Un bel essai US pour Pascal Laugier.
The Secret est le sixième film réalisé et écrit par Pascal Laugier, le réalisateur Français s’est vu offrir un joli cadeau de la part d’Hollywood – sans doute grâce au choc Martyrs – un casting US et un film de dix-huit millions de dollars. Tout est fait pour que The Secret soit un très bon film.
À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia (Jessica Biel), le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Avant toute chose, je voudrais souligner le fait que le film est classé dans la catégorie épouvante-horreur, je pense qu’il s’agit plus d’un thriller que d’un film à frissons. Vous ne trouverez pas de jump-scares et d’autres cordes de tout bon film d’horreur US.
Dans The Secret, Pascal Laugier critique la société actuelle, celle qui ne se préoccupe pas de ses enfants, tout en les forçant à croire en leur avenir. Dès lors qu’il faut les sauver, tout le monde se met à leur recherche en espérant de les retrouver sains et saufs. Les enfants sont laissés à l’abandon, ils disparaissent…
The Secret est vraiment tourné comme un bon film US, le petit Français s’est agréablement bien démené pour construire une ville abandonnée et de superbes scènes d’actions (notamment celle avec le camion).
Pour le casting, Jessica Biel rayonne dans son personnage d’infirmière, elle montre qu’elle n’est pas qu’une femme ravissante, mais qu’elle peut jouer autant la femme forte que celle épleurée.
Stephen McHattie en lieutenant est parfait et Jodelle Ferland montre que c’est une actrice montante à suivre…
The Secret est construit autour de plusieurs twists qui nous torture l’esprit, cela dit, la plus grosse révélation est facilement devinable dès le premier acte.
Pascal Laugier s’en sort parfaitement bien notamment grâce à un casting impeccable et une histoire à vous remuer les méninges. Cocorico !