Réédition : Spyro plus diversifié que jamais (SensCritique ne sait pas gérer ses doublons)

Tandis que le premier Spyro posait le personnage et ses capacités et que le deuxième opus approfondit ce concept, on était en droit de se demander ce qu’allait apporter ce troisième volet. Et bien, ce que je peux vous dire, c’est que le troisième Spyro est le meilleur de toute la franchise (opus précédents et suivants inclus). Spyro 1 et 2 furent de véritables succès commerciaux sur la PlayStation 1, alors Insomniac Games renchérit et développa un troisième jeu, Spyro : Year of the Dragon. Le jeu sortit très peu de temps après le second, moins d’un an car cet épisode est sorti en 2000 en Europe, contre 1999 pour Spyro 2. Pour rappel, Spyro est un jeu de plate-formes / aventures dans un monde colorée et mignon où des dragons existent. Dans ce jeu, nous contrôlons donc Spyro (AH BON !), mais pas que !!, dans une nouvelle aventure. Dans ce troisième opus, le périple se passe à travers les Mondes Oubliés, après que 150 œufs de dragons ont été volés par une sorcière, une lapine blanche, nommée Bianca, et 3 sbires. La sorcière disperse les oeufs dans différents mondes et envoie des rhinos les protéger. Spyro, Sparx et Chasseur sont envoyés dans un trou les menant aux Mondes Oubliés pour trouver les voleurs et ramener les œufs. Pendant la recherche des œufs, Spyro découvre un monde anciennement habité par les dragons, depuis longtemps abandonné et oublié. Durant ces péripéties, Spyro va revoir Richard ou Gros-sous, et va rencontrer des alliés tels que Sheila la kangourou, le sergent Byrd, un pingouin militaire résistant, Bentley un yeti des neiges (et non une tortue verte sur fauteuil roulant comme dans Sly) et enfin l’Agent 9, une sorte de singe de laboratoire. Ces 4 nouveaux alliés pourront être joués dans des niveaux qui leur sont spécialement consacrés.

Le jeu se découpe en différents mondes ayant pour chacun des caractéristiques et ambiances différentes. Dans chacun des mondes, nous retrouvons différents niveaux accessibles via des portails présents dans les mondes. Et à l’inverse des précédents jeux, il n’y a pas que les mondes et niveaux qui sont diversifiés, dans cet opus, Insomniac a revu sa formule et on ne ressent quasiment plus de répétitivité. En effet, on oscille entre des niveaux classiques, des niveaux contrôlés par un des alliés de Spyro, chacun des alliés a des spécificité de gameplay différents, des niveaux en Skateboard (que j’ai personnellement détesté), des niveaux de vol (largement mieux que dans les précédents jeux), des niveaux aquatiques et enfin d’autres niveaux ayant un gameplay différent (comme une vue FPS). Clairement, dans ce jeu, la répétitivité n’est plus présente. Je vais revenir sur certains types de niveaux, premièrement, les niveaux de Skate, j’entends que beaucoup de joueurs ont apprécié ces séquences de gameplay, personnellement, je les ai détesté, à cause de leurs problèmes et bugs de collision extrêmement gênants, sans compter la bonne vieille caméra de PS1 bien chiante. Ensuite, les niveaux sous l’eau ont une maniabilité assez dérangeante, de plus, à l’instar des niveaux de Skateboard, la caméra est insupportable. Tiens, en parlant d’elle, elle représente très bien ce que je déteste dans les vieux jeux PS1, une caméra a la ramasse qui reste bloquée et qui par moment nous pose de sérieux problèmes. Autre point améliorant la répétitivité, dans la plupart des niveaux, on a une ou des zones bonus supplémentaires avec des gameplay différents. C’est vraiment bien pensé et j’ai beaucoup apprécié le gameplay qui se renouvelle du jeu. Malheureusement, que ce soit les ennemis ou la façon dont les niveaux sont construits, le jeu est beaucoup trop facile. Enfin, à la différence du 1er qui ne possédait pas de réels combats de boss, nous avons comme dans le deuxième opus de réels boss avec des barres de vie et différents patterns.

Malgré sa grande facilité et les quelques problèmes de caméra cités précédemment, le jeu a de véritables bons points. Pour commencer, sa bande-son / bande-originale est tout feu tout flammes, elle est vraiment entraînante et colle très bien avec le jeu et son ambiance. Son deuxième atout est sa VF, le jeu dispose d’une excellent VF. Ensuite, ses graphismes, que ce soit à sa sortie sur PS1 ou sur PS4, le jeu est réellement beau, avec des couleurs qui titillent notre petite vue d’humain. Dans Spyro 1, j’avais reproché au jeu de n’avoir pas de cinématiques, chose corrigée dans le deuxième et dans ce troisième jeu avec d’excellentes cinématiques pour faire avancer l’histoire. Malheureusement, le manque de sous-titres dans les dialogues du jeu rend, pour les malentendants, l’écoute et la compréhension des dialogues assez compliqués, ce problème est également présent et non-corrigé dans les 2 premiers jeux de la trilogie. Enfin, sachez que personnellement, je trouve l’histoire très banale, mais bon cela convient très bien pour un jeu à destination des plus jeunes.

Pour finir, que ce soit sur PS1 ou sur PS4, notre petit dragon violet favori fait effet sur les gamers et on parcourt avec plaisir ce dernier opus de la trilogie originelle, qui malgré sa courte durée de vie, mais qui reste plus longue que les autres jeux de la trilogie (environ 9h30 pour terminer le jeu et 11h30 pour le faire à 100%), est une des grande pépite de la PlayStation (PS1).

Points Forts

Pouvoir cramer le cul de Richard (ou Gros-Sous) à la fin du jeu

• Spyro, ce magnifique dragon violet
• Un joli jeu, autant sur PS1 que sur PS4
• Un jeu pleins de belles couleurs
• Une excellente VF
• Une bande-son encore et toujours tout feu tout flamme
• Zones et niveaux aux univers différents et diversifiés
• Des mini-niveaux bonus dans chaque lvl
• De vraies cinématiques racontant l’histoire du jeu
• Un jeu très diversifiés en terme de gameplay
• Pouvoir jouer avec les 4 alliés de Spyro et pouvoir même contrôler Sparx la libellule dans des niveaux dédiés
• De vrais boss ...

Points Négatifs

• ... mais qui restent finalement assez simples à battre
• Un jeu beaucoup trop court : à peine 9h30 pour le terminer et 11h30 pour son 100%
• Quelques gros problèmes de caméra
• Les niveaux de skate (je les haïs) et aquatiques ne sont pas forcément géniaux
• Un jeu encore et toujours beaucoup trop facile
• Une histoire très / trop classique
• Pas de sous-titres

Pour conclure, ce jeu a terminé la trilogie initiale développée par Insomiac Games. Ce dernier opus est bien meilleur que ses prédécesseurs, c’est pour cela que j’attribue à mon animal violet préféré, Spyro, que j’ai découvert sur PS1 et que j’ai redécouvert sur PS4 un 9/10 pour ce génial troisième opus.

PS : La mouture PS4 dispose de trophées et d’un platine pour ce 3ème volet, trophées simples à faire tomber.