Les meilleurs films sur Godzilla selon Arthur Dunwich

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Comme un miracle, un béhémoth sorti des profondeurs qui a ravivé une flamme qui semblait éteinte depuis longtemps.
Spectaculaire, dantesque, prenant aux tripes, bien écrit, fascinant, autant d'adjectifs pour décrire un film (un remake !) de monstre réussi d'un bout à l'autre. "G-1.0" est un véritable doigt d'honneur qui se dresse face au Monsterverse d'Universal, un retour aux sources, à l'essence même de Godzilla qui put être aussi bien vu comme un spectacle époustouflant que comme un récit sur les horreurs de la guerre et le double tranchant du progrès scientifique.
Mes termes peuvent paraître très exagérés, mais pour avoir vu ce film plusieurs fois, je le trouve tout simplement parfait. Il amplifie la terreur monstrueuse qui se dégageait du film de 54 pour la moderniser et rappeler qu'un dinosaure de deux-cent mètres de haut peut être autre chose qu'un jouet, mais bel et bien une menace. Le cauchemar de l'homme qui se croyait maître de la nature et qui se retrouve rattrapé par ses deux plus gros ennemis : le passé et le progrès.

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Plus d'une décénnie après "Godzilla Final Wars", et deux ans après le commencement du Monsterverse par Legendary Pictures, la Toho décide de retourner aux racines de sa mascotte.

Là où le film de 54 critiquait les essais nucléaires américains au Japon, ici, le problème est interne. Le monstre symbolise la catastrophe de Fukushima, et l'accent est surtout mis sur le gouvernement japonais qui es incapable d'agir en temps de crise, et qui, malgré des décénnies, reste une cible de choix pour les autres grandes puissances
"Shin Godzilla" est assez unique, aussi bien dans son monstre, que dans sa musique ou sa réalisation. Tous ces choix en font un film autant appréciable que difficilement accessible. C'est presque comme si le film était une sorte de documentaire ou de reconstitution historique (ce qu'il est, métaphoriquement parlant).
Le monstre est probablement l'une des incarnations les plus cauchemardesques et étrange de Godzilla. Abomination amphibie au regard vide, au corps mutilé et capable de détruire une ville en quelques heures.
En somme, "Shin Godzilla" est un film sombre, unique dans la franchise qui a marqué un nouveau départ pour la Toho.

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Cet opus marque la fin de l'ère Heisei initiée en 1984.

Probablement le film le plus spectaculaire de cette chronologie, il introduit un rival de taille puissant et mémorable, en plus d'être assez réussi filmiquement parlant. Le début mêle film catastrophe et scènes proches de l'horreur, et la fin dérive vers le chaos spectaculaire MAIS avec un fond de réflexion.
Le film a d'abord été conçu comme étant l'ultime film de la saga, après 40 ans de bons et loyaux et services, ce qui explique son ton sombre, parfois nostalgique mais surtout des connexions avec le film de 54. Mais le semi-échec du remake américain sorti trois ans plus tard convaincra la Toho de remettre le couvert avec l'arrivée dans le XXIème siècle.

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Après un premier opus qui se voulait comme un retour sérieux pour Godzilla aux USA, cette suite décide de lâcher l'affaire et de se la jouer blockbuster de destruction massive sans fioriture.

Car voilà, depuis le premier film, il y a eu "Kong Skull Island", qui a officiellement lancé le MonsterVerse de Legendary Pictures. Ainsi, il était donc nécessaire de commencer à baliser le terrain avec des films bourrins et plus accessibles au grand public. Des traces de film catastrophe restent encore dans ce film par petit moment, mais c'est avant tout un film de combats de monstres, où on découvre les nouvelles versions américaines de tous nos kaiju préférés.
En fait, les raisons pour lesquelles ce film est mauvais sont les mêmes raisons pour lesquelles ce film peut-être appréciable : c'est pas prise de tête, les sous-intrigues se font balayés d'un revers de main, la cohérence n'est pas toujours présente, bref, c'est con mais ça se laisse regarder avec un bon plaisir. Et mine de rien il y a des scènes qui marchent bien !

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Après son réveil en 1985, Godzi se voit affronter une gigantesque fleur.

Malgré un début loooong et naïf, le film se réveille passé les quarante minutes pour nous offrir de chouettes combats destructeurs. De la même manière que dans l'opus avec Destoroyah qui sortira six ans plus tard, on retrouve une esthétique du choc des éléments, qui rend les scènes de bagarres assez sympathique.
Quelque chose de typique de l'ère Heisei, c'est le mélange des genres. Certains passages ressemblent à un drame romantique, d'autres à un thriller d'espionnage, il y a quelques gags, le tout résultant en une fable écologique nanardesque louable par ses variations mais qui finit par s'avérer un peu décevante.
Biollante est un rival intéressant par ses origines, mais il n'est malheureusement pas très présent. C'est également un des rares cas de kaiju féminin aux côtés de Mothra.

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Remerçions une fois de plus la VF pour ce nom tout pourri et cette affiche qui ne représente rien qui n'est dans le film.

"Le Fils de Godzilla" est un adorable nanar qui oscille entre le ridicule et le mignon. Il introduit Minilla, progéniture du roi des monstres, qui se fait bolosser par des mantes religieuses géantes (les kamacuras, devenus des ennemis récurrents) et qui crache des ronds de fumées.
J'ai découvert cet opus lors de la traditionnelle soirée nanars du FEFFS, et même si je m'attendais à quelque chose de foncièrement débile, j'ai quand-même passé un bon moment, objectivement parlant ! C'est un film tendre mais avec une morale douce-amère, Minilla est attachant (bien plus que Stitch), et c'est juste fun de voir des insectes géants se battre contre Papa et Junior.
À montrer à vos enfants !

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Lorsque j'ai vu ce film la première fois, je n'avais vu que "Kong Skull Island", que j'avais trouvé correct mais sans plus.

Évidemment, ce qui est alléchant c'est de se dire qu'on va voir deux monstres géants numériques se bagarrer pendant presque deux heures. Et il faut dire que c'est plutôt efficace. Bien sûr, exit les potentiels messages sur la nature et autres, vous êtes juste là pour voir de la castagne XXL. Je ne vais pas me plaindre, un film idiot de temps en temps, ça ne fait pas de mal !
Et ce qu'il y a de génial ici c'est qu'à chaque fois que tu te dis que ça peut pas aller plus loin, ÇA VA PLUS LOIN ! La Terre creuse, les civilisations perdus et toutes les conneries, c'est le point de non retour vers la connerie après des premiers opus qui se prenaient quand-même plus ou moins au sérieux.

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Le Godzilla de Gareth Edwards promettait un retour au film catastrophe plus traditionnel et sérieux, après l'échec qu'avait été les premiers pas aux USA pour Godzi aux côtés de Roland Emmerich.

Ça paraît paradoxal, mais ce film ressemble plus à un film catastrophe de Roland Emmerich que ce qu'a été le film de Roland Emmerich ! La menace s'étend, on voit l'armée se déployer, élaborer des stratégies, il y a des changmenets de plans, des mesures de crise, et Bryan Cranston.
Néanmoins, ça reste un film assez classique, où Godzilla pourrait être remplacer par n'importe quelle autre bestiole. C'est très "propre", on sait à l'avance que le menace va être contenue et comment, bref pas trop de suspense.
J'ai aussi un problème avec le fait de vouloir ériger Godzilla en héros. Il a détruit des villes et tuer des tas de gens mais qu'importe ! Il a sauver San Francisco ! Mais non bande d'andouilles, il a juste tuer des bestioles qui étaient sur son territoire ! Foutez-lui la paix !

L'autre problème que j'ai avec les opus de Legendary, c'est l'introduction de la société Monarch. Ce n'est pas l'entreprise en elle-même qui me dérange, mais plutôt tout le sous-texte complotiste qu'ont certains moments et certains personnages. Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'ironie ou un réel message anti-système lourdaud et mal fait.

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L'ère Heisei nous aura vraiment donné des antagonistes mémorables et très appréciés par les fans. Space Godzilla en fait partie, et il faut dire que c'est un monstre qui envoie du pâté.

Cet opus (l'avant dernier de l'ère) est sûrement celui avec les meilleurs effets spéciaux. Les maquettes, la pyrothechnie et même les costumes sont d'une qualité exceptionnelle. C'est aussi l'opus qui marque le retour de M.O.G.U.E.R.A., un mecha apparu dans les années 70 qui revient en puissance dans un tout nouveau design.
Ce film avait tout pour réussir, mais alors, qu'est-ce qui a merdé ?
"Godzilla vs Space Godzilla" souffre de gros problèmes de rythmes. Le début du film est très lent, et lorsque vient le grand affrontement il dure des plombes. Au début il est plaisant à voir, avec toutes ces explosions, mais il finit par devenir très lassant, et l'issu du combat est évidemment déterminée d'avance.
Un film qui est un régal visuellement mais qui souffre de sa lenteur et du manque d'introduction des personnages et de pas mal d'éléments. C'est dommage, ça aurait pû être le meilleur opus de l'ère Heisei.

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Après une parenthèse enfantine pour le Roi des Monstres, Honda, son créateur, revient aux commandes pour un opus se voulant plus sérieux.

Mêlant intrigue de complot interplanétaire et combats entre monstres, "Destroy all Monsters" est un film assez mal équilibré. Vendu comme un festival de grande destruction, le résultat final s'intéresse beaucoup plus à la guéguerre entre humains et aliens à paillettes. Si les scènes de destruction au début du film sont plutôt efficaces, on ne peut pas en dire autant du combat final qui ressemble plus à une baston de rue qu'à un choc des titans.

Annotation :

Les blagues les plus courtes sont les meilleures.
Ce deuxième opus est un renfonçement dans la bêtise avec de plus en plus de scénario et d'éléments absurdes. Ce qui est aussi décevant, c'est que Kong vole la vedette à Godzi, et pas qu'un peu !
Le souci c'est que Godzilla avit deux films d'avance sur Kong, donc il a fallu rattraper ce temps perdu dans les opus crossovers en rajoutant des histoires d'autres singes géants et des gants en métal. Effectivement, je n'aime pas ce gros poilu que tout le monde semble trouver hilarant et attachant.
Une suite inégales qui n'est plus amusante ou jouissive, juste chiante, comme un épisode de série inutile.

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Premier opus d'une trilogie animée diffusée par Netflix. L'animation est une porte d'entrée qui pouvait s'avérer terriblement fructueuse pour Godzilla. La puissance de l'animation vaut tous les effets spéciaux du monde !

Cette saga se déroule dans un futur lointain où l'humanité a dû fuir la Terre vers l'espace après avoir échoué face à l'attaque des kaiju. Après des décénnies d'exode, une escouade est envoyée pour reconquérir la planète.
Avec son cadre post-apocalyptique et son Godzilla à l'allure de divinité terrestre, ce film a tout pour plaire à prime abord. Cependant, j'ai vite été rebuté par la DA assez vilaine. Il y a trop de personnages et aucun n'est vraiment approfondi narrativement, et le récit en lui-même est d'une banalité assez triste. Pas de grande scène de combat, pas d'esthétique sublime...

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[HORS COMPÉTITION]

Tout comme "Mad Max Fury Road", le roi des monstres a eu droit à son film recolorisé. Si chez George Miller il y avait l'envie d'imiter le chrome, ici c'est plus un hommage pour fêter les 70 ans de la franchise. Néanmoins, le résultat est assez beau, et le monstre a une apparence encore plus effrayante que la normale.

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[HORS COMPÉTITION]

Court-métrage étudiant réalisé par Carpenter dans lequel le monstre japonais et son cousin britannique se tapent dessus. Malheureusement le film a disparu MAIS il semblerait que la Toho ait donné son feu vert pour un tel projet, donc si on prie beaucoup....

Annotation :

[HORS COMPÉTITION]

Court-métrage étudiant de Marv Newland, un animateur qui est apparemment assez connu dans le monde de l'animation indé. Très court et sans réel sens, ce petit cartoon n'a pas vraiment d'intérêt à moins que vous haïssiez réellement Bambi.
Notez que ce court est devenu culte au film du temps, comme symbole de l'animation indé contre-culturelle, un peu comme "Mickey au Viet-Nam" (d'ailleurs sorti la même année). Il a eu droit à des suites et des remakes, bref, un véritable running gag.

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[HORS COMPÉTITION]

Probablement le plus célèbre des films de la catégorie "Inachevés et non-officiels", ce film fut réalisé par un ancien de la Toho, qui s'attela à ce choc des titans non reconnus par l'entreprise derrière Godzilla.
Des images existent néanmoins du projet, notamment des combats misérables, des effets sonores dignes d'une parodie et un scénario aussi vide qu'un grand trou sans fond. Le projet fut présenté plusieurs fois lors de conventions et d'évènements spécialisés mais ne fut jamais distribué pour des problèmes de droits d'auteurs.