Voilà quoi ? En fait, c'est simple. On a l'impression que depuis le début de la franchise, les producteurs s'emmerdent à essayer de distiller des éléments du jeu dans les films. Ça y est (presque), c'est bon, cette fois, le film n'a plus rien à voir avec le jeu. Ne restent désormais que les noms de Umbrella Corp' et Claire Redfield, mais j'éviterais de trop m'étaler sur cette dernière, car je risque d'être méchant. Je dirais simplement que, pour ceux qui n'ont pas vu le film, il s'agit de l'actrice Ali Larter qui campe le rôle de la vedette de Code Veronica, c'est dire le niveau et le charisme. Au passage, les personnages secondaires sont presque tous aucunement attachants. Pas de quoi être triste à les voir mourir, du coup. Soit.
On en arrive au synopsis. En gros, depuis le 2e épisode, il s'est passé un paquet de trucs, peut être un peu trop pour être crédibles. Désormais le décor est planté dans un désert, ce qui implique donc une nouvelle forme de survie, déjà bien exploitée par la trilogie des Mad Max, avec la recherche d'essence et de survivants. A noter qu'ici, ce serait plutôt la recherche de morts vivants.
Le film s'écarte un peu plus du 1er épisode, ce côté survival un peu plus absent car moins flippant et encore plus prévisible, du coup, en reste un film au demeurant assez basique, une fois détaché de sa licence. Néanmoins, m'étant fixé l'objectif de regarder les 4 épisodes à la suite, je dois dire qu'il y a un certain avantage à cela. Ok, la transition entre le 2e et le 3e est plutôt bidon, mais dans le fond, la réutilisation de décors du premier et de personnages du second est un bon point. Les costumes et décors s'en sortent plutôt pas mal, Alice est encore un peu plus figée du visage (qu'elle a très lisse, à la limite du photoshopé), toujours plus boostée de supers pouvoirs de la mort qui tue mais on accepte, on ferme les yeux. Qu'en reste t'il ? Un divertissement à peine correct, à voir seulement si l'on a vu les 2 précédents (ce qui voudrait dire que vous avez tenus jusqu'ici, et c'est déjà bien).
Ce n'est plus un Resident Evil, mais ce n'est pas un Uwe Boll non plus, c'est déjà ça.

ParisByNight
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le 5 juin 2011

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