On s’attendait à un vigilante-movie sévèrement burné, au final ça ressemble à un banal téléfilm

OMEGA est un groupe terroriste néo-nazi qui tente, via des attaques sanglantes, d’instaurer le "pouvoir-blanc" à Los Angeles. Jusqu’au jour où ils kidnappent Jessie, 13ans, la fille d’un vétéran du Vietnam. Manque de chance pour eux, ils vont vite comprendre que ce dernier n’est pas n’importe quel quidam et que, face à l’inaction de la police, il est bien déterminé à retrouver sa fille et ce, quel que soit le moyen mis en place.

Dit comme ça, on se croirait devant un vigilante-movie bien bourrin et pour peu que l’affiche ait réussit à vous taper dans l’œil (on ne va pas se mentir, elle envoie du lourd), il y avait fort à parier qu’Omega Syndrome (1987) soit sévèrement burné. Sauf qu’en réalité, il n’en sera rien et ce, même si la jaquette française de l’édition VHS ne fait pas dans la dentelle, à aucun moment le film de Joseph Manduke n’est le produit auquel on s’attend.

Le film vante un groupe terroriste, qui plus est néo-nazi, avec fusils à pompe, mecs badass et l’inséparable coupe mulet de notre cher Ken Wahl (La Prise de Beverly Hills - 1991). Alors qu’en fin de compte, il ne se passe strictement dans le film, pour preuve, il vous faudra patienter 80min (sur 90 !) pour voir apparaître la toute première fusillade du film. C’est à se demander si l’on ne se serait pas trompé de film. On se croirait devant un épisode d’Hollywood Night ou un téléfilm du dimanche après-midi. Heureusement, on peut se rabattre sur la distribution qui ne s’en sort pas trop mal (et encore, on se limite au minimum syndical), avec la présence de Xander Berkeley (24 heures chrono) particulièrement laid en néo-nazi, aux côtés de la toute jeune Nicole Eggert ("Summer Quinn" dans Alerte à Malibu). Le plus surprenant étant d’y retrouver Ken Wahl dans le rôle du père de famille (l’écart d’âge entre lui et Nicole n’est que de 15ans).

Omega Syndrome (1987) aussi appelé "Commando Terroriste" s’avère bien décevant en fin de compte. En dehors du plaisir jouissif de voir des nazis se faire dessouder, il n’y a vraiment rien à retenir de ce film.

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« Le genre de groupe dans lequel j’évoluais, nous aimions à jouer aux petits soldats dans les bois, à peindre des croix gammées sur les synagogues, des jeux de gosses, mais… OMEGA, c’est pas la même chose, c’est pas comme ma ligue. »

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