Si un jour on m'avait dit que je prendrai mon pied avec un Tomb Raider...

j'aurais surement explosé de rire.

Lara Croft, à mes oreilles ces deux mots résument la maladie qui ronge les jeux vidéos depuis plusieurs décennies maintenant: le marketing du mâle primaire adolescent débile et libidineux.

Cette pseudo bimbo mal modélisée (non mais même pour l'époque ses traits étaient grossiers).

Représentante intronisée de la culture JV, exhibée dans des pubs pour bagnoles ou des couvertures de médias grand public pour le bonheur des beaufs génération Playstation/Fifa/tomb raider...

Et tout ça pour une série de jeu franchement plus que moyens..

Mais voici le temps d'un reboot (encore un) et après la surprise DMC, voici la bombe Tomb Raider.

Le début du jeu commençait pourtant assez mal avec cette séquence que l'on avait déjà beaucoup trop vu et surtout bourrée de QTE toujours aussi pénibles.

Heureusement le jeu s'ouvre rapidement sur autre chose, à la croisé d'un Uncharted (le 2 surtout), d'un metroid mais aussi un peu de Resident Evil 4.

Je crois que dans la médiocrité des productions actuelles, j'avais oublié le plaisir qu'on pouvait ressentir à jouer à un jeu vidéo et à explorer son environnement.

Ici, pas de temps morts, les séquences d'action ultra rythmée s’enchaînent avec des phases d'exploration plus reposante mais tout aussi éblouissante grâce à un magnifique level design que l'on pouvait craindre en sachant que l'aventure ne quitterait jamais l'île (coucou Lost).

Même si le scénario ne révolutionnera pas l'histoire du jeu vidéo, cet opus marque définitivement une nouvelle étape dans l'histoire de Lara Croft et moi je n'ai qu'une crainte, devoir lâcher mon pad bientôt car j'arrive au boût de l'aventure et des bonus annexes...