Trafic de flics.

Sorti en 1988, Blue Jean Cop (soit le le flic en Blue Jean, tenue de Sam Elliott !) appartient au genre du buddy movie, très en vogue dans les années 1980. Ça raconte comment un avocat va prendre la défense d'un dealer, injustement accusé d'avoir tué un flic. Il va être aidé dans sa tâche par un flic habillé en civil (Sam Elliott), et découvrir que les policiers ne sont pas aussi blancs qu'ils le prétendent.

Le film est sans aucune prétention, mais porte en lui les traces des habits et coiffures des années 1980, et de côté-là, c'est une orgie visuelle ; coupes mulets à profusion, très larges Ray-Ban©, des queues de cheval, des mecs aux cheveux longs (dont Sam Elliott), les jeans sans ceintures, et d'énormes radiocassettes à piles ! C'est dire que le film a désormais plusieurs décennies; et représente, malgré lui, les vestiges de cette époque.
Comme je le disais, nous sommes proches du buddy movie, avec des personnages qui sont faits pour ne pas s'entendre, un avocat très strict, Peter Weller, et un flic rebelle, vous aurez compris de qui il s'agit, mais qui sont unis par une cause commune ; la lutte contre l'injustice. D'ailleurs, c'est rigolo de voir que le méchant est joué par Antonio Fargas, plus connu comme Huggy les bons tuyaux chez Starsky & Hutch.
Ça se suit sans grand déplaisir, malgré qu'il y ait assez peu de scènes d'actions. Mais quand ces dernières sont à l'écran, elles sont spectaculaires, comme la poursuite dans un parc d'attractions, qui se finit par un vol plané, et une explosion finale avec une bonne utilisation de maquettes.

James Glickenhaus n'est pas un réalisateur qui s'est beaucoup illustré, y compris son film horrible avec Jackie Chan, mais là, il livre un buddy movie honnête, et qui parle des années 1980.