Les meilleurs jeux vidéo de 2022 selon Frakkazak

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Plus long, plus beau, plus spectaculaire, plus varié, plus ouvert, plus de boss... Ragnarök capitalise sur ce qui faisait le sel du reboot et y met les bouchées doubles pour un résultat fantastique. Et je ne m'attendais pas à ce que Kratos et ses compagnons réussissent à m'émouvoir comme ils l'ont fait, tout en gardant les accès de brutalité jouissive propres à la franchise. Une franche réussite.

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Le mélange improbable d'un tactical procédural, d'un jeu de cartes et d'un dating sim, le tout sous couvert de mécaniques RPG et dans l'univers Marvel, avait de quoi laisser le chaland curieux. Mais c'était sans compter sur le savoir-faire de Firaxis qui m'avait déjà bluffé dans le perfectible mais néanmoins très bon X-COM 2.
Midnight Suns mêle donc savamment tout cela pour une aventure à la difficulté évolutive (plus on réussit, plus on débloque de nouveaux modes de difficultés apportant leurs récompenses supplémentaires), et à l'écriture fonctionelle. Loin des tergiversation moribondes de Disney sur les super-héros, on retrouve ici l'essence même des comics de la Maison des Idées, avec des enjeux simples, mais traités au premier degré et avec des personnages assez attachant pour nous pousser de l'avant.
Une bien belle réussite donc, sur tous les plans, malgré une technique un peu palichonne face aux cadors actuels.

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♫ Cool Cat ♫

Stray avait tout pour plaire. Déjà on joue un chat, doté d'animations réalistes et choupis tout plein (ou de chat branleur, c'est selon l'humeur du bestiau), le tout dans un enrobage graphique qui n'a rien à envier aux AAA actuels. A côté de ça, on a un jeu d'aventure linéaire à l'ambiance hyper efficace et au gameplay sachant se renouveler, entre plateforme, infiltration, courses poursuites, combats et exploration de zones ouvertes. De quoi diversifier les boucles ludiques sur toute la durée de l'aventure, tout en mettant à profit les caractéristiques du matou.
Après Sifu et Shredder's Revenge, et avant Plague Tale Requiem, Stray vient enfoncer le clou du talent français en 2022. Miaou.

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Après un épisode 4 en demi-teinte (notamment par sa laideur 3D) et un épisode Telltales totalement anecdotique, Ron Gilbert revient au commande de la saga de piraterie au long-cours la plus émérite dans cet épisode qui se paye par la même occasion une nouvelle patte graphique. On retrouve joyeusement Guybrush et toute sa clique, dans une aventure plus sage, à l'image de ses créateurs, où l'âge de la raison transparaît dans l'écriture et les gags. Exit également les énigmes imbitables de la grande époque LucasArts, le jeu se termine sans soluce, tout en proposant un mode difficile pour les personnes les plus enjouées.

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Cocorico le cri, de Bordeaux !

Fort du succès de Streets of Rage 4, Dotemu a réussi a obtenir l'accès à la licence Tortues Ninjas, et en se basant sur la base solide que leur revival du BTA old-school leur avait procuré, ils améliorent la formule pour un jeu fini aux petits oignons. Plus de personnages aux capacités propres, plus de niveaux avec de la variété dans les obstacles, des animations toujours aussi chiadées, et une maîtrise du gameplay abordable pour peu que l'on accepte d'y consacrer un petit peu de temps. Tout est plus beau, tout est plus fluide, tout est plus fun. Bravo à eux !

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Gameplay jusqu'au core

Un excellent party-game, issu des studios parisiens de Dotemu. Animations chiadées, designs chatoyants et gameplay nerveux, Windjammers 2 est parfait pour enchaîner des parties rapides avec ses potes. Et si la prise en main initiale est simple et intuitive, le jeu a assez de profondeur de gameplay pour que l'écart puisse se creuser entre les amateurs et ceux qui maîtrise.
Ajoutez à cela une bonne variété dans les personnages, avec leur vitesse, puissance et coups spéciaux qui leur sont propres, et dans les terrains, et vous obtenez ce petit jeu qui accompagnera moult soirées pépères.

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Keep me if you can

Escape Academy propose d'arpenter diverses salles d'Escape Game, allant d'une quinzaine de minutes au triple, avec assez de variété pour passer un bon moment durant les 4-5 heures de durée de vie. Que ce soit au niveau des décors (nous sommes étudiants d'une école d'artistes de l'évasion), des thématiques, des puzzles ou des contraintes, les devs de Coin Crew Games ont privilégié la qualité à la quantité, et le jeu en bénéficie pour le plus grand bonheur du joueur.
Le plus important là-dedans, c'est que l'intégralité du jeu peut se faire en coop locale, ce qui en fait un choix parfait pour un après-midi de pluie avec votre partenaire! L'équivalent de dix escapes games, pour la moitié du prix d'un.

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N'ayant jamais posé les mains sur un Pikmin, j'étais intrigué par ce petit projet français, qui me permettrait enfin d'en savoir un peu plus sur le concept. Et j'aime beaucoup aimé. Tinykin est un bon petit platformer, admirablement troussé et avec une esthétique plutôt jolie, le tout porté par l'usage de ces petits bonhommes que l'on récolte et dont on se serre pour parcourir cette maison dans laquelle nous ne sommes pas à l'échelle. Le seul "défaut", c'est sa durée de vie extrêmement courte (une matinée pour le 100%) qui, associée à un prix de 20€ fait un peu mal.

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Après quelques heures passées sur le titre, le résultat est sans appel : c'est diablement efficace. Simple, rapide et fun, ce TCG free-to-play remplit allégrement le contrat, donnant des joutes éclair et titillant sans cesse nos récepteurs d'endorphine avec toutes ces jauges et compteurs qui se remplissent et débloquent de nouvelles cartes ou ajouts esthétiques. Une hype passagère, mais méritée.

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Lâché après une trentaine d'heures.

Si je ne suis pas allé au bout du jeu, c'est non pas parce qu'il est mauvais mais bien parce que la formule Pokémon, avec ses boucles de gameplay qui se répètent dans un univers où les enjeux sont faibles, me lasse désormais relativement vite. Ceci étant dit, Temtem est une très solide alternative aux jeux de GameFreaks, proposant ses propres variations sur des bases communes et des dialogues bien écrits (même si trop nombreux).

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Pour me remettre de mon addiction à Stardew Valley, j'ai cherché du palliatif, j'étais donc bien content que Cult of the Lamb, que je surveillais du coin de l'œil depuis son annonce sort à ce moment-là.
A la croisée des chemins entre le rogue-lite et le jeu de gestion, le tout sous des airs de Happy Tree Friends sauce démoniaque, CotL ne dépasse malheureusement jamais le statut de simple curiosité anecdotique. Non pas qu'il soit mal foutu, mais il n'a juste pas grand-chose à proposer sinon son côté décalé. Aucun des deux genres de jeux référencé n'est poussé, laissant une construction de base superficielle et redondante d'un côté, et des combats simplistes de l'autre. Sympathique donc (et buggué à sa sortie mais sans doute patché depuis), mais pas fantastique.

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Rogue-like-like

Si le premier Rogue Legacy s'inscrivait dans la première vague de la démocratisation du rogue-like, il était également le représentant le plus générique du genre, ne déviant jamais de la formule de base. Cette suite continue dans cette même lignée de rogue-like vanilla, en améliorant tout de même au passage la majorité des aspects du volet original. Ainsi, même si elle plutôt agréable à jouer, elle peine à se démarquer du tout venant, surtout quand le genre s'est autant diversifié depuis le temps avec des propositions aussi variées qu'un Hades ou un Slay the Spire, et que même d'un point de vue esthétique on est vraiment dans la non prise de risque (contrairement à un Isaac par exemple). Efficient, mais pas marquant.

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Partie de casse casse

Lâché après 3-4 heures. Non pas que le jeu soit mauvais, il est même plutôt original dans sa proposition de planifier un casse et de l'exécuter dans un timing très serré, avec la particularité majeure que tout le décor est destructible. Malheureusement, le voxel sous cette forme je trouve ça hideux, et la répétition des environnements et de la boucle de gameplay m'ont lassé très rapidement. Il y aurait à priori pas mal de nouveautés à débloquer au fur et à mesure que l'on progresse (des outils notamment), mais la carotte n'est pas assez grosse à mon goût.

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Une refonte graphique qui fait le taf, un prologue sympathique à l'épisode central, et un stystème de combat fonctionnel. Mais la redondance des boucles de gameplay (couloir, combat, couloir, répété dans des niveaux quasiment identiques sur plus d'une centaine de missions secondaires) aura tôt fait de lasser le complétioniste en moi (qui sera quand même aller au bout). Je ne conseille pas vraiment, sauf si comme moi vous voudriez juste une replongée dans l'univers de FFVII en attendant l'arrivée du prochain opus.

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