Jackpot !



Note : Cette critique est écrite par une personne non-gameuse et se basera uniquement sur un Let's play du jeu vidéo. Vous pouvez retrouver les critiques des autres opus sur mon profil.


L'histoire est une préquelle à Devil May Cry 1 et 2 et se passe 10 ans auparavant.
Dante, qui souhaite empêcher son frère jumeau Vergil de rouvrir la porte des démons pour récupérer les pouvoirs de feu leur père Sparda, se lance à sa poursuite dans la Tour Temen-Ni-Gru qui a notamment infestée la ville de démons en tout genre.
En route il fait la rencontre d'une étrange jeune fille qui cherche un moyen d'éradiquer tous les démons et veut donc pour cela grimper au sommet de la tour.
Dante, avec l'aide indirecte de la jeune fille qui préfère avancer seule, va donc tout faire pour refermer le portail que son père avait déjà scellé autrefois et tenter de raisonner la seule famille qui lui reste.



Une histoire enfin développée



Contrairement à Devil May Cry 2 qui n'avait aucune incidence dans l'histoire, Devil May Cry 3, lui, développe ce qui fait que Dante est devenu ce qu'il est aujourd'hui.


Le jeu revient notamment sur son enfance et sur sa relation avec son frère, bien que le tout reste malheureusement assez survolé, la faute à un jeu préférant se concentrer comme toujours sur le côté action.


Mais en contrepartie on a un scénario vraiment travaillé avec une histoire peut-être pas révolutionnaire mais qui se suit avec beaucoup d'intérêt, les mystères introduits et les quelques plot twist faisant leur effet.
La mise en scène et les cinématiques sont également bien plus nombreuses dans cet opus et surtout beaucoup plus travaillées désormais.


Et on prend bien évidemment son pied avec les différents combats contre les démons ou même Vergil qui sont vraiment inventifs.


Une histoire donc très satisfaisante dans l'ensemble bien qu'on aimerait voir certains détails plus approfondis mais le reste se suffit largement à lui-même, surtout en comparaison des deux précédents opus de la franchise qui restaient extrêmement linéaires au final.



Des personnages Rock'n'roll



Il faut dire que les nouveaux personnages donnent le ton !


Vergil est l'antagoniste "rival" classique du héros : en tout point différent de son frère, il est pragmatique, avide de pouvoir et sans états d'âme, ne laissant aucune place à l'erreur. En ça, il en ressort un personnage peut-être un peu trop sérieux mais très charismatique, dommage que ses motivations ne soient pas plus développées que ça en revanche.


Son acolyte, Arkham, est un méchant plutôt bien développé. On doute de lui jusqu'à la fin.


Lady, la jeune fille rencontrée par Dante, est assez dure d'approche mais devient plus sympathique vers la fin du jeu, ce qui prend quand même relativement de temps mais elle change de Trish et Lucia avec sa personnalité assez sauvage.


Dante quant à lui est égal à lui-même mais en pire ! En effet, Devil May Cry 3 insiste lourdement sur un côté déjanté assez poussé voir même un peu kitsch, Dante en devenant le parfait représentant avec sa grande gueule et son style plein de démesure totalement assumée, une sorte de mix entre Jean-Claude VAN DAMME et Chuck NORRIS mais avec la classe et l'âme Rock'n'roll en plus !



Un gameplay bourré d'action



Cet opus, tout en conservant l'aspect gothique des anciens jeux, met ainsi beaucoup plus l'accent sur l'action. Ça pète de partout (encore plus qu'avant) avec pleins de nouvelles armes et une forme démoniaque, mais surtout on peut choisir un Style spécifique pour chaque nouveaux chapitres (certains sont basés sur le combat rapproché, d'autres sur les combos, etc.), de quoi varier les affrontements même si l'on regrette de ne pas pouvoir alterner quand on en a envie, le Style choisi ne pouvant plus être modifié avant d'avoir terminé le chapitre en cours. Le niveau de difficulté est par contre assez élevé et a d'ailleurs été un peu réajusté dans les éditions qui ont suivi mais le joueur peut choisir ce qu'il préfère en fonction de l'expérience de jeu qu'il recherche. On note aussi la possibilité de contrôler Vergil, ajout assez sympa là encore.


Le level design quant à lui est à l'image des boss, c'est à dire hyper varié. Il reprend tout ce qu'il se faisait de bien dans Devil May Cry 1 avec des mécaniques plus souples, des bonnes animations et le niveau graphique de Devil May Cry 2. On regrettera peut-être une deuxième partie de jeu avec des zones qui se ressemblent un peu trop mais les petites énigmes sont là pour rendre le tout un peu plus ludique.


L'OST est toujours dans la même veine avec ses sons à la fois gothique et électro très cools.


Graphiquement en revanche, sans être moche, ce n'est pas incroyable on va dire. Le jeu est suffisamment beau pour ne pas piquer les yeux mais rien de transcendant pour autant. De même je suis moins fan des chara design dans l'ensemble, en revanche les monstres et les armes sont assez sympas. La Tour Temen-Ni-Gru est assurément moins classe que ne l'était le Manoir de l'île Mallet mais définitivement plus vivante et dans le ton que les zones industrielles sans âme de l'île Vie de Marli.


L'OST est toujours dans la même veine avec ses sons à la fois gothique et électro très cools.


Graphiquement en revanche, sans être moche, ce n'est pas incroyable on va dire. Le jeu est suffisamment beau pour ne pas piquer les yeux mais rien de transcendant pour autant. De même je suis moins fan des chara design dans l'ensemble, en revanche les monstres et les armes sont assez sympas. La Tour Temen-Ni-Gru est assurément moins classe que ne l'était le Manoir de l'île Mallet mais définitivement plus vivante et dans le ton que les zones industrielles sans âme de l'île Vie de Marli.



Devil may cry... with joy



Devil May Cry 3 était littéralement attendu au tournant après l'échec critique unanime qu'avait été Devil May Cry 2, manquant carrément d'enterrer définitivement la licence.


Et on peut dire que le succès est total, Devil May Cry 3 étant un pur retour aux sources mais avec tout ce qui se fait de mieux avec le changement de console.
Le jeu est explosif, varié, beaucoup plus long, et apporte de nouvelles choses dans l'univers comme dans les mécaniques. Il est même généralement considéré comme le meilleur opus de la saga par les fans.


Bref, si le diable pleure, c'est très certainement de joie cette fois-ci !

DuotakunoSora
8
Écrit par

Créée

le 13 déc. 2021

Critique lue 44 fois

Duotaku_no_Sora

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