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Plutôt mauvais. Le fait qu'il y ait 30 minutes qui séparent la continuité de chaque scène (car ce sont des scènes, même pas des histoires) rend impossible le moindre développement. Ainsi, tout est téléphoné, prévisible, sans aucune consistance. J'aime les films légers; des schémas narratifs, fils et mise en scènes classiques ne me dérangent pas dès lors que le film propose quelque chose, a un intérêt. Là, ce film n'est juste qu'un prétexte pour qu'une multitude d'acteurs british connus cachetonnent et fassent venir les gens en salle.

Les évolutions dans les différentes histoires, s'il y en a, sont grotesques (keira qui se met à kiffer le mec de TWD, comme ça, d'un coup; la portugaise qui se met à aimer son employeur alors qu'ils arrivent pas à communiquer et qu'en vrai un délire comme ça c'est l'énorme malaise, ok c'est du cinéma, ca vend du rêve, soit) soient totalement prévisibles (le ministre, la nana avec son frère handicapé) soient ... totalement nazes et débiles (le roux qui part aux US, ya même pas de parodie enfait, le type arrive à baiser juste parce qu'il a eu l'audace d'aller chercher l'amour aux US !!!). Alors certes le tout est assumé, c'est une soupe d'histoire d'amour hyper cucul pour un film de noël simple et aguicheur. Parce que oui, forcément, le film se passe pendant noel, et tout le monde se choppe le soir de Noel, la boucle est bouclée, le cahier des charges rempli. Certes le but du film est juste d’exposer la naissance de l’amour, qui peut se produire n’importe où; avec n’importe qui. Mais on y croie pas; et au delà de ça on est juste pas du tou captivé car les segments vu leur nombre, se contentent d’être factuels et sans péripéties. Le film se paume dans son volume.

3/10 , je sais même pas pourquoi, peut-être pour la partie avec Freeman et sa blonde, cocasse, et 2/3 autres détails bien planqués (comme le sourire de Keira) qui font qu'on dégueule pas non plus pendant tout le film, mais c'est pas loin. La masse scenaristique, la masse d’acteurs et de saynètes, le tout noyé dans le vide...

Sarneyo
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le 2 déc. 2021

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Sarneyo

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