Troisième "opus" de la série des 47 Meters Down, après les requins en cage, les requins dans les citées Maya englouties, ce Great White reviens au récit plus conventionnel et premier degrés. L'équipe, bien que renouvelée, devrait être rodée au genre du requin, mais persiste toujours avec un trop grand nombre d'erreurs dans leur exploration des squales bouffeurs de personnes covidées.
I'm pregnant !
What ?!! Mais... mais pourquoi ?!! En plus de ne rien apporté au récit, les producteurs ont réussis a gâcher tout intérêt dans le premier quart d'heure du film. Kaz (Katrina Bowden) l'héroïne annonce tranquillement ça à son chéri. Dès lors, tout est fichu. Autre les évidences que la seule personne de couleur sera le premier hors d'œuvre du requin, il ne fait aucun doute que notre future maman s'en sortira indemne. Cette décision scénaristique sans doute en manque d'idée pour développer de l'empathie envers notre jolie blonde est d'un non sens absolu dans ce genre de film.
It's Still out there !
Evidement, on sent la présence d'une paire de requins jumeaux qui tournent autour d'un raft de survie. Notre héro masculin Charlie (Aaron Jakubenko) devine cette présence sans voir le moindre aileron depuis des heures (surement du a ses connaissances de biologiste) Trêve de sarcasme, il faut bien faire un film. le plus choquant restant l'intervention de nos requins chéris, dotés de pouvoirs télé-kinésiques dès qu'il sortent la tête de l'eau. Bien pratiques pour projeter un protagoniste à la mer et essayer de relancer la tension latente du film. La première moitié du film étant parfaitement soporifique, et "budget limité" oblige, les attaques en plus d'être peu nombreuses, sont surtout très mal incrustées à l'écran. Bizarrement, presque plus moche que le premier 47 Meters Down. Le film à le mauvais goût de mélanger des prises de requins réelles a de faibles CGU tout a fait cheap. Le changement de filtres et la différence d'image entre ces prises sortent complètement le spectateur du film un tant soit peu qu'il soit alerte.
You get one in its mouth or in its eye, I'll go for the brain !
Séquence finale tout a fait risible, ou encore une fois la différence de filtres à l'image entre les prises faites sur les acteurs dans un bassin et celle du requin. Flares rouges oblige, signature de la série, entre la temporalité de l'explication du plan de défense anti-requins-affamés et la charge des bestiaux, rien n'est très agréable a regarder (je n'évoquerait pas le baiser lesbien capable de redonner 2 minutes d'apnée supplémentaire après une noyade) Comme si ce Great White manquait d'inspiration tout en étant parfaitement incapable de reproduire le bon sel que le premier avait apporté. Certes, on évite la catastrophe du deuxième pour revenir a un récit plus "crédible", mais cela reste largement insuffisant pour apporter un divertissement convenable au fan du genre que je suis.