"The Impossible" : trop d'émotion, tue l'émotion
Et voilà ! Un film de plus dans la liste des films réalisés juste pour pouvoir coller « d’après une histoire vraie » sur l’affiche, et en plus de cela, c’est un film catastrophe, genre que je n’apprécie pas particulièrement … Pourtant, c’était confiant que j’allais voir ce film mais ce qui a tué mon enthousiasme, c’est la surenchère d’émotions toutes les cinq minutes. « The Impossible » est fait pour vous faire pleurer, voilà tout ! La musique de Fernando Velázquez est prévisible et utilisé au moindre petit moment d’émotion, et encore une fois n’est présente que pour vous faire pleurer. Il faut avouer, qu’à défaut d’être d’une intensité et d’une émotion folle, la reproduction du cataclysme, en lui-même, est bien faite. Les acteurs font le strict minimum et alimente, avec leurs jeux et leurs dialogues niais, cette envie du film à nous faire pleurer toutes les cinq minutes. Seul, Naomie Watts s’en sort avec les honneurs et livre une très belle performance, mais malheureusement, cela ne sauve pas le film. Alors oui, au bout d’une heure et quarante-sept minutes, on fini par être touché par le courage de cette famille mais est-ce là le seul intérêt du film : faire tout (et n’importe quoi) pour faire pleurer les spectateurs toutes les cinq minutes à n’importe quel prix ? Je ne crains que oui.
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