Le cinéma de faussaire de Laugier trouve ici son apogée dans un maelström indigeste de disgressions "bankables" du plus mauvais goût. Après un Saint-Ange qui tentait courir sur les traces de Fulci, mais de très loin, et un Martyre d'une profonde débilité dans ses démonstrations de violence crue tendant à créer du malaise : (n'est pas Gaspar Noé qui veut...), Pascal Laugier récidive chez l'oncle Sam, avec cette purge sans fondement qui tente pendant 1 heure 45 de tisser une intrigue qui s'effondre au bout d'un quart d'heure avec recours systématique aux artifices habituelles : musique pompeuse, retournement de situation, transgression des codes, et l'éternel final qui n'en finit justement plus. Allez on mettra à son crédit, une vaine tentative de création d'ambiance et deux ou trois plans à la photo léchée... décidément pas fan du cinéma de ce réalisateur totalement surestimé.

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le 28 août 2012

Modifiée

le 28 août 2012

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