J'étais plutôt méfiant au début. L'intro m'explique que les méchants russes communistes sont en train d'envahir la planète et que le dernier bastion de la liberté (les Etats-Unis d'Amérique) redoute une attaque imminente. Le héros, plombier de son état, ne croit pas à toutes ces balivernes (le sot !), et pourtant, alors qu'il réparait le lavabo, débarquent dans l'appartement des russes communistes (on les reconnaît à leurs toques arborant une étoile rouge et leurs longs manteau). La mine patibulaire et l'accent méchant, ils capturent tout le monde, sauf vous qui arrivez à vous enfuir. Dehors, c'est le bordel, il y a des tanks, des gens qui courent dans tout le sens, et surtout, DES RUSSES ! Bien vite, l'union de rebelles se créer au nom de la liberté, habilement planqué dans les égouts afin que les russes ne les voient pas (comme les tortus ninjas). Ouai...Ok ! C'est digne de Roland Emmerich. A partir de là, on se dit que c'est une putain de daube, normal. Mais vu que c'est fait par les créateurs d'Hitman, on essaie tout de même. Et finalement, il s'avère que c'est excellent. En gros, le jeu est un tps où on peut commander une petite troupe de rebelles pour nous aider dans des niveaux non linéaires que l'on choisit dans l'ordre qu'on veut, en sachant qu'un ordre peut s'avérer beaucoup plus judicieux qu'un autre. On se ballade donc dans New York qui est devenue un perpétuel champ de bataille. On récupère des armes, on bute des ennemis de la liberté, on accomplit des petites missions pour gagner en charisme ce qui nous permet de pouvoir commander plus de rebelles à la fois. Une fois qu'on en a recruté, ils nous suivent. On peut alors soit leurs demander individuellement de nous suivre, d'attaquer une position, ou d'en défendre une. Surprise, leurs IA est très bonne ! Ils se mettent à couvert, ils peuvent vraiment descendre les ennemis, ils nous couvrent... Vraiment du bon boulot. Ils peuvent être blessés, agonisant au sol. On peut alors leurs donner un kit de soin, et hop ça repart. A part les petites missions annexes qui vont surtout consister à détruire des héliports, les niveaux se terminent en hissant un beau drapeau américain à la place de l'hideux drapeau rouge communiste. On se demande ce que ça peut bien foutre de changer un drapeau, genre, petroiska, l'ennemi américain a mis un drapeau américain à la place du notre, vite, fuyons, nous voilà bien kaputoiska ! M'enfin bon, toujours est il que parmis les méchants russes se cache bien évidemment un méchant encore plus méchant : Ainsi, Ivan Ivanovitch (un truc comme ça) sera un peu le méchant du jeu, ainsi que la présentatrice de TV russe qui a envahit le plateau américain: Nikita petraosky (ou un truc comme ça).


En fait, dans Freedom fighters, on est un peu dans le délire permanent. C'est la catharsis de la beauferie américaine dans toute sa substantielle moelle. Je contrôle Christopher Stone dans une mégapole américaine, il fait nuit, il y a de la neige sans doute amenées là par les russes, il y a de la musique méchante chanté par ces derniers, et moi, je mords à pleine dents dans un hamburger Casino réchauffé au micro onde au nom de la liberté. Je suis littéralement hypnotisé. Freedom fighters, c'est un truc créé sans aucun complexe par des cerveaux qui subit des années de série et de films débiles américains. Heureusement, il y a une ou deux touche d'humour pour nous faire comprendre que tout ça, c'est pour rigoler, mais bon, ce n'est pas ça qu'on retient, tellement il manque de ces petits trucs qui nous font comprendre que c'est de la grosse déconnade. Attention, je ne dis pas que c'est mauvais. Bien au contraire, il faut prendre l'univers de freedom fighters pour un gros délire, qui accompagne très bien un tps d'excellente qualité avec sons système de rebelle à commander et au level design vraiment génial. Le seul reproche à faire est les gunfights qui manquent parfois un peu de pêche (il faut un bon nombre de balle pour tuer un ennemi). Ha, il y a aussi la fin qui pue pas mal, mais bon. C'est rien à coté de l'excellente qualité du titre. Si je vous le conseille ? Plutôt deux fois qu'une !
leo03emu
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le 22 nov. 2010

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