Great bald of fire
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le 1 juin 2012
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Jeu de Rockstar Vancouver, Rockstar Games et Take-Two Interactive Software (2012 • PC)
Max Payne 3, un jeu fait sur le tard afin de rattraper un peu les blockbusters du début de cette décennie. Et franchement, même avec ce laps de temps écoulé entre sa sortie et ce test, le jeu n’a pas perdu de sa superbe.
Il faut avouer que je n’attendais rien de lui, c’était juste un petit titre que j’ai pris pour me faire plaisir, afin de fêter cette fin d’année de cours fastidieux, et d’inaugurer ma nouvelle souris. Et quoi de mieux qu’un jeu nerveux bourré de gunfights pour éprouver un périphérique tout neuf, hum ?
Ainsi, après deux opus où notre héros s’est vu traîné dans la boue, et tomber plus bas que terre, trahi mainte fois, qu’advient’il de lui dans celui-ci ? Bah maintenant il a une bonne gueule !
L’aspect technique est plus que convenable malgré une évolution assez importante des visuels avec l’arrivée des « Next-Gen » de ces dernières années. Tout n’est pas parfait, par moment les arrière-plans sont très statiques et manque de vie, rendant Sao Paulo très factice, et l’instant d’après nous sommes face à un panorama bourré de détails.
Bon et pour chipoter, parfois le clipping d’ombre est déconcertant. Mais le tout tourne très bien avec un framerate relativement stable et toujours au-dessus des 40 images par seconde en ultra MSAA X2, malgré une configuration quelque peu faiblarde. C’est donc une bonne surprise, puisque Rockstar Game a tout de même la très mauvaise manie manifeste de faire transposer leur jeu sur PC par leurs stagiaires, enfin, ce n’est qu’une de mes théories sur le sujet.
D’un point de vue jouabilité, c’est jouissif dans un premier temps, retrouver les Bullet Times dans des gunfight bien corsés, c’est clairement du bonheur. Les missions passent, se suivent et se ressemble, jusqu’à la fin de la 2e partie et toute la 3e chapitres. Ça devient laborieux. Les environnements sont surchargés d’éléments de décors, les opposants nous assaillent dans tout les sens. Bref, ça devient sacrément brouillon ! Les plongeons deviennent une corvée, car Max se prend tout sur son passage, et se retrouve à peu près aussi jouable qu’un Octodad, il adopte des poses improbables, se tord dans tout les sens, se relève pour retomber, car il est a cours de vie et ainsi de suite. C’est assez désagréable. De plus, lors de phase de survie, il arrive régulièrement qu’un morceau de décors bloque tous nos projectiles, rendant l’action impossible à réaliser, pour se terminer sur une mort assez peu glorieuse. Quand, bien entendu, ce n’est pas une attaque par derrière tournant la caméra et le viseur, mais pas l’arme, se traduisant juste par une mort plus longue et risible…
Du coup, niveau jouabilité, bah même si c’est plaisant en premier lieu, elle montre très vite ses limites. Même si ça reste burlesque de voir un ex-flic quarantenaire faire la grenouille en slow-motion. A tel point qu'on passe plus de temps dans les airs que qu'au sol !
Mais nous n’avons cure de tout ça, là ou Max Payne 3 se démarque, c’est bien pour sa narration !
Bien que l’histoire soit assez peu originale au final, toute la narration avec la voix off de Max qui nous relate tous les faits et éléments rajoute une ambiance monstrueusement plaisante ! Le style et la mise en scène donnent un aspect très comics aux cinématiques. Et la narration de Max permet de ne pas avoir un seul blanc dans la progression de l’histoire, jamais le jeu ne nous laisse avec un blanc, soit en laissant le protagoniste interagir avec ses comparses, soit en le faisant réagir avec son environnement, ou bien en lui faisant dire de bouger son arrière-train au joueur, tout en restant dans le ton de l’histoire et en relation directe avec l’avancement.
Du coup Max Payne 3 fait partit de ce jeu que l’on fait d’une traite, sans s’en rendre compte, qui est savoureux de bout en bout et qui ne perd jamais son souffle. Et le tout, dans le respect de ses aînés ! Que c’est beau !
Créée
le 1 juil. 2015
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