Les meilleurs films des années 2010 selon JimBo Lebowski

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Le Dumont qui se rapproche le plus de Dreyer, naturaliste et sanctifié, ainsi que pictural et sensitif, l’égarement d’âmes meurtries sur sa Côte d’Opale dans un climat crépusculaire, mais ouvert au miracle. Pour ma part son chef d’œuvre.

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La fin du monde anti-spectaculaire, où il ne reste que l’humanité à la dérive, les réflexes survivalistes, la fatalité, une sombre poésie qui plane dans l’air... Avec des plans démesurément beaux. Lars von Trier ne nous mérite pas.

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Deux petites histoires dont une qui aurait pu être un thriller de 2h, et une troisième qui va très loin sur le sentiment d’amour transi, partant d’une relation précoce et quasi innocente, jusqu'à son final déchirant.

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L’apogée du surréalisme de Dupieux, en tout cas pour moi, où toutes ses thématiques précédentes s’imbriquent pour donner lieu à une grande farce ultra jouissive qui stimule son spectateur jusqu'au bout.

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Film d’été suave et sensuel qui transpire la romance rohmerienne, l’art de magnifier l’anodin de discussions frivoles et de percer le désir de l’autre, et à ça Kechiche fait mouche.

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À la fois claque esthétique absolue, objet de mise en scène et sentiment de puissance nonchalante, avec à la clé quelques scènes assez extraordinaires (dont un combat hors champ).

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Lars von Trier n’hésite pas à nous mettre face à nous même, ses propres limites et les nôtres par évidence, offrant un film très grinçant et pulsionnel sur le dilemme du Paradis et de l’Enfer, du bien et du mal.

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Sorrentino invoque Fellini dans la Rome contemporaine entre merveille et misanthropie à travers les yeux d’un romancier (incarné par l’excellent Toni Servillo) sur le retour, très mélancolique aussi, et surtout.

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À mes yeux le meilleur thriller des années 2010, où Fincher ne fait pas que ficeler une scénario très bien exécuté mais questionne sans cesse sur l’ambivalence de ses personnages. (Belle décennie pour DF avec Social Network et Millenium).

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Film faisant office de constat social d’une certaine jeunesse désenchantée, une révolte sans retour se muant en drame universel; le dernier acte est particulièrement prenant, par le montage et le côté Carpenter (Assaut, évidemment).