Dommage !

Y avait beaucoup d'attentes pour NeverWinter Nights, et globalement, il ne s'est pas avéré les respecter. A sa décharge, on peut dire qu'il souffrait d'être sorti relativement peu de temps après de très, très bons jeux de rôle sur PC.

Aujourd'hui, on constate que c'est moche. Les graphismes ont super mal vieilli, environ dix fois plus vite que ceux de BG - moi, pas objective ? nan mais là, la direction artistique l'emporte côté BG, j'espère que vous en conviendrez - et de KotOR, qui a au moins le mérite d'animer les visages de ses personnages et d'avoir des décors relativement lisses et divers. Et puis Star Wars quoiiii... hem.

En revanche, ô mes aïeux, Jeremy Soule, je vous aime. Je suis en train en ce moment même d'écouter la musique d'Eauprofonde (extension Hords of the Underdark) et j'en ai des frissons. Pas aussi beau que son travail sur Icewind Dale, mais il a pondu des pépites sur cet opus.

Le scénario est honnête, manichéen, sans plus. Je n'ai fini la campagne solo qu'une fois ; on s'amuse beaucoup plus avec l'éditeur Aurora, qui permet de créer sa propre campagne (ou son propre bac à sable sanglant) qu'avec le jeu de base. De quoi bien se marrer. Mon frangin dracophile (s'entend, bien sûr, son amour pour les massacres de dragons) avait créé une vaste plaine remplie, d'un côté, de gentils dragons métalliques alliés au joueur et en face, de méchants dragons de couleur avec un dracoliche au milieu, qui voulaient lui faire la peau. L'orgie que ça a été.

Mais bon... rendez-moi la 3D isométrique et mes équipes de PNJ charismatiques. J'ai abattu NWN une fois, et je doute de recommencer.