Et voilà, c’est la fin. Morrison explique tout sur ce qu’il a fait. Est-ce que c’est crédible ? Allons-y point par point.

En gros tout commence par Sublime dans l’arc 3ème espèce. Si vous vous référez aux indices que je vous ai montrés, c’est assez logique. Hé oui, Sublime n’est pas un homme mais une bactérie intelligente, une forme de vie comme un virus que personne ne voit et qui s’infiltre partout.
Pourquoi un ennemi comme ça ? Bonne question. Ce méchant est la cause de tous les malheurs des enfants de l’atome. C’est facile diront certains. Moi je ne pense pas car tout se tient. Le kick est quelque chose que l’on inspire contenant un aérosol donc une espèce de gaz et c’est ce qu’est Sublime, une sorte de gaz. Il est menacé d’extinction à cause de la prolifération de Mutants. Morrison déplace donc ici le combat hommes/mutant à bactérie/mutant.

Le retour de Casandra Nova, assez rageur de ne pas y avoir pensé avant n’est-ce pas ? Je suis d’accord avec vous. Le tout est très logique. Cassandra fut enfermée dans un robot Shi’Ar où elle apprit les principes de la pensée de Charles, par principe elle devint gentille (elle avait oublié son passé). Par la suite arrive Ernst, une jeune fille qui se balade tout le temps avec Martha (Le super cerveau) et dont on ne sait rien.
Bec est un enfant de Bec et c’est bien de voir qu’elle est le potentiel final des fils de ce cher Barnell.

Morrison nous montre ce qu’est devenu le vaisseau de Fantomex à sa mort. Tout est dans la continuité. On voit aussi ce qui semble être un descendant du jeune garçon officiant actuellement dans la série Sentinelle.
Grant conclut aussi définitivement l’histoire du Phénix. Il lui rajoute des pouvoirs encore plus impressionnants que par le passé. En plus de cela, il nous montre tout un tas de personnes ayant porté le costume du phénix et nomme Jean le phénix blanc (ce qui pour moi n’est pas innocent).


L’arc Here Comes Tomorrow est un arc sympathique mais qui manque d’un petit je ne sais quoi pour être vraiment excellent. Morrison fait monter la sauce mais le final est légèrement décevant. Il semble aussi que l’auteur aurait put faire ces révélations dans Planète X mais qu’il a voulu se faire plaisir en se faisant son petit Days of the Future Past avec Silvestri. Dommage que l’arc ne soit pas assez soigné et qu’il faille 4 parties pour arriver à une conclusion alors que 2 auraient été suffisantes. Dernier défaut, j’ai eu beaucoup de mal chaque fois à lire les deux premières planches, je n’y comprenais rien.

Silvestri est de retour chez Marvel. L’auteur n’avait pas bossé sur un titre Marvel depuis son départ (sauf crossover). A cela, ajoutez qu’en tant que dessinateur, cela fait un moment qu’il n’avait pas touché une table à dessin. Il revient donc pour quatre numéros sur la série qui l’a lancé. Un seul mot : déçu.
Je m’explique : le créateur de Top Cow sait encore très bien manier son crayon et ses personnages sont de toute beauté, vraiment aucun problème. Ce qui m’a déçu c’est cette impression de vide dans ses planches : il y a des décors mais pas beaucoup. Le découpage est assez dynamique et péchu, mais les angles de vue sont trop standards (malgré deux trois qui sont impeccables). Pour son retour, l’auteur a assuré le minimum syndical. Ce qui le sauve, ce sont les personnages parfaits.
Kab
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le 24 juin 2014

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Kab

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