Le bougre est arrivé à me passionner notamment avec un triangle amoureux, ce qui est un exploit en soi.

Christopher Walken est d'ailleurs toujours aussi éblouissant, son rôle est quasiment aussi marquant que dans "Voyage au bout de l'enfer". Isabelle Huppert, avec son accent français et son irrésistible manie de faire tourner nos deux hommes en bourrique vaut aussi bien la Claudia Cardinale de "Il était une fois dans l'Ouest".

Un western politique, un western romantique, crépusculaire et pourtant baigné de lumière, sans concession, sans fioriture.

Nausicaä de la vallée du vent
7.9
5.

Nausicaä de la vallée du vent (1984)

Kaze no tani no Naushika

1 h 57 min. Sortie : 23 août 2006 (France). Animation, Science-fiction, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième visionnage. -1.

Après lecture du manga, il est clair que le long-métrage est moins touffu et laisse d'ailleurs un peu sur sa faim quant à la résolution des enjeux en conclusion de métrage, un peu à la manière d'Akira. Mais tout de même, quelle claque ! Quelle virtuosité formelle pour l'époque, dans le mouvement, les décors. Et quant au propos écologiste, on peut tout autant dire qu'il est très largement avant-gardiste. Au delà de ces éléments saillants, le film marque pour le déluge d'émotions qu'il délivre à travers le seul personnage principal. Nausicaa incarne une vitalité qui submerge d'autant plus qu'elle se révèle aussi étouffée d'angoisse et de faiblesse. Cette ambivalence est d'ailleurs parfaitement symbolisée par le double-décor de la forêt toxique qui révèle finalement sa pureté naturelle. Le motif des souvenirs d'enfance de Nausicaa qui traversent le film viennent parachever cette impression unique d'une jeunesse inoxydable et pourtant tourmentée qui ne fait finalement qu'un avec la nature souillée par les hommes mais pourtant toujours bien vivace.

Le Tombeau des lucioles
8.2
6.

Le Tombeau des lucioles (1988)

Hotaru no haka

1 h 29 min. Sortie : 19 juin 1996 (France). Animation, Drame, Guerre

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Marius Jouanny a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir critique.

Le Château dans le ciel
7.9
7.

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Blow Out
7.6
8.

Blow Out (1981)

1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller

Film de Brian De Palma

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fabuleux. On pourra dire qu'en termes de thématiques et d'ambiance, De Palma emprunte beaucoup au "Conversation Secrète" de Coppola et que globalement il aborde des problématiques déjà beaucoup traitées par le Nouvel Hollywood. Mais il le fait avec une telle virtuosité ! Il peut ainsi se permettre des dispositifs de mise en scène qui paraîtrait outrancier pour n'importe quel réalisateur mais qui avec lui fonctionnent à merveille : l'hommage détourné au travail de montage visuel et sonore au cinéma par cette recomposition passionnante de l'accident, le grandiose tragique exacerbé du final où le feu d'artifice rend la scène presque kitsch mais amplifie surtout une émotion à son paroxysme... Et puis il y a ce couple d'acteurs, inoubliable, qui rend les scènes de suspens et d'émotion vraiment exceptionnelles.

Indiana Jones et la Dernière Croisade
7.7
9.

Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989)

Indiana Jones and the Last Crusade

2 h 07 min. Sortie : 18 octobre 1989 (France). Aventure, Action

Film de Steven Spielberg

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce très grand chef-d'oeuvre du cinéma de Spielberg, le meilleur de la trilogie à mon sens et un sommet de cinéma d'aventure, synthétisant avec génie tout un pan de la mythologie occidentale, du Graal aux nazis. Au-delà du joyeux trip régressif qui me fait retomber en enfance et réciter nombres de répliques par cœur, je ne peux que constater la perfection formelle du film : effets de transitions, plans-séquences discrètement virtuose comme seul Steven sait les faire, rythme effréné, musique de John Williams d'un lyrisme renversant... Tout cela pour servir un récit à l'écriture millimétré, où chaque gag fonctionne à merveille : je n'ai pas de recul pour dire si cela tombe dans la friandise digressive, mais même le flash-back introductif aux allusions un peu forcées raccorde le tout avec grande subtilité, notamment pour la relation père-fils.

Et c'est là que le film est d'ailleurs brillant, en ne se contentant pas d'être un divertissement affriolant de fluidité filmique : comme toute grande mythologie, ce troisième "Indiana Jones" induit un propos émotionnel très puissant. Le rapport à la foi est peut-être assez peu renouvelée par rapport au premier, mais c'est dans la relation entre Jones père et fils que se noue en creux la dramaturgie de l'histoire. Cette croisade est alors moins celle du Graal que de la reconquête de l'amour paternel, dans le mouvement d'une reconnaissance affective mutuelle d'abord laborieuse (le vase de Chine que le père abat sur la tête de son fils sans s'en excuser) puis finalement sublime (la scène du gouffre, où le père appelle enfin son fils par le prénom qu'il souhaite). Bref, sonder l'intimité familiale tout en trucidant des nazis à tout de bras, il n'y avait que Spielberg pour réussir un tel grand écart avec autant de panache.

Brazil
7.7
10.

Brazil (1985)

2 h 12 min. Sortie : 20 février 1985. Drame, Fantastique, Science-fiction

Film de Terry Gilliam

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terry Gilliam édifie ici un univers proprement monstrueux : rarement la science-fiction n'a connu de décors aussi grotesques et désincarnés, foisonnants et décrépis, dans un style innommable, qui s'approcherait du steampunk mais ce serait vraiment trop réducteur de parler de l'univers du film en ces termes.

Distopique à la manière de "1984", "Brazil" montre un enfer bureaucratique, un totalitarisme de la paperasse et des procédures. Castrés, réduits à leur fonctions, les personnages de ce film sont tous fous à lier, une constante chez Gilliam. Reste un havre de paix fugace, incarné dans cette jeune fille aux cheveux courts, signe d'innocence et de sérénité pour notre pauvre Sam. Signe surtout d'un bouleversement dans sa vie trop bien rangée, il ne lui en faut pas plus pour tout foutre en l'air, quitte à en payer le prix... Avant un épilogue proprement terrassant.

Koyaanisqatsi
8
11.

Koyaanisqatsi (1983)

1 h 26 min. Sortie : 24 août 1983 (France). Expérimental

Documentaire de Godfrey Reggio

Marius Jouanny a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

voir critique.

Akira
7.9
12.

Akira (1988)

2 h 04 min. Sortie : 8 mai 1991 (France). Animation, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Katsuhiro Ôtomo

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme je l’espérais, « Akira » synthétise avec brio en deux petites heures la force métaphysique qui émane de l’écrasante série de manga dont il est l’adaptation. Il retranscrit d’abord cet univers sombre, poisseux et dense qui fait tout le charme des deux œuvres : les buildings, quartiers industrielles, laboratoires et complexe militaire souterrain de ce Néo-Tokyo en 2019 prennent vie sous nos yeux avec une inventivité visuelle foisonnante. Dans cette optique, l’excellente et envoutante bande-son rajoute une dimension supplémentaire, fusionnant avec l’action et les décors par des envolées audacieuses et ébouriffantes.

Le film plante donc le cadre et les personnages aussi pertinemment que le manga, réduisant évidemment le nombre de lieux et de protagonistes sans trop perdre de son épaisseur dramatique. Mais si toute l’énergie du cinéma d’animation japonais est déversée durant de nombreuses séquences de course-poursuite et de tueries explosives au rythme virtuose, le film s’attarde trop peu sur la déconstruction du récit. En effet là où le manga s’attarde longuement et justement sur la puissance destructrice de Kaneda jusqu’à transformer Néo-Tokyo en ville post-apocalyptique pour continuer sur cette rupture, le film n’a pas d’autre choix que de s’arrêter sur cette acmé sous forme de déflagration psycho-nucléaire. C’est un peu frustrant, et je ne peux pas m’empêcher d’imaginer le chef-d’œuvre qu’Otomo aurait pu réaliser avec une heure ou deux de plus. La fin du film atteint tout de même brièvement une abstraction mystique et cosmique, comblée par la grâce, rappelant aussi bien Kubrick, Moebius, Jodorowsky ou bien le documentaire « Koyaanisqatsi ».

Mauvais sang
7.4
13.

Mauvais sang (1986)

1 h 56 min. Sortie : 26 novembre 1986. Policier, Drame, Thriller

Film de Leos Carax

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Rétrospectivement, « Mauvais Sang » est un des sommets lyriques du cinéma français parmi les plus sincères et hors-normes. Deuxième film de Carax, il a déjà tout du métrage indomptable et indétrônable, passant chacun de ses éléments narratifs et visuels au fil d’un imaginaire débridé et imprévisible. Bourré de fausses pistes, le film ressemble au premier abord à un polar avec comme toile de fond une vision fantasmée de Paris où les immeubles comme les rues paraissent provenir d’un autre monde. Pour parachever cet univers romantique où les fruits tombent de nulle part et les corps s’enlacent dans un sublime saut en parachute, Carax y ajoute même une épée de Damoclès atypique : les rumeurs d’une maladie touchant les personnes faisant l’amour sans s’aimer…

Mais tout cela est finalement bien secondaire, et le réalisateur prend les attentes du spectateur à contrepied, en faisant durer à l’envi une nuit où les chaînes d’un amour contrarié et impossible vont sceller le cœur de Denis Lavant, toujours le regard perçant et l’élégance marquée par une énergie vitale quasi-érotique et en tous les cas éreintante. Sa puissance émotive, il la consume par une succession de fuites en avant dont l’une d’entre elle, rythmée par « Modern Love » de Bowie, tient carrément du génie. Il faut dire qu’avec Juliette Binoche, sa tête a de quoi tourner, et ses tripes ne faire qu’un tour, bétonnés qu’ils sont d’une solitude qui ne l’a pas quittée depuis son séjour en taule. Ebouriffant et inventif à chaque plan, le cinéma de Carax ne néglige ici ni le rythme, ni la dramaturgie et encore moins la mise en scène, qui dans les derniers moments du film accompagne la tragédie avec une pudeur foudroyante.

Shining
8.1
14.

Shining (1980)

The Shining

1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Stanley Kubrick

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

New York 1997
7.2
15.

New York 1997 (1981)

Escape from New York

1 h 39 min. Sortie : 24 juin 1981 (France). Action, Science-fiction

Film de John Carpenter

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

L'Empire contre-attaque
8.1
16.

L'Empire contre-attaque (1980)

Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back

2 h 04 min. Sortie : 20 août 1980 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de Irvin Kershner

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai conscience que certains effets spéciaux sont datés, à commencer par l'animation de Yoda. J'admets aussi que la romance entre Leia et Han Solo manque de subtilité tout comme l'humour général de l'oeuvre et que que C3-PO gonfle très souvent... Mais tous ces petits défauts font partie intégrante du charme de l'oeuvre.

Et c'est vraiment tout ce qu'il y a à redire. Le scénario, extrêmement efficace et partagé entre les péripéties de Han Solo et Leia et la quête initiatique de Luke, nous fait vivre des moments de bravoures absolues. La bataille de Hoth, la course-poursuite dans le champ d'astéroïde, la rencontre avec Yoda, l’enlèvement tragique de Han Solo avant le combat entre Luke et Vador, sûrement l'une des scènes les plus marquantes du cinéma. La tension et la colère émanant de Dark Vador qui va crescendo, sa respiration sifflante et incessante, les effets de lumières et de fumées dans cette salle sombre et mystérieuse... avant la révélation finale et la réplique culte à l'origine de centaines de parodies. Cette scène représente tout ce que le cinéma de divertissement peut apporter de mieux à un spectateur : une tension qui l’impressionne et l'implique dans l'action, des personnages inoubliables, et un ressort dramatique éclatant.

C'est la preuve qu'un film peut-être à la fois grand public et particulièrement intelligent dans sa mise en scène comme dans le développement de ses personnages. Non, vraiment, Star Wars V n'a pas baissé dans mon estime. Même si mon adoration pour ce film étant enfant entre en jeu et fausse probablement une partie de mon jugement, il est, au même titre que "Indiana Jones et la dernière Croisade" ou "Retour vers le Futur", ma madeleine de Proust, tout simplement.

Les Aventuriers de l'arche perdue
7.7
17.

Les Aventuriers de l'arche perdue (1981)

Raiders of the Lost Ark

1 h 55 min. Sortie : 16 septembre 1981 (France). Aventure, Action

Film de Steven Spielberg

Marius Jouanny a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Piège de cristal
7.6
18.

Piège de cristal (1988)

Die Hard

2 h 11 min. Sortie : 21 septembre 1988 (France). Action, Thriller

Film de John McTiernan

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Amadeus
7.9
19.

Amadeus (1984)

2 h 40 min. Sortie : 31 octobre 1984 (France). Biopic, Drame

Film de Miloš Forman

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Route des Indes
7
20.

La Route des Indes (1984)

A Passage to India

2 h 44 min. Sortie : 24 avril 1985 (France). Aventure, Drame, Historique

Film de David Lean

Marius Jouanny a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

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