Tout d'abord, avant de débuter cette critique, je tiens à signaler que ce fut également pour moi l'occasion de pouvoir ENFIN essayer le multiplexe. Oui je sais, certains vont se demander au fond de quels abysses je reposais sachant qu'il est ouvert depuis un petit bout de temps maintenant, mais il y a deux-trois raisons qui m'ont en empêché avant :

1°) Le temps : je préfère aller au cinéma le week-end ou la veille d'un jour de repos + eh oui ça fait une semaine tout pile que j'ai changé de dizaine, donc forcément la semaine était un peu chargée OTL
2°) Les films : Pendant des mois je n'arrivais pas à être intéressée par quoique ce soit, donc j'attendais
3°) Les aléas : je ne vais pas m'étaler dessus car cela devient trop privé

Et donc, pour introduire mon avis, je vais vous raconter la très courte histoire de ma première visite au Cap' Cinéma~ (pour ceux qui n'ont en rien à carrer ou qui veulent éviter une partie de mes bons gros pavés, utilisez la roulette de votre souris adorée pour arriver jusqu'aux tildes)

Alors bon, samedi, par une chaude après-midi digne d'un printemps fort en avance (voir un début d'été), je me baladais en ville, ayant enfin du temps (vive les vacances) et un film à aller voir. Avec deux membres de ma famille, nous y sommes allés à pied et après avoir longé la cathédrale, vu un petit attroupement autour d'un homme aux cheveux clairsemés au PMU du coin (comme je l'avais deviné, il s'agissait bien de Censi et probablement de certains de sa liste) et ensuite longé l'avenue, le Cap Cinéma apparaissait alors en vue. C'est vraiment impressionnant. Ayant un peu de temps devant nous, nous avions essayé la partie bar (jus d'ananas, un de mes péchés mignons ♥ ) avant d'entrer enfin. Bon je passe les détails et les choses qui m'ont émerveillées. Enfin, la salle 2, où allait être projeté ce film que j'attendais tant (avec un petit peu d'appréhension).

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Ainsi, nous retrouvons nos trois compères bien des années après le premier opus (non, sans blaaaaaague) où l'on voit ce qu'ils sont devenus. Pascal semble conserver un train de vie aussi luxueux que celui qu'il menait à l'époque (on saura plus tard qu'il était intéressé par l'argent d'une cougar), Didier s'est approchée d'une vieille fille en priant que la mère de celle-ci meure afin de laisser tout l'héritage et lui fait croire qu'il est professeur de philosophie alors qu'en réalité, il essaie de se débrouiller avec la vente de sextoys par correspondance. Enfin, Bernard, essaie d'être repéré en tant qu'humoriste et comédien mais n'arrive pas à percer dan le métier. Cependant, alors que chacun mène sa vie dans son coin, une nouvelle va les rapprocher : en effet, cela concerne le reliquat de leur défunte mère, Josie Latour. Malgré les différends qui les opposent et leurs mésaventures quelques années auparavant, ils décident tous les trois de se rendre au rapatriement des cendres de leur génitrice. Mais ce ne sera pas le seul événement qui viendra à nouveau bouleverser leurs vies...

Alors que beaucoup descendaient ce film en flammes, j'avais vraiment hâte de le voir et je trouve qu'au contraire, cette suite est plutôt pas mal et s'inscrit bien dans l'histoire de ces trois (demi-)frères aux parcours et personnalités différentes. Déjà, on retrouvait un peu l'ambiance du premier film (même si je l'avoue, pas intégralement à cause de l'évolution de la société tout ça tout ça) et les gags étaient au rendez-vous. Les éternelles disputes entre Pascal qui "snobbe" allègrement Didier, lequel lui jalouse sa fortune et sa réussite, Bernard en mode Bisounours (mais qui montre les crocs comme lors de la scène de la télé-réalité), la venue de sa "fille", la mémé qui s'aperçoit des intentions de son futur gendre et lui pique l'argent préalablement caché dans le dossier du fauteuil roulant, les banques avec les employés se mettant dans une telle position que l'on voyait apparaître des phrases du type "On vous la met profond", la scène où Pascal pète un câble et révèle la vérité à propos de son couple, le coup du sucre à la place de la drogue, Bernard se faisant passer pour la mère de Michaël (en tentant d'imiter l'accent québécois) et qui manque de se faire agresser par le père de Cynthia en mode Eddie de "Madame Irma" XD... Franchement, je n'ai pas cessé de rire ! Et il serait dur de mentionner tous les moments drôles vu le nombre de scènes amusantes présentes tout au long de l'histoire.

Après bien sûr, le film souffrait de deux-trois points noirs comme la relation père-fils entre Didier et son fils Michaël qui n'est pas assez approfondie, Sarah qui hurle des "bâtard ! " à tout bout de champ (même si c'était marrant et qu'elle était attachante) ou encore un rythme un tantinet inégal. Honnêtement, ce sont pour moi les plus gros défauts que l'on pourrait reprocher. En effet, on ne revoit Michaël que vers les dernières minutes où l'on apprend que lui aussi rencontre des difficultés, et qu'il parvient à renouer avec son père (celui-ci l'ayant négligé) et à apprendre l'existence de sa cousine, et réciproquement, la jeune fille voulant même le rencontrer à l'hôpital. Par rythme inégal, c'est en le comparant avec le film d'origine. Dans le premier opus, les gags s'enchaînaient à une vitesse, c'était limite s'il n'y avait pas de temps mort, à l'exception peut-être d'une partie de la fuite. Ici, on a davantage de pauses, notamment avec les passages de l'héritage.

Le film conservait diverses références avec le premier volet, comme justement, l'apparition d'un enfant, des démêlés avec la justice, la prise de drogue avec pétage de plomb, la critique de la société (racisme, classes sociales) et tant d'autres... Mais tentait aussi d'expliquer ce qui s'était passé entre le moment où l'on a quitté nos trois héros et celui où on les revoit à travers de brèves explications (comme la vérité autour de la naissance de Sarah). Je pense que le défi était d'arriver à transposer un peu le même type de critique dans un contexte très différent de l'époque, chose assez risquée (d'où mon appréhension) mais assez bien relevé et réussi.

Enfin, la fin du film et le générique étaient bien, surtout avec le projet d'un album posthume et, oh découverte ! Nos héros qui apprennent que leur mère ont eu d'autres enfants aux Etats-Unis avec trois élégantes demi-sœurs qui viennent compléter le cercle familial. J'avoue que l'idée de les voir tous chanter en groupe avec leur mère, virtuellement de retour, était très touchant et adorable comme tout~ Sans compter bien sûr les moments marquants du film repris les uns après les autres, le tout sur une chanson aussi divertissante que celle du premier volet.

Les critiques pourront dire ce qu'ils veulent, je m'en moque, même si ce film n'était pas parfait, il m'a bien amusée et a su combler mon attente (en dépit des défauts relevés) et pour cela, je lui donne la note de 7/10.

PS: Bon sachant que je ne savais pas à quelle heure j'allais publier cette critique, normalement c'était supposé être le 10 mars mais comme d'habitude je mets du temps à écrire OTL Donc voilà, que ceux qui me connaissent ne s'étonnent guère de la date.
Vernièra
7
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Créée

le 10 mars 2014

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Vernièra

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