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Ordet et un film qui m'a été grandement recommandé par mes cousins.


C'était un film de toute manière que je voulais voir étant donné que j'ai adoré "La Passion de Jeanne D'arc".


Et ba bon dieu quel film !


Rien qu'à la première image, la première scène pose déjà l'ambiance.


Quand on a le personnage de Johannes complètement habité qui se prend pour Jésus monté sur une petite colline, accompagner du vent qui souffle sur les champs et le linge qui donne tout de suite l'impression d'avoir une présence parmi nous. C'est réussi !


J'ai bien l'impression que Carl Theodor Dreyer s'intéresse beaucoup à ces gens qui ont une foi immense au point d'être absolument habité.


Car il n'y a pas que le personnage de Johannes qui semble avoir donné son âme entières à dieu, on le retrouve aussi sur le père et le personnage de Inger.


Je crois que la ou le film monte de plus en plus en puissance, c'est quand le père va parler à un couturier qui refuse que sont fils épouse sa fille.


Quand les deux hommes se retrouvent tous les deux à discuter, on voit une vraie folie dans leur regard, dans leur façon de parler, qui sont tous les deux attacher à leur religion, à un point que le couturier pense que c'est une bonne chose que la belle fille du père meurt.


Et là, on entre dans le sujet le plus dur du film, mais surtout le plus important et le plus fort, la mort.


Je crois que j'ai rarement vu un film qui te confronte autant avec la mort ! À part peu t'être "La Mort de Louis XIV" ou bien "La Gueule Ouverte". Mes même ces deux films, je ne crois pas qu'il m’on donnée autant cette peur de perdre une personne chère.


Car oui, le film s'intéresse au deuil. Le visage du grand-père au moment où il l'apprend que Inger et morte et juste terrifiant, un visage vide qui semble avoir perdu foi en tout et il répète “dieu me la rendue et me la reprise” ou quelque chose comme ça.


Puis arrive cette fin et là du coup, il va falloir que je reparle de Johannes qui quand on le voit au début, il paraissait juste être fou.


Il y a une scène formidable ou le pasteur le rencontre et l'on voit beaucoup de Pitié dans le regard du pasteur après il dit “c'est abominable”, il semble avoir perdu foi en tout en l'ayant vu.


Il y a aussi une scène en même temps touchante et en même temps gênante où sa petite cousine semble être la seule à le croire quand il dit qu'il est le fils de dieu.


Mais du coup comme je le disais il y a cette fin très ambigue, ou l'on ne va pas expliquer mes belles bien juste proposer une pure expérience esthétique onirique ou Johannes ressuscite Inger.


Et là, on a la plus belle scène du film grâce à ce silence merveilleux qui s'ensuit après que Johannes et parler à dieu pour qu'elle revienne à la vie.


À partir de ce moment-là plus de bruit et l'on voit juste Inger allonger, ces narines qui recommencent à souffler puis ces mains qui bouge doucement et enfin, c'est yeux qui s'ouvrent petit à petit.


Juste magnifique ! J'ai pleuré.

ÄrnöTövïch
9
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Créée

le 26 juin 2023

Critique lue 26 fois

Ärnö Tövïch

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