Je partais avec un avis plus que positif et une anticipation pleine d'impatience. Depuis la fameuse standing-ovation lors de sa projection à Sundance et la présence au casting d’un de mes acteurs préféré (Carell), je ne pouvais qu’attendre ce film qui sentait une très bonne odeur de "Little miss sunshine". Et c'est alors avec ma hype montée aussi haute que les notes IMDB, que j'ai enfin pu visionner ce fameux "The way way back", écrit et réalisé par les scénaristes oscarisés de The Descendants.


La déception a été affreuse, déchirante. Dès la première scène, je savais que j'allais détester l'histoire de cet ado mal dans sa peau qui va se découvrir durant un long été salvateur.
"Toi, je te donne un 3..." OK. On a compris. Steve Carell est le beau-père douche et castrateur. Et à côté les gens du parc sont super coooooouuule et draaawwwwlllls. Il n'y a aucune subtilité dans l'écriture des personnages, jusqu’aux petites scènes comme celle sur la plage entre trois jeune filles, caricaturée au possible. C'est ça le gros défaut du film.


Rien n’est véhiculé par l'attachement qu'on pourrait avoir des personnages, et donc rien ne fonctionne. Même pas les scènes d’humour. Les scènes sensées nous faire sourire comme la battle de rap dans l'aqualand (!!!) où celle des gosses coincés dans le tobbogan sont juste risibles, mal rythmées et même pas cohérentes. "ahah t'as trop bien dansé trop cool on va te donner un surnom"... mais pourquoi ???


Et à l’opposée, les scènes dramatiques nous exposant conflits et déchirures font juste grincer des dents tellement elles sont douloureuses à regarder, et pas parce qu’elle sont convaincantes , mais parce qu’elles sont trop forcées et balançées comme ça pour faire vivre les personnages, sans aucune construction derrière.


La forme est laide en plus. Et le petit budget n'excuse rien, c'est juste laid. On sent le mauvais chef op à chaque cadre, c'est mal senti, mal éclairé et flou au moindre fond numérique.


Bref, à ma grande surprise, moi j’ai détesté. Et pourtant c’est mon genre de film, ceux qui nous montrent des problèmes de gens sans problèmes.

Latephonecalls
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le 12 oct. 2013

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