Cover Journal JV Edition 2024

Journal JV Edition 2024

Et comme les années précédentes voici ma liste pour suivre mon exploration du jeu vidéo à travers mes commentaires ou critiques. Encore merci pour tous les retours en 2023 donc cette année une fois de plus je vais prendre le temps de construire un avis autour de chaque oeuvre faite.

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Liste de

21 jeux vidéo

créee il y a 4 mois · modifiée il y a 5 jours

Amnesia: Rebirth
6.3

Amnesia: Rebirth (2020)

Sortie : 20 octobre 2020. Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Linux, Streaming, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Sajuuk y joue actuellement.

Annotation :

(en cours)

Hardspace: Shipbreaker
7.3

Hardspace: Shipbreaker (2022)

Sortie : 24 mai 2022. Simulation, FPS, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Dagon: by H. P. Lovecraft
7

Dagon: by H. P. Lovecraft (2021)

Sortie : 24 septembre 2021. Fiction interactive

Jeu sur PC

Sajuuk a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Call of Cthulhu
6

Call of Cthulhu (2018)

Sortie : 30 octobre 2018. Infiltration, RPG, Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

Sajuuk a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Une excellente surprise, un double A qui fait de grande choses avec des petits moyens pour un résultat certes imparfait, mais tout à fait unique et surtout un jeu que l'on se souvient.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/call_of_cthulhu/critique/284578413

Sprawl
6.9

Sprawl (2023)

Sortie : 23 août 2023. FPS

Jeu sur PC

Sajuuk a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Star Renegades
6.6

Star Renegades (2020)

Sortie : 8 septembre 2020. Stratégie tour par tour, RPG

Jeu sur PC, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 4

Sajuuk a mis 4/10.

Annotation :

Un jeu au charme fou et aux idées foisonnantes, mais qui échoue fondamentalement sur ce qu’il devait obligatoirement réussir, être un rogue lite captivant.
Chose exceptionnelle chez moi, je n’ai pas vu la fin de l’aventure, la force de continuer m’a abandonné bien avant, tant la boucle de gameplay pour motiver le joueur est inexistante.

Plongé dans un univers SF tout ce qui a de plus banal à base de multivers et invasion extraterrestre, on essaye tant bien que mal de s'accrocher, cependant ni le scénario transparent qui tient avec quatre dialogues, ni l’absence totale de systèmes de jeu propre au rogue lite ne viennent nous aider à voir une once d’envie se manifester.

Les combats au tour par tour regorgent de bonnes idées, néanmoins ils sont répétitifs et la traversée de décors se répétant à l'infini n'aide pas à élever l’intérêt.

L’idée de génie qu'ont eu les développeurs est de simplement faire recommencer le joueur depuis le tout début du jeu à chaque mort, sauf qu’ici sans aucune possibilité de conserver un avantage autre que de ridicules bonus du genre trouver plus de pièces d’or pour acheter des broutilles inutiles.
Les niveaux et l’expérience de nos personnages ? Au revoir. Les armes trouvées pour ces derniers ? Au revoir. Les rares nouvelles attaques durement gagnées ? Au revoir.

Bref, on a simplement l’impression, et elle est réelle, d'effacer notre sauvegarde après chaque fin de run pour recommencer à zéro…sans oublier que le jeu est plutôt assez dur et perdre toute sa progression au bout de deux heures de jeu pour simplement repartir de rien n’est pas des plus réjouissant.

Au final j'ai eu le sentiment de perdre un peu plus de sept heures de ma vie dessus.
Dans ce cas-là et avec un scénario qui n’a aucun intérêt à être vu jusqu'à la fin, j’ai préféré passer à autre chose.

How Fish Is Made
7.2

How Fish Is Made (2022)

Sortie : 14 janvier 2022. Expérimental

Jeu sur PC

Sajuuk a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une expérience d’une soirée, très étrange, mais au sens profond. Sorte de Stanley Parable où l'on contrôle une sardine, questionnant le joueur sur sa propre conviction et l'influence des autres sur nos choix. Difficile de se faire un avis avec une traversée si courte (n'oubliez pas l'extension depuis le menu) d'où cette note intermédiaire, mais ce jeu créé par trois étudiants comme un simple projet gratuit, possède une atmosphère extrêmement réussie et un style graphique proche d’un ressenti Silent Hill PS1, avec quelques moments assez frappants procurant un malaise très agréable, si l’on recherche cela.

L’audio se révèle aussi particulièrement puissant malgré une simplicité évidente. C’est ce qui résume cette expérience, courte, mais intense, agissant comme un prologue au vrai premier jeu de cette équipe qui est en cours de développement, Mouthwashing.

Découvert au détour d’un avis d’éclaireur, Nessie Wqt, merci si tu passes par là.

Super Mario Odyssey
7.8

Super Mario Odyssey (2017)

Sortie : 27 octobre 2017. Plateforme

Jeu sur Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Miracle, j’ai commencé et fini un Mario, ce n’était pas arrivé depuis… Toujours en fait.
Tout comme Zelda, dont je n’ai à mon actif que Wind Waker, Mario fait partie des séries que certains jugent indispensables, mais qui me sont passées bien au-dessus pendant près de trois décennies, et ce n’est pas faute d’avoir essayé pour le plombier moustachu.
Cependant, c'est bien le premier épisode en 3D avec lequel je fais l’effort d’essayer, les épisodes 2D restent encore trop éloignés de ce que j’apprécie pour y trouver du plaisir.
Concernant Odyssey c’est bien différent et je ne vais pas essayer de cacher le plaisir que j’ai eu pendant ces 10 heures à chasser Browser tout autour du globe.

Sans crier au génie, Odyssey est suffisamment accrocheur et amusant par son immédiateté, pour qu’il réveille en moi une curiosité et une envie que j’ai toujours eu du mal à trouver avec Mario.
La variété des situations dans le gameplay, l’originalité des lieux plus ou moins loufoques, mais aussi un challenge que je ne pensais pas si “relevé”, Mario Odyssey à su me surprendre de la bonne manière et me donner une dose de jeu vidéo qui ne m’est pas familière, Je ne regrette pas du tout cette parenthèse plutôt hors propos dans mon parcours pour ceux qui me connaissent.

J’ai fait ¾ du jeu en solitaire et le dernier quart avec ma fille, mais on a rapidement glissé sur Mario Kart au vu du challenge que Odyssey représente même avec le mode assisté.

Cependant, j’ai quelques griefs sur l’aspect collectionnite à outrance qui ne m’a certainement pas motivé à pousser la recherche quand j’ai su qu’il fallait bien quadrupler ou plus le temps de jeu pour voir enfin le bout, un choix étrange.

Concernant la technique qui reste pour moi une ligne rouge sur Switch, je m'abstiendrai de tout commentaires dessus ayant fait ce dernier sur PC dans des conditions que je juge incomparables et ô combien plus agréables que sur la console de Nintendo complètement à l’agonie.

En bref, une embardée très agréable qui en dit long sur la qualité du jeu. Odyssey a suffisamment réussi à me motiver à me lancer, mais surtout à finir cette aventure sans aucun effort particulier de ma part, c’est donc sans doute que ce dernier recèle quelque chose d’unique. J'y reviendrai assurément quand ma fille pourra s’y aventurer d'elle-même.

Resident Evil: Code Veronica X
7.5

Resident Evil: Code Veronica X (2001)

Biohazard: Code Veronica Kanzenban

Sortie : 13 septembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Des musiques jazzy qui trouveraient sans problème leurs places dans des pornos sur VHS, des doubleurs en roue libre qui n’ont sûrement pas vu une frame du jeu, un Wesker qui commence ses premiers pas de danse façon Matrix et sans oublier la mise en scène nanardesque, Veronica est bel et bien une sorte de vision de ce que la franchise vivra (subira ?) quelques années plus tard avec le 5 et le 6.

Néanmoins, c’est sans compter sur la multitude d'atouts non-négligeables que possède cet épisode.
Le plus visible est sans conteste le choix d’être passé à une modélisation entièrement en 3D et l’épreuve est passée avec brio.
Durant près de 12 heures, j’ai été comblé par la richesse et la variété des décors, et cela, malgré l’abandon du pré calculé. On ne ressent pas un retour en arrière, tout du moins avec cette version Gamecube.

S'il est vrai que le jeu incorpore de nombreux allers-retours, le level design ingénieux, mais parfois labyrinthique, demande de mémoriser intelligemment les lieux. L’étendue de l’ensemble du complexe militaire force le respect et réserve de nombreuses surprises. La cohérence globale donne le sentiment d'évoluer dans un seul et même environnement, organique qui plus est, évoluant au fil du récit, passionnant.
Le gameplay est plus dynamique que ses prédécesseurs et trouve un juste équilibre entre l’action façon RE3 et la tactique de RE1 Gamecube, le tout avec un arsenal assez vaste.
Si vous commencez à avoir l’habitude des RE, vous finirez certainement avec de quoi ouvrir une armurerie en fin de partie, mais qu’importe.

Autre point que j’ai particulièrement aimé, le bestiaire, plus muté que jamais, certaines créatures me rappellent les meilleurs moments de chaque épisode de la série. Les quelques cinématiques en CGI, impressionnantes pour l’époque, mettent en avant toute la crasse des mutations qui sont cette fois-ci assez horrifique.
Une des créatures, Nosferatu, est marquante à plus d’un titre, son histoire passionnante, donnerait presque envie de le voir dans un Silent Hill.

C’est d’ailleurs le principal reproche de Veronica, un lore et une histoire intéressante, mais une mise en scène qui n’a rien à envier aux films RE desservant complètement le propos. Dommage d’avoir emprunté une voie un peu fofolle et caricaturale.
Cependant, je conseille amplement cet épisode sans une once d’hésitation, car si l’on fait fi des quelques points faibles, objectivement le jeu possède une vraie personnalité et mérite votre attention.

Marvel's Guardians of the Galaxy
7.3

Marvel's Guardians of the Galaxy (2021)

Sortie : 26 octobre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Une excellente surprise. Ne passez pas à côté !

Ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/marvel_s_guardians_of_the_galaxy/critique/301830966

The Medium
6.2

The Medium (2021)

Sortie : 28 janvier 2021. Aventure

Jeu sur PC, Xbox Series X/S, PlayStation 5, Mac, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Je n'avais pas spécialement envie d'écrire une critique mais à la rédaction de mon brouillon je me suis rendu compte que j'aurai eu beaucoup de mal à caler mon commentaire dans la limite des 2500 caractères.
Donc plutôt que de passer des heures à sacrifier mon développement pour le faire rentrer au chausse-pied, j'en ai fait une "mini" critique.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_medium/critique/220465074

Final Fantasy VI (Pixel Remaster)
8.5

Final Fantasy VI (Pixel Remaster) (2022)

Sortie : 23 février 2022. RPG

Jeu sur PC, iPad, iPhone, Android, PlayStation 4, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Trois décennies… C'est ce qu’il m’aura fallu pour enfin me décider à poser mes mains sur cette sixième itération de Final Fantasy. Les conditions parfaites étaient enfin réunies. Version Pixel Remaster et Steam Deck chargé, il ne restait plus qu’à me caler au fond du lit.
Quel trip rétro marquant à plus d’un titre, j’ai réellement eu la sensation de goûter à un morceau de l’histoire du JV, c’est gratifiant. Avec la remise en contexte qui s'impose, il y a quelques points qui m'empêchent d'élever ce sixième épisode au rang du meilleur FF ou JRPG quand seulement quelques mois après débarque Chrono Trigger…
Pour expédier d’abord les choses qui fâchent. La première moitié du jeu est beaucoup trop facile et cela altère légèrement la motivation à ratisser les lieux. Néanmoins une fois le twist du milieu d’aventure là, une coutume chez les JRPG, le jeu devient plus exigeant, en particulier sur la toute fin qui demande de pousser une grande partie de son équipe à fond. C'est à ce moment que tout le gameplay se révèle.
L’autre point un poil décevant n’est autre que l'antagoniste. Peu présent, son développement reste assez sommaire. C'est d’autant plus déconcertant quand on arrive à la fin et que l’on voit ce boss majestueux, qui m’a fait baver devant mon écran, mais qui manque d’impact car peu croisé au cours de l'histoire.
Le reste du casting est cependant marquant à plus d’un titre, chaque personnage est reconnaissable entre mille et avec un système de combat plutôt unique.
Ce qu’on retient surtout de FFVI, c’est la profondeur de l’univers et l’implication dans tous les évènements qui en découlent. Ces petits points sur un écran peuvent exprimer tellement de choses, et l’OST de Nobuo Uematsu se charge de délivrer toute l’émotion que les dialogues écrits ne peuvent transmettre sans la voix.
Cette version Pixel Remaster n’est qu’un affinage de la version d'origine mais c’est exactement ce que je recherchais, une œuvre intacte, sublimée et jouable sur des appareils modernes avec quelques options d’accessibilité pour rendre les rares moments de farm plus courts.
Pris dans sa globalité FFVI est sans conteste une pierre angulaire du JRPG, l’épisode qui marque une étape qui propulsera Square vers un momentum de plusieurs années découlant sur Live A Live, Chrono Trigger et FFVII…
D’un point de vue personnel, FFVI marque le début d'une longue séance de rattrapage qui va s’étaler sur quelques mois pour combler les trous que j’ai jusqu'à FFX.

System Shock
7.3

System Shock (2023)

Sortie : 30 mai 2023. FPS, Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Eternal Darkness: Sanity's Requiem
7.6

Eternal Darkness: Sanity's Requiem (2002)

Sortie : 1 novembre 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube

Sajuuk a mis 5/10.

Annotation :

Quelle déception, je suis très ouvert concernant les productions du début des années 2000, c’est même une période dorée que j'apprécie. Néanmoins Eternal Darkness m’a laissé de marbre, et c’est rare pour que je le souligne, mais ce dernier a très mal vieilli.
Premièrement ce n'est pas un Survival Horror, une fois de plus le terme est galvaudé, Eternal Darkness ne fait en aucun cas peur et ne possède aucune mécaniques de survie.
S’étalant sur 12-15 heures de jeu, on ne passe que réellement 5-6 heures à jouer, le reste du temps étant simplement dédié à traverser encore et encore les mêmes niveaux, à refaire les mêmes actions, face aux mêmes ennemis.
Sur 12 chapitres, un peu plus de la moitié ne sont que des copier-coller, Il y aura bien quelques textures qui changent par-ci par-là et vous contrôlerez un personnage différent, mais rien de plus.
La palme revient au bestiaire qui est composé de, attention, 4 monstres différents, oui oui. Les variations des monstres n’étant que ces derniers plus petits ou plus grands et de couleurs différentes.
Cerise sur le gâteau, le jeu se veut orienter plutôt vers les combats, surtout sur la fin ou il se transforme en bête shooter, mais nous offre l’un des pires système de verrouillage et de frappe/tir que j’ai eu la “chance” de découvrir concernant des jeux de cette période.
Je pourrai aussi lister les armes de mêlées qui se coincent dans les murs, les personnages qui ne peuvent pas courir plus de cinq mètres avant de reprendre leurs souffles, le système de magie qui demande de rester sur place 10 secondes à rien faire pour un résultat plus ou moins aléatoire, les boss qui parfois peuvent être one shot et à d'autres moments s’éterniser une demi-heure.
Le scénario ne sauvera pas les meubles, n’ayant ni queue ni tête avec des implications émotionnelles inexistantes. Un personnage se voit recevoir un artefact par un fantôme apparaissant sous ses yeux pour la première fois ? Zéro réaction de la part de celui-ci autre que “Merci”, pour un jeu se basant sur la santé mentale en toile de fond, c’est assez consternant.
Le final identique à ce que vous avez fait deux niveaux auparavant aura fini de m’achever et chercher des excuses à Eternal Darkness. C’est un jeu moyen, bourré de soucis de game design mais qui possède un univers attrayant malgré son exécution maladroite. La technique est aussi de son côté, le jeu étant sans conteste superbe.
Si vous aimez Lovecraft jouez plutôt à Clive Barker’s Undying.

Primordia
7.5

Primordia (2012)

Sortie : 5 décembre 2012. Aventure, Point’n’click

Jeu sur PC, Mac, Linux

Sajuuk a mis 4/10.

Annotation :

Je suis désolé Primordia, j’aurai adoré t'aimer, mais tu n'as rien fait pour.
Dans un élan d’hommage aux jeux de LucasArts et leurs logiques implacables où l'on vous demande de mélanger un aspirateur et un coussin pour donner un écran LCD permettant d’ouvrir une trappe, Primordia s’évertue à nous mettre face à des puzzles alambiqués pour étendre une aventure de 2 heures en 10.
Avec toute la bonne volonté du monde j’ai perdu toute envie de me battre contre le jeu après quelques heures pour simplement me servir d’un guide et profiter enfin de l’univers qui lui pour sa part est réussi.
C’est certainement un jeu que les habitués des point & click à l’ancienne trouveront suffisamment tordu pour y trouver un défi à la hauteur. Néanmoins, dans mon cas, si j'aime beaucoup être “challengé”, ce n’est certainement pas la manière qui me plaît.
Un code à entrer dans un détonateur lors d'une séquence sans voie de secours ? C’est de votre faute si vous ne trouvez pas la solution, il fallait noter ce dernier sur un bout de papier 3 heures auparavant, en sachant pertinemment que cette situation allait arriver. À n’en pas douter un jeu certifié par Nostradamus.
Et malgré cette frustration et détestation qui monte en nous, on reste là (avec un guide) car cette histoire de robots seuls dans un monde sans humains pose des questions intéressantes et philosophiques, le tout accompagné par une DA qui respire le Steampunk post apo.
La navigation via le menu d’inventaire peu ergonomique n’aide en rien à se détacher de cet agacement entre l’envie d’avancer et la réalité de rester 30 minutes sur 3m² à chercher le pixel à cliquer.
Car là est l’autre souci majeur du jeu, son style rétro, que j'ai trouvé bien trop pixélisé à tel point que tout devient relativement illisible. La direction artistique en pâtit à mon avis, car certaines scènes auraient pu être bien plus marquantes sans cette volonté de coller aux œuvres micro Amiga et j’en passe.
C’est triste de voir un nombre incalculable d’avis très positifs, mais que tout le monde s’accorde pour dire que les énigmes sont trop tirées par les cheveux et qu’il est quasi impossible d’avancer avec plaisir sans une fenêtre sur un guide en arrière-plan.
Si j’ai détesté le voyage ? Non, mais uniquement car arrivé au tiers, j’ai décidé de me focaliser sur le récit et non plus sur les énigmes que je ne cherchais plus à résoudre.
Je comprends les bonnes notes si on a baigné dans ce type de jeu il y a 30 ans, mais personnellement la souris me “tombe

Disco Elysium
8.6

Disco Elysium (2019)

Sortie : 15 octobre 2019. RPG, Fiction interactive

Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 8/10 et a écrit une critique.

Quake II: Call of the Machine
7.6

Quake II: Call of the Machine (2023)

Sortie : 10 août 2023. FPS

Extension sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X/S, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Quake II: Mission Pack - Ground Zero
6.5

Quake II: Mission Pack - Ground Zero (1998)

Sortie : 11 septembre 1998. FPS, Action

Extension sur PC

Sajuuk a mis 5/10.

Annotation :

Deuxième et dernière extension officielle, une fois de plus par un studio externe à ID Software, cette fois-ci Rogue Entertainment connus pour Strife et American McGee's Alice.

Une extension qui sur le papier est meilleure que la première, mais qui dans les faits souffre de graves problèmes d'équilibrage et de finition.

Si la mise en scène passe un niveau en se rapprochant d'une logique de progression proche d'Half Life qui sortira la même année, le reste semble ne pas avoir subi assez de playtest pour apporter la finition nécessaire au plaisir du joueur.

Je parle ici essentiellement de problèmes d'équilibrage du titre tout au long de l'aventure. Il est possible de se retrouver à court de munitions dans les difficultés les plus hautes, chose impensable pour un Quake.

Autant Quake II et sa première extension restent parfaitement appréciables avec du défi, autant cette deuxième extension devient rapidement irritante avec quelques concepts où l'on se demande si cela a bien été testé.

Et pour ne rien arranger certaines nouvelles animations rendent les ennemis intouchables pendant quelques frame, inutile de vous préciser que si on est tenté de faire la campagne en difficile comme je l'avais fait dans le jeu de base et l'autre extension, tout devient un enfer.
J'ai donc baissé le curseur pour profiter de cette campagne pourtant ô combien intéressante et avec quelques boss vraiment mieux que Quake II lui-même, c'est pour dire.

Malheureusement, il manque une logique à cette extension qui m'empêche de mettre plus que la moyenne.

Quake II: Mission Pack - The Reckoning
6.8

Quake II: Mission Pack - The Reckoning (1998)

Sortie : septembre 1998. FPS, Action

Extension sur PC

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Cette première extension n’est pas du fait d'ID, mais d’un studio externe, Gray Matter Compagny qui réaliseront plus tard Return to Castle Wolfenstein avant d’être racheté par Activision.
Loin d'être inutile, celle-ci apporte de nombreuses améliorations intéressantes, de l'arsenal en passant par de nouvelles animations sans oublier la structure même du jeu.
Les missions sont cette fois-ci directement reliées de manière logique entres elles avec des ellipses qui semblent absentes, cela apporte une fluidité appréciable et plus "moderne". En soit cette extension avait tout pour être à la hauteur du jeu de base, mais ils ont loupé l’objectif pour quelques idées pas toujours les bienvenues.

Premièrement l’apparition intempestive d’ennemis dans le dos qui devient frustrant sur la fin et oblige à marteler F5 pour s’en prémunir, en particulier en difficulté élevée.
Mais le point le plus préjudiciable est simplement le fait d’avoir réutilisé une grande partie des assets de Quake 2 pour ne vraiment prendre des libertés artistiques que sur la toute fin de l’extension, dommage. Cela manque un peu de variétés pour se démarquer complètement du travail d'ID.

Une extension pas indispensable, mais un bon complément à Quake 2.

Quake II
7.3

Quake II (1997)

Sortie : 9 décembre 1997 (France). FPS

Jeu sur PC, Linux, PlayStation, Mac, Amiga, Zeebo, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Pour être honnête on est plus proche de 6,5 que 7, mais comme je ne suis pas un aigri comme mon prof de math du lycée j’arrondis donc au supérieur (toujours traumatisé 15 ans après).
Ok, j'en étais où ? Donc le mauvais garçon Quake 2, le mal aimé qui se devait de succéder au MYTHE Quake 1 ça vaut quoi ?
Ça va.

Je suis généreux, je vais tenter de développer en quelques mots.

Premier point, rendez-nous cette ambiance Lovecraftienne du premier. Alors oui, j’aime aussi beaucoup la SF façon boucherie de Carrefour ou on remplace les cochons par des êtres humains, mais quand même, on perd au change niveau immersion. Pitch qui sera d'ailleurs complètement refait dans Quake 4 et un peu dans Prey (2007).

Quake 1, c’est dérangeant, un sentiment de malaise constant et on se rassure avec nos gros joujoux entre nos mains.
Quake 2 a aussi ses moments épiques, en particulier l’usine à “viande humaine” façon Soleil Vert, ou le niveau secret dans l’espace. On est plutôt gâté, mais il manque toujours un petit quelque chose que le 1 avait.

Ayant fait le premier en 2021, tout cela est encore bien frais dans ma tête et objectivement le 2 reste moins bien sur tous les points, mais pas forcément mauvais, loin de là.
Le bestiaire, la panoplie d'armes et le level design c’est un peu la triforce des Fast FPS, tu réussis cela et c’est le Panthéon.
Quake 2 coche ces cases sans vraiment réinventer la roue et c’est dommage, car en 97 il y avait encore tout à faire sur ce marché.

Par exemple, il y a un net recul sur le level design qui semble par moments trop couloir et à d'autres trop labyrinthique sans raison valable. Le point le plus dérangeant étant que le jeu se renouvelle très peu tout du long, visuellement, mais même face à ce que l’on affronte.

Néanmoins, il y a quelques boss sympathiques, assez faciles si on gère bien la gestion de ses power up. C’est cependant un aspect mieux réussi que le 1 qui m'avait particulièrement laissé sur ma faim sur les boss et c'était la seule réelle reproche que j'avais.

Au final en y réfléchissant le 2 est quand même un bonheur à parcourir, et ce, malgré ses défauts. Surtout grâce aux prémisses de tout l'arsenal qui viendra dans Quake 3 Arena, à manier c'est un régal.

Donc Quake 2 en 2023 c’est toujours pertinent ? Je dirai que oui si on s’intéresse au genre, un peu moins si c’est pour occuper vos après-midi.

A Space for the Unbound
7.9

A Space for the Unbound (2023)

Sortie : 19 janvier 2023. Aventure

Jeu sur PC, Mac, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lien vers ma critique ici, pour faire court c'est un chef d'oeuvre : https://www.senscritique.com/jeuvideo/a_space_for_the_unbound/critique/291178161

Sajuuk

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