Les meilleurs westerns-spaghetti selon toma Uberwenig

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Chant de cygne du Western Spaghetti, son cri final, fort de tous ses codes esthétiques et thématiques, Keoma est un film coup de poing, avec un Franco Nero touchant et impitoyable, un symbolique christique un peu bourrine mais bien en place, et surtout des images magnifiques. Une perle tardive à un moment où le genre a déjà sombré dans sa propre caricature.

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Beaucoup lui préfèrent le Bon la Brute et le Truand, et ils ont partiellement raison, les scènes épiques de ce dernier étant VRAIMENT épique, et la musique est sans hésiter la meilleure de la trilogie de Leone. Néanmoins, Et pour quelques dollars de plus reste mon préféré, entre l'excellence de Lee Van Cleef dans un rôle de "gentil", partageant l'affiche avec le grand Clint, un méchant glacial et carrément cruel, une imagerie parfaitement en place, un rythme parfait. Bref, j'aime ce film.

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Questi fait tout à contre courant. Quand il fait du Giallo, ça part en délire mystico surréaliste, quand il donne dans l'horreur, idem. Du coup, le magnifique Tire encore si tu peux est peut-être son film le plus accessible, réussissant à être un vrai film de Questi, avec ses obsessions bien mises en avant, ET un vrai western à l'italienne, avec ce qu'on peut attendre de violence, de belles images, d'ambiance.

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Un western atypique pour le créateur de l'irrévérent Django, où le désert le dispute à la boue et à la neige. Nihiliste, déprimant, violent, magistral, contemplatif aussi, réussir à entrer dans le Grand Silence, c'est l'assurance d'en ressortir marqué...

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Dans le domaine du Western Révolutionnaire, sous catégorie du western Spaghetti, on a Il était une fois la Révolution, et surtout El Chuncho! Ouais!

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Oui, bon, parce qu'il faut pas déconner non plus, hein!

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Sollima propose vraiment quelque chose de différent dans le western, engagé politiquement, audacieux, et brillamment mis en scène. Colorado représente très bien les valeurs du réalisateur. Moins sombre que ses homologues au même prénom, mais pas moins bon!

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Là aussi, faut pas déconner, quoi, c'est DJANGO, MERDE!!!

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Thème überépique, souvent un peu déprécié face à la Trilogie du Dollar, j'ai eu l'occasion de le revoir il y a peu, et de me reprendre une bonne claque. C'est du grand Leone, avant que celui-ci ne cède à son ego boursouflé et une grandiloquence trop nombriliste.

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Oui, je l'aime beaucoup, ce western de Fulci!

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Etrange western, flirtant entre la perversion sadique de la Guerre des Gangs du même réalisateur, et un rythme singulier, qui sent un peu le road movie sauce gangsters sadiques en cavale, la fuite en avant. Etrange, singulier, et sans être excellent, il reste un des westerns spaghetti historiquement important