Vous voulez pas du café, plutôt ?

A ceux qui viennent pour voir James Franco : il ne joue que cinq minutes dans ce Sexe, mensonges et vampires (titre qui ressemble à ce que l'on dirait si l'on nous demandait celui du film de Steven Soderbergh, avant notre café du matin... Cette VF ressemble davantage à un lapsus à moitié réveillé qu'un vrai titre). Qu'on se le dise : oui, cette affiche est aussi racoleuse que les scènes torrides totalement gratuites entre les adolescentes (de l'érotisme bas de gamme), et le téléfilm qui se cache derrière n'a rien à vous offrir. Le casting d'inconnues au bataillon (pour notre part) n'est pas une surprise lorsqu'on constate le niveau de jeu d'acteurs assez affligeant, l'intrigue qui est de protéger la jeune innocente des crocs des vampires qui veulent la transformer, mais qui,

On a raté un épisode ? Ne pouvait-elle pas continuer de vivre normalement ? Pour un film qui cite (et se moque) de Twilight, on pense que le sujet aurait dû être su (il s'agit du cœur de cette saga, indépendamment du crédit qu'on lui donne). On ne sera pas moins outré de la fin inexistante proposée à la dernière seconde : le problème n'est absolument pas résolu, puisque

On nous laisse là-dessus, merci, rideau. On ne demandait pourtant rien de plus simple que de les laisser gentiment morts, comme ils l'étaient à la scène précédente... Vraiment, rien ne peut justifier que vous vous infligiez ce téléfilm au titre de "lundi 6h du mat' sans caféine", au scénario risible (qui pointe du doigt Twilight et n'en retire rien...), à la fin incompréhensible de mauvais goût, et à son James Franco seulement présent sur l'affiche. Mention aussi à la radinerie sur le faux-sang : on comprend qu'elles ont soif, avec le peu de sang qu'on voit passer... Vous voulez pas du café, plutôt ?