30 millions d'amis comptent maintenant les Vélociraptors

Que dire de ce film? Un déchet visuel, un script tiré de la fange, un jeu d'acteurs digne des pires films bollywoodiens... Bref, ne surtout pas aller au cinéma pour voir ce navet. Rassurez-vous, je n'y suis pas allé non plus :-D .


Avec tout le tapage médiatique, les trailers à répétition, et les avant-goût de dressage de dinosaures, je me suis dit que j'allais télécharger cette bouse. Evidemment, j'ai pris une qualité CAM histoire de respecter le niveau cinématographique de l'oeuvre.


Commençons par le scénario. Spielberg avait créé une merveille, un chef-d'oeuvre qui avait révolutionné le 7ème art grâce à une idée originale qui était de recréer un parc de dinosaures ramenés à la vie par un milliardaire ambitieux. Ce remake reprend la même trame en ajoutant cette fois-ci un nouveau dinosaure génétiquement modifié, une sorte de tyrannosaure aux bras allongés, qui sera l'objet phare des attentions. Point barre sur les nouveautés.


Les mécas de l'époque ont été remplacés par des images de synthèse amères et sans présence. On assiste donc à un alignement de scènes où il faut absolument fasciner le spectateur avec des effets spéciaux spectaculaires, mais la sauce ne prend pas. A vouloir trop user des moyens technologiques offerts par notre époque, on en oublie le côté naturel et l'essence-même du film.


Ajoutons à cela un jeu d'acteurs plat, sans audace, sans émotion, des cris d'angoisse à pleurer de rire. Il faut à tout pris miser sur les valeurs montantes d'Hollywood, des acteurs qui vont 24/7 à la sale de muscu, une tante sexy à la poitrine généreuse, et des enfants tirés du dernier magasine GQ, coupe et look branchés. Non mais franchement, cette image tellement stéréotypée est sympotmatique de notre époque. Je me demande ce que seront les remakes dans qqs années.


Mais je ne pouvais pas ne pas évoquer le dressage de dinos. Alors, attention, gare aux spoils. Dans le trailer, on voyait le beau ex-Marines reconverti en dresseur sur sa mobylette suivi de ses petits monstres de compagnie. J'espérais naïvement me tromper, me disais qu'il devait y avoir qqch de plus profond: grossière erreur ! On arrive au point-clé pathétique du film où les vélociraptors font un signe d'acquiescement de la tête pour montrer leur soumission se détournent des humains au profit du méchant Tyrex. A mourir de rire.


Un film pitoyable, ma foi. Mais on s'y attendait.

besoul
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le 21 juin 2015

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