Ma PS5, mes jeux, mon aventure !

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Je peinais à croire que le dernier né entre les mains de Yuji Naka soit un tel fiasco, malheureusement le test a vite mis la puce à l'oreille : sorte de pastiche catastrophique d'un jeu Mario Bros, Balan Wonderworld est dans le fou absolu de narration. En plus d'être dans une absence quasi totale de maîtrise en matière de gameplay : les transformations sont trop nombreuses et pour la plupart inutile ou redondante, la musique énervante, les niveaux et le level design désastreux, la succession de tableau soporifique, la sensation de défi totalement inexistant et on suit un univers sans background, quasiment sans élément de compréhension et avec un détachement émotionnel et de jeu absolument effarant. A oublier !

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Mise à jour graphique absolument sublime de la part de Bluepoint Games, la découverte de Demon's Souls sur PS5 et des mécaniques qui inspireront Dark Souls et compagnie est aussi instructive que digne d'intérêt dans ses premiers défis. L'histoire du royaume de Boletaria n'inspire pas la même fascination qu'un royaume de Lothric, qu'un Yharnam ou que l'Entre-terre, et la difficulté paraît plus moindre passé les titres qui ont suivi au sein de FromSoftware. En revanche c'est une superbe porte d'entrée pour tout ceux voulant s'essayer à la formule FromSoftware avec toujours une maîtrise de game design respectable, une difficulté et une exigence déjà très présente, un gameplay simple avec ses possibilités de développement offerte aux joueurs, une DA réussie, une belle musique, des frissons et un sentiment de réussite quand on passe un obstacle, bref : c'est FromSoftware (et Bluepoint Games), tout simplement.

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YS VIII : Lacrimosa of Dana jouit des mêmes qualités que le neuvième opus, à cela près qu'il souffre de longueurs qui m'ont paru plus remarqué qu'avec "Monstrum Nux". Le dynamisme de gameplay est là comme la socialisation à l'ancienne avec les PNJ, musicalement ça dépote et l'ensemble se suit avec plaisir niveau intrigue, mais la maîtrise est un cran en dessous de ce que j'espérais.

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Un peu dépité dans le cas présent : préquel à Final Fantasy VII premier du no, Crisis Core ressort sur les consoles récentes sans aucune mise à jour graphique et ça se sent tant le jeu n'a pas été pensé pour se jouer sur console de salon. Malgré le capital sympathie de Zack, certaines origines intéressantes, un gameplay efficace et quelques phases de jeu transitionnels bienvenu, "Reunion" ne justifie sa ressortie que par fibre nostalgique et ne bénéficie clairement pas d'une écriture aussi relevé que les FF de l'âge d'or (Génésis est tellement barbant nom de Dieu) et même les musiques finissent par lasser. Un p'tit bonbon qui plaira surement aux fans les plus acharnés, mais personnellement j'aurais préféré autre chose en attendant "Final Fantasy VII Remake : Rebirth".

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Si il ne rénove pas le jeu d'aventure en couloir, ce jeu vidéo a le mérite de pleinement avoir pour lui le ton et l'ambiance si 80's et pulp qui fait le charme des gardiens de la galaxie. Efficace, divertissant, musicalement bandant, Marvel's Guardians of the Galaxy n'a peut-être pas l'originalité pour lui mais il a la sincérité et l'application en plus d'une bande de looser de l'espace qu'on apprécie aussi bien ici qu'avec leurs homologues dans les films.

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Court, séduisant, à la fois anxiogène et illuminé, Stray est une petite aventure plaisante qui se laisse savourer et va à l'essentiel bien que ses énigmes ne soient pas toujours très recherchés. Mais qu'importe : en adorateur des félins, j'allais bien y passer tôt ou tard.

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Fidèle à sa formule d'antan et à ses habitudes, "Dragon Quest XI : Les Combattants de la destinée" perpétue les défauts mais aussi les qualités de ses prédécesseurs. Gameplay à l'ancienne, écriture classique avec ses fulgurances (Jade et Théo, certaines sous intrigues secondaires vraiment réussies, une direction artistique magnifique) mais aussi ses limites (la soeur d'Erik, antagonistes pas forcément mémorable, dialogues inégaux) avec une bande originale orchestrale globalement bonne et quelques bonus cachés : c'est du Dragon Quest, tout bonnement.

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Première incursion réussie dans la franchise Devil May Cry : en plus d'avoir songé à une réintroduction pour les nouveaux venus avec un résumé, DMC se révèle particulièrement réjouissant une fois que l'on a pris en main la technicité des contrôles. La variété du gameplay entre Nero, V et Dante, ainsi que l'ambiance sonore et le feeling des contrôles rendent l'expérience de jeu extrêmement exaltant, couplé avec la décomplexion général du titre qui fait rire à plus d'une reprise. Dommage cependant que les débuts soient plutôt laborieux avec des contrôles clairement limité en début d'aventure, des phases de plateformes inintéressantes et quelques soucis de lisibilités avec la caméra. Très divertissant, mais Bayonetta est meilleur selon moi.

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Globalement fun et décomplexé, moins influencé par l'humour à la sauce "Youtube" que le remake décevant sur PS4 et généreux dans son dernier acte, Ratchet & Clank Rift Apart a confirmé la puissance technique de la PS5 en plus de rester un bon défouloir. Même si la difficulté laisse toujours à désirer et qu'en matière d'émotion et d'écriture, le niveau n'est pas le même que la trilogie d'origine de la licence.

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Titre de lancement de la PS5 étonnamment bien fignolé et courte, Kena Bridge of Spirits a une influence évidente envers la série des jeux FromSoftware en termes de difficulté mais promet une petite expérience d'immersion et d'aventure globalement entraînante, doté en plus de très jolies musiques pour accompagner le joueur.

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Mélange habile et savant entre visual novel et RPG au tour par tour, artistiquement unique dans sa représentation de la psyché humaine, émotionnellement ultra engageant et portée par une galerie folle de personnages inoubliable, d’un gameplay simple mais offrant une myriade de possibilité de parcours et d’un propos soutenus par de nombreuses thématiques relais, Persona 5 Royal est au RPG ce qu’un Zelda Breath of the Wild serait au jeu en Open World : un aboutissement de son genre en plus d’être un mélange hybride maîtrisé, en plus de faire passer le joueur aux rires et aux larmes mais également par la stupéfaction, l’impuissance et la totale satisfaction.

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Rebirth n'est clairement pas dépouillé de défauts et d'imperfections visibles à l'oeil nu, mais ce qu'il propose en termes d'aventure, de redécouverte, d'attachement émotionnel, de sensation de jeu à plusieurs niveaux et de contenu est tellement généreux et débordant de bonnes idées et de vie qu'il m'est impossible de ne pas tomber sous le charme de ce deuxième opus de la trilogie de remake de Final Fantasy VII.