1984, l'impétueux flic de Detroit venu marcher sur les plates-bandes de la proprette police de Beverly Hills remporte tous les suffrages. D'un budget de 15 millions de $, le film rapportera rien que sur le sol étasunien, plus de 230 millions $, faisant d'Eddie Murphy, non seulement une star planétaire, mais une star planétaire pleine de thunes. Il aurait été dommage, de ne pas donner suite. Qu'à cela ne tienne, en 1987, Martin Brest cède sa place à l'esthète de la pub Tony Scott, pour un deuxième épisode encore plus explosif que son prédécesseur. Un gang mystérieux de braqueurs sévit sous le soleil californien, forçant Axel Foley à retrouver la fine équipe qui avait fait le succès du premier volet. On prend les mêmes - en plus spectaculaire - et on recommence. Dès son arrivée à Beverly Hills, les recherches de Foley le mènent dans un très sélect club de tir tenu par l'inquiétant Maxwell Dent (Jürgen Prochnow), assisté par la très explosive Karla (Brigitte Nielsen). Sans être Sherlock Holmes, on comprend vite que le duo n'est pas très net. Vous l'aurez remarqué, l'intrigue n'est pas très compliquée, l'attente est ailleurs ! Le spectateur veut un festival Eddy Murphy. Entre deux fusillades et oui, "Le Flic de Beverly Hills 2" est avant tout un polar nerveux, Axel Foley - toutes dents dehors - avec son grand sourire ravageur, régale son auditoire. Qu'importe si le reste du casting sert de faire valoir, le spectateur est venu pour "Golden Eddy", l'enfant sacré du box-office !!!