Il faut reconnaître que ces films mettent mal à l'aise

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Le classique (quasi) systématiquement toujours cité en premier quand on aborde le sujet des films choquants. Vu à 20 ans et jamais revu depuis, la séance ayant été particulièrement perturbante pour le jeune novice encore innocent que j'étais. Encore aujourd'hui, il reste le seul film dont j'ai failli couper la projection tellement j'étais scandalisé par le spectacle. Et c'était ce que voulait me faire ressentir le maître Pasolini.

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Méconnu d'un bien grand nombre et pourtant on a affaire là à l'une des plus violentes descentes aux enfers vues dans le cinéma. Noir, sans espoir et d'un haut niveau de violence tant graphique que psychologique, Pandemonium ne laisse personne indifférent. Certaines scènes restent encore aujourd'hui assez hard. Hélas, il est très difficile à trouver en physique. Vous aurez plus de chance sur Internet.

PS1 : il porte aussi le nom de Shura qui est la sphère de la jalousie et de la haine de l'Enfer bouddhiste (tout un programme)
PS2 : c'est mon film préféré (je vous ai dit que j'étais masochiste)
PS3 : ceux qui veulent checker ma critique sont les bienvenus

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Vous cherchez le film de guerre le plus désespéré et noir qui soit ? Alors remerciez Kon Ichikawa qui vous entraînera dans une histoire que vous n'oublierez pas de sitôt. Exit les fresques héroïques, les débarquements et autres débilités divertissantes. La guerre, la vraie se passe ici.
Le critique du New York Times s'est adressé en ces termes : "Je n'ai jamais vu un film aussi macabre et physiquement répulsif. C'est constamment putride et rempli de dégradation et de mort au point que je doute que l'on puisse regarder ce film sans être un peu malade". L'ironie est qu'il l'aura qualifié de très bon film.

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Film jadis perdu qui aura fortement fait parler de lui, au point d'alerter le gouvernement australien sur un certain sujet dont je vous laisse le """plaisir""" de découvrir. Un must have en son genre.

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Je n'en attendais pas vraiment grand chose, si ce n'est que j'étais content de m'attaquer à la filmographie de Lev Koulechov qui est l'un des fondateurs de l'Ecole Soviétique. Et contre toute attente, j'ai été face au film muet le plus perturbant qu'il m'ait été donné de voir. Une atmosphère sombre et macabre, la folie et une Aleksandra Khokhlova dont les gros plans sur son visage terrifié ne risquent pas d'être oubliés.

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C'était obligé de le retrouver dans cette liste. Ceux qui l'ont vu confirmeront le fait qu'il fallait avoir des couilles pour créer un truc pareil. Son sujet glaçant, son personnage principal d'anthologie et un finish qui restera dans les annales du cinéma.

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Autre grand classique souvent cité. La plongée dans l'esprit dément (pléonasme vous me direz) d'un psychopathe. Ce fut une très mauvaise idée de le voir jeune. Encore aujourd'hui, je n'ai jamais osé le revoir. Et pire encore, c'est un très bon film à mes yeux.

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Un sujet immoral et révoltant traité de main de maître et basé sur des événements passés. L'être humain est décidément fascinant dans son inventivité cauchemardesque.

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On cite souvent "L'étrangleur de Boston" mais personnellement, cette oeuvre bien moins connue de sa filmographie est celle qui m'a le plus dérangé. On tient là l'un des plus terrifiants serial-killer vus sur écran.

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Cette liste n'aurait pu être valable sans ce faux documentaire difficilement regardable vu le niveau troublant de réalisme. Idéal à visionner en cette période d'ailleurs !

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Je ne saurais pas vous dire mais je me suis senti mal devant ça. Encore une fois, quand l'ambiance est travaillée, c'est bingo pour m'atteindre.

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Il fallait qu'il s'y retrouve. Une excellente critique du voyeurisme, de l'attrait de la violence et du pouvoir de l'image. Un des plus grands méchants de l'histoire du cinoche.

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Calvaire porte très bien son nom et a une certaine importance à mes yeux car il est le premier film à m'avoir mis en PLS. Vu à 16 ans, directement supprimé de mon disque dur arrivé au générique de fin, malade par ce que je venais de voir. De l'eau a coulé sous les ponts depuis mais il reste toujours aussi dérangeant.

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Lui aussi est un incontournable de tout top dédié aux films chocs. Doté d'une réputation très sulfureuse, les critiques ciné (souvent à la ramasse concernant les films d'horreur) n'ont pas manqué de s'acharner dessus, tandis que certaines soulignaient la critique au vitriol du journalisme sensationnaliste. En 2022, on ne peut qu'acquiescer !

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Quand le Japon s'attaque au sujet du racisme, et en particulier Nagisa Oshima, ça donne ça : une oeuvre noire, malsaine, frontale et moralement abjecte. On est loin des daubes moralisatrices qui vous étalent des litanies insupportables pour vous dire que le racisme c'est pas bien.

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Ne vous en faites pas, je ne l'ai pas oublié ! Même sans être un expert pointu du Septième Art, on a tous déjà entendu parler de "Irréversible" et sa célèbre scène de viol de plusieurs minutes. Bien sûr, si cette partie n'est pas particulièrement agréable à regarder, c'est le passage de l'extincteur qui m'a glacé le sang. Décrié par certains, j'y vois une belle parabole de la condition autodestructrice humaine lorsque l'Homme se laisse aller à la vengeance.

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Un documentaire de quasi 4h sur un hôpital psychiatrique chinois où les résidents vivent dans des conditions atroces. Sa grande force réside dans le fait d'oppresser le spectateur suffoquant dans ce dédale de couloir crasseux et de grillages. On a juste envie à la fin de se faire un petit marathon pour apprécier la liberté.

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Un grand classique des tops et l'une des plus belles réussites du cinéma français contemporain dans le domaine de l'horreur psychologique. Je l'ai aussi vu assez jeune... malheureusement. Une magistrale descente aux enfers !

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Au panthéon du cinéma expérimental, Begotten est un stupéfiant métrage qui marie violence corporelle et ambiance glauque au point que se caler 2h devant Baby TV sera la seule thérapie envisageable.

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La Nouvelle Vague japonaise, malheureusement trop peu connue, a accouché de nombreux chefs-d'oeuvre et de créations moralement dérangeantes. Hiroshi Teshigahara, que l'on connaît pour "La Femme des Sables" nous a pondu un vrai petit bijou austère dont la dernière partie vaut le détour.

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L'un de mes films de chevet et qui m'aura causé de belles sueurs froides quand je l'ai vu jeune. Grand classique du cinéma japonais, film phare de l'underground, oeuvre culte à l'international à un point tel que Tarantino a voulu en faire un remake. Je soulignerai que Tetsuo m'a offert le plus beau (et infernal) générique de fin qu'il m'ait été donné de voir à ce jour.

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Un dessin animé issu d'un cerveau malade et qu'il sera très difficile à apprécier pour un bien grand nombre. En ce qui me concerne, j'ai été séduit par cet aspect fauché et ses graphismes aussi repoussants qu'attrayants. Le choix du format tient du fait qu'il aurait été impossible de tourner cette histoire en film au vu des exactions perpétrées. Je n'en dis pas plus. Interdit aux -18 ans bien évidemment.

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L'un des anti-héros les plus crapuleux de l'histoire du cinéma et le sujet houleux de la ségrégation raciale brillamment maîtrisé.

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La dernière oeuvre choc en date qui, selon les dires, aurait fait fuir 1/3 des spectateurs présents à son avant-première. L'odyssée d'un orphelin errant dans un pays en décomposition et qui sera spectateur et victime de scènes d'extrême violence. Rien ne nous est épargné ! Futur film culte en devenir.

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Un court documentaire sur l'Afrique colonisée et ses exactions perpétrées. Le réalisateur aurait été emprisonné pour ça. Un indispensable qui devrait être montré dans toutes les écoles au lieu des conneries faussement larmoyantes.

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Certains tâcherons font des films de vengeance fade, insipide et déjà vu et puis il y a Almodovar qui vous glace le sang au vu du destin du salaud de service. Méritait-il un pareil traitement ? A vous d'en juger.

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Immense classique de la Cat III et sans aucun doute l'un des plus pervers du genre.

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Lui non plus, je ne l'ai pas oublié. Sans en être le plus choquant (cf Feux dans la plaine), Michael Cimino nous offre un film dur, âpre qui montre le véritable visage de la guerre. Un Robert De Niro au sommet de son art qui est réellement frappé lors de la grande scène de la roulette russe.

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Nagisa Oshima n'a pas son pareil pour mettre mal à l'aise le spectateur et il l'a encore fait ici. En même temps, vu le sujet qui en fera fuir plus d'un...

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Très souvent cité, le fleuron du cinéma expérimental belge. Un film proprement inoubliable qui a failli me faire dégueuler (et ce n'est pas pour rire !)