500 milliers de Critiqueurs et moi, et moi et moi ou Une promeneuse plus si solitaire...

Annotation :

A tout seigneur, tout honneur !
Ouvrons le bal avec pphf, mais pas en fanfare, je vous préviens, ce serait plutôt un requiem..

La critique la plus désespérante (désespérée?)
La plus politique (ceci expliquant cela).
La plus d'actualité:

"De la liberté du renard libre dans le poulailler libre"- pphf
https://www.senscritique.com/film/En_guerre/critique/169882257

"En Guerre est un film radical. C'est aussi un film sur le langage, sur la communication. Sur la communication impossible et la mort du langage."

Annotation :

La plus "subjective"
Pour l'angle d'attaque et la sincérité.

"La force du symbole"- Shania Wolf
https://www.senscritique.com/film/Le_Garcon_et_la_Bete/12995553

"Je voudrais vous parler de cette représentation terrible, glaçante dans sa justesse en même temps que sa poésie, de ce vide monstrueux que l'on ressent au fond de soi quand l'on se sent abandonné, et qui dévore tout.
[...] O Christ how I hate what I have become !"

Annotation :

La plus "feel good", enfin "feel" tout court

"La banalité du bien"- Shania Wolf
https://www.senscritique.com/film/Belgica/critique/84519590

"...je voudrais exprimer ici une reconnaissance rare envers ce qu'il m'a été donné de voir et d'éprouver durant ces deux heures de temps : je me suis sentie là. Et j'ai aimé le monde, mon monde pour une fois..."

Annotation :

La plus désillusionnée

"Playground Love"-Blacktide
https://www.senscritique.com/film/La_Ronde/critique/107177054

"...l'Homme reste ce cœur volage, cabriolant autour de ces grandes vérités, qui nous échappent et nous modèlent .Un Amour se dérobant au pouvoir destructeur du temps, pour se perpétuer dans la nostalgie d'une éternelle mélodie : celle du va-et-vient entre les amants d'un jour et l'ivresse des corps."

Annotation :

La plus "haïkuienne"
(même si l'auteur a depuis lors "renié" le film, le texte reste immortel et mérite le Panthéon donc !

"Cupcakes, bulldog et...perfection"- CableHogue
https://www.senscritique.com/film/Paterson/critique/113511836

"Paterson se borne à habiter ce qui est, tel un corps inerte mû par la seule force des choses. Il est de ceux qui projettent-en tant qu'il façonne le monde à l'aune de son intériorité- mais ne se projettent pas- au sens où sa vie est un perpétuel présent, allégé de toute attente, de tout projet"
"...l'espace restreint de la vie ordinaire est une respiration permanente : il ne cherche pas à s'extraire de cette ossature rigide, mais par sa nature et son caractère, vient l'assouplir de l'intérieur".

Annotation :

La plus Baudelairienne !
Ben, du coup restons en Poésie...

"El 26 de Julio"- Shania Wolf
https://www.senscritique.com/film/Eva_ne_dort_pas/critique/87884205

"En un sens, c'est un destin qu'on a confisqué à présent qu'il n'y a plus de vie pour l'habiter. Autour de sa beauté morbide qui rayonne doucement, les vivants s'agitent, charognards se disputant les miettes de cette éternité qui leur est inaccessible. Là où la mort est certaine et paisible, la vie est confuse et égoïste."

Annotation :

La plus "Orsonienne"
(même s'il n'y a pas de boule à neige dans ce film !)

"Boule à neige (rouge)- Thekla
https://www.senscritique.com/film/Crimson_Peak/critique/143234334

"Il y a un chien dans ce film. Il y a un fauteuil roulant. Ce film utilise des photos dans sa narration. C'est fou le nombre de problèmes qu'on peut résoudre avec une pelle. Et il y a de jolies dames avec de belles robes, et des mariages et des enterrements et ..."

Annotation :

La plus débridée, enjouée...détaillée.

'On connaît la chanson' visuel; 'Le Transporteur' chantant - Pierre Amo
https://www.senscritique.com/film/Baby_Driver/critique/62967049

"J'aime que le corps et la gestuelle des acteurs deviennent synchrones avec la musique...
...Les paroles des chansons, synchrones avec le visuel : au moment du deuxième " Now come on baby" de la scène des 4 cafés, il passe à côté d'un poteau sur lequel y'a un flyer visible à cet exact moment / on peut lire " come on baby"

Annotation :

La plus "couillue"

"Le monde se divisait en 2 catégories" - Ze Big Nowhere
https://wwwsenscritique.com/album/Rage_Against_the_Machine/critique/22687604

"Quand j'étais au collège, le monde se divisait en 2 catégories, mon pote."

(Je n'en dirai pas plus, pas de spoil...)

Annotation :

La plus "eighty".

"Dans la gueule du look" - pphf
https://wwwsenscritique.com/film/Diva/critique/20737454

"Car le film illustre assez bien cette constante postmoderniste de fusionner, de confondre culture populaire et culture élitaire. Et le choix du thème n'est peut- être pas si anodin : l'opéra magnifié, mais avec les moyens de la pub, du clip musical, des couleurs vives et du pop art..."