Il n'y a pas d'autres mots que : LA claque ! Je connaissais bien évidemment le film "Suspiria" de 1977 réalisé par Dario Argento, étant mariée avec un fanatique de ce film mais de mon côté j'étais bien moins accro (ne me jetez pas des pierres). Pour autant, après le visionnage de la bande annonce de ce remake (qui est plutôt une relecture tant il s'éloigne de l’œuvre originelle), j'ai eu follement envie de le découvrir. Quelle riche idée !
Comment parler de "Suspiria" 2018 sans trop en dévoiler et surtout en arrivant à brosser l'ensemble des thématiques abordées ? Rude exercice tant il est à part dans le cinéma actuel. Attendez-vous à être chamboulé. Que vous l'aimiez ou non, aller voir "Suspiria" c'est vivre une expérience. Le Cinéma avec un grand C, c'est ça, une véritable œuvre d'art où tout est léché, absolument bien calibré et fonctionnant à merveille. Une toute petite chose m'a un peu gênée mais j'y reviendrai dans l'article.
1977, centre de Berlin, une académie de danse. Le lieu quasi vivant où tout ou presque se passe. Entre les 4 murs de ce bâtiment, une allégorie de la vie, un microcosme culturel, féministe et surnaturel. Suzie est une danseuse exceptionnelle, venant des Etats-Unis pour intégrer la troupe. Impressionnante dans ses expressions corporelles (amateurs de danse contemporaine, vous allez vous régaler, les choré sont saisissantes), elle va très vite prendre la première place du ballet orchestré par une Tilda Swinton une fois de plus magnétique. Mais cette bâtisse est bien plus que le berceau d'un lieu d'expression corporelle. Des forces obscures sont à l’œuvre et les pensionnaires ne sont pas seulement habitées par la danse....
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