Cover Moi aussi je voulais vivre au japon!

Moi aussi je voulais vivre au japon!

intégrer une école, avoir plein de copains et de copines avec qui je pratiquerai une activité sportive ou simplement flâner! J'étais ado, plein de rêves... Voici les films qui continuent à me faire rêver ou qui pourrait potentiellement le faire (tout suggestion est la bienvenue).
Note : pas de ...

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Liste de

20 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Si tu tends l'oreille
7.3

Si tu tends l'oreille (1995)

Mimi o sumaseba

1 h 51 min. Sortie : 7 janvier 1995 (France). Animation, Drame, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Yoshifumi Kondo

HuangFeihong a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La définition même que je me fais d'une tranche de vie étudiante : la banalité du quotidien devient merveilleuse.

Voir critique.

Linda Linda Linda
7.5

Linda Linda Linda (2005)

Rinda Rinda Rinda

1 h 54 min. Sortie : 23 juillet 2005 (Japon). Drame, Comédie, Musique

Film de Nobuhiro Yamashita

HuangFeihong a mis 8/10.

Annotation :

Club de musique

Nous sommes plongés in media res dans le festival de fin d'année d'un lycée qui a du en voir pas mal de ces préparatifs au vu de l'état des façades en mauvaise état et des garde-corps rouillés sur toute la longueur.
J'ai beaucoup apprécié le rythme de ces derniers jours de lycée, en fait il prend ces 4 petites rockeuses de fin d'année comme elles sont, dans leur état d'esprit à cet instant T, ce que je veux dire c'est qu'il n'a pas peur de laisser sa caméra à distance respectable et capter comme le ferait un documentariste la tentative de deux nouvelles copines de communiquer entre elles alors que l'une à des difficultés à parler le japonais (Bae Du-na :coeur: ), c'est plein de blanc mais qui n'est jamais pesant, l'une et l'autre réfléchissent à la meilleur façon de se faire comprendre et c'est juste génial d'avoir cette distance qui te permet d'avoir conscience du temps qui s'écoule pendant que tu vois les deux filles s'exercer sans doute dans leur esprit à construire une phrase du mieux qu'elles le peuvent.

En 1h50 il a juste capté la vie de lycée quoi : ça glande, ça dort beaucoup, ça profite des petits instants de la vie que permet le relâchement de ces derniers jours, même si le concert est proche les filles ne paniqueront jamais en prenant les l'imprévisibilités de leur quotidien tel quel et que ça fait plaisir pour les oreilles de ne pas avoir des lycéens qui hurlent à tout bout de champ (j'ai revu Waterboy récemment bordel quelle plaie putain....), ils se comportent simplement comme de vrais étudiants avec leur problématique du moment.
Et puis ça fait plaisir d'avoir un réal qui se garde bien de foutre de la guimauve dès que l'occasion se présente et franchement c'est souvent le cas entre la dispute entre les deux filles, la blessure, l'ex de Kei, la déconvenue avant le concert etc... Pas besoin d'expliciter quoique ce soit quand l'alchimie dans le groupe est là, les petites attentions en disent beaucoup et de toute manière Son est toujours là pour crever l'abcès.

Tout le groupe est attachant mais Song se démarque clairement du reste du casting juste par le décalage (plein de bienveillance) que provoque son japonais très basique et finalement pour l'avoir vécu c'est carrément ça quand tu t'exprimes scolairement avec des personnes d'une autre culture, ça fait souvent rire parce que tu emploies des termes très secs, très directs mais c'est tellement plein de bonnes intentions que tu en rigoles !

A Gentle Breeze in the Village
7.1

A Gentle Breeze in the Village (2007)

天然コケッコー

2 h 01 min. Sortie : 28 juillet 2007 (Japon). Drame

Film de Nobuhiro Yamashita

HuangFeihong a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si vous avez aimé 15th Spring ou inversement... voir critique

Leaving on the 15th spring

Leaving on the 15th spring (2013)

Tabidachi no shima uta - 15 ho haru

1 h 54 min. Sortie : 26 avril 2013 (Japon).

Film de Yasuhiro Yoshida

HuangFeihong a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une jeune fille de 15 ans qui vit ses derniers instants sur sa petite île isolée où il n'y a pas de lycée de disponible, elle doit donc se séparer de ses racines et aller sur la préfecture voisine.
Petit commentaire post visionnage : C'est pas très connu, ce n'est disponible qu'en vosteng mais jetez vous dessus.
Ça cause d'une petite île où, les lycées étant absents, les élèvent de 15 ans doivent quitter leur foyer pour intégrer une école sur la préfecture la plus proche. Alors bien sur cette ile à ses petites traditions : les jeunes filles apprennent le Shamisen dès leur plus jeune âge et, lors de leur départ, elles doivent en jouer et chanter devant tous les membres du village et nous par la même occasion :coeur: et les chansons sont nombreuses! Il y a tout ce qui fait un slice of lice japonais de réussit, un lieu marginal avec ses traditions, de beaux personnages et de belles relations, des choix à faire, le temps qui passe et le passage à l'âge adulte qui accompagne le début d'un grand voyage à travers l'inconnu, des joies, des regrets, des promesses, une jolie actrice principale, de belles musiques et une ambiance douce amère qui moi m'a complètement attristé (du à mes propres expériences), me suis retenu de pleurer à la fin juste parceque ma femme était à côté de moi.
Il manquait plus qu'un plus jolie travail formel, c'est pas très jolie des-fois mais bon c'était un pur plaisir de 2h...

Swing Girls
7.2

Swing Girls (2004)

Suwingu gâruzu

1 h 45 min. Sortie : 11 septembre 2004 (Japon). Comédie, Musique

Film de Shinobu Yaguchi

HuangFeihong a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Des filles je m'en foutiste qui se mettent au Jazz toujours entraînées par Naoto Takenaka

Hana et Alice
6.8

Hana et Alice (2004)

Hana to Arisu

2 h 15 min. Sortie : 13 mars 2004 (Japon). Comédie dramatique

Film de Shunji Iwai

HuangFeihong a mis 8/10.

Annotation :

Hum pas beaucoup de souvenirs

Au revoir l'été
7.3

Au revoir l'été (2013)

Hotori no sakuko

2 h 05 min. Sortie : 17 décembre 2014 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Kōji Fukada

HuangFeihong a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Assez limite dans cette liste : pas de club ou d'école, c'est les vacances pour Fumi Nikaido!

Petit avis : Je m'attendais à un tout simple Slice of Life avec l'amertume qui accompagne des vacances d'été mais en fait c'est plus que ça ce film et que c'était beau :coeur:

Déjà parlons du format et de la narration : En 4/3 et la narration qui se décompose quotidiennement sous forme de carnet de vacance (chaque jour est noté sur un bout de page) qui siéent merveilleusement au film et lui donne ce caractère si particulier de lieu de détente, de carte postale où l'on gardera de merveilleux souvenirs, ou chaque jour est tellement court qu'il faut profiter au maximum de cette journée qui nous est offerte avec cette fin des vacances qui signifie tout simplement de grandir un peu plus...

Sous ses délices de l'été la magnfique Fumi Nikaido qui illumine à elle seule le métrage rencontrera différents personnages qui cachent tous un mal être lié aux conséquences de Fukushima et pas que...
Il y a un truc incroyable avec ce film, c'est qu'il est très verbeux, les personnages s'ouvrent à nous par le dialogue et rien d'autre (ils n'agissent pas beaucoup par le mouvement excepté à la fin) et pourtant aucun ne semble savoir s'ouvrir à l'autre, tous semblent inertes, parfois quand un personnage pose une question la réponse lui arrive plusieurs scènes plus loin par le biais d'un autre personnage, quand l'un d'eux s'ouvre enfin c'est à ses dépens de manière malaisante sous les yeux d'une foule ou derrière un écran d'ordinateur.
Il y a cette incapacité à agir qui est assez frustrante (en témoigne cette petite scène avant le discours pour le nucléaire), les personnages personnifies les dérives d'un système japonais qui n'est plus à présenté mais ici Kôji Fukada le fait de manière très subtile, de manière très apaisante et Fumi Nikaido est vraiment le plus beau personnage du film.
Elle a un sourire à faire tomber n'importe qui et puis (faudrait que je revoie le film à l'occasion) elle donne l'impression d'être un ange gardien tombé du ciel (en vacance du coup ici), toujours au milieu des conversations, à écouter attentivement, à ne pas juger, à s'interroger, elle erre toute seule parfois, elle est arrivé en train et repars de la même façon, comme si sa mission était achevée. La vie continue, est ce que ses rencontres ont changé la vie des personnages avec qui elle a partagé ses vacances? aucune idée, en tout cas il semble que pour elle tout aille pour le mieux et pour nous aussi.

Typhoon Club
7.3

Typhoon Club (1985)

Taifû kurabu

1 h 55 min. Sortie : 3 juillet 2024 (France). Drame

Film de Shinji Sômai

HuangFeihong a mis 9/10.

Annotation :

Me semble que ça se finissait bien quand même?

The curtain rises

The curtain rises (2015)

Maku ga agaru

1 h 59 min. Sortie : 28 février 2015 (Japon).

Film de Katsuyuki Motohiro

HuangFeihong a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Club de théâtre

Waterboys
6.8

Waterboys (2001)

1 h 30 min. Sortie : 15 septembre 2001 (Japon). Comédie

Film de Shinobu Yaguchi

HuangFeihong a mis 8/10.

Annotation :

Une bande de loosers qui rejoint le club de natation synchronisé.
Ils seront entraînés à la façon Karate Kid par Naoto Takenaka que je trouvais sympathique jusqu'à que je mate quelques films de Takashi Ishi

Give It All

Give It All (1998)

Ganbatte Ikimasshoi

2 h. Sortie : 10 octobre 1998 (Japon). Drame

Film de Itsumichi Isomura

HuangFeihong a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film commence par la vue d'un club d'aviron à l'abandon, on va revivre le parcours d'une jeune fille dans ce même club quelques années plus tôt

Tori Girl!

Tori Girl! (2017)

Tori gâru!

1 h 38 min. Sortie : 1 septembre 2017 (Japon). Comédie, Sport

Film de Tsutomu Hanabusa

HuangFeihong a mis 6/10.

Annotation :

Un récit sportif tout ce qu'il y a de plus générique et attendu mais...c'est par son humour inattendu que Tsutomu Hanabusa surprend.
Le film débute par les fameux photos des membres du club dans une atmosphère tamisée et nostalgique, la trame reste relativement linéaire et c'est dans le registre de la comédie où le film s'illustre particulièrement.
C'est ultra référencé et la palme revient à la parodie de Crow Zero que je n'ai pas vu depuis un moment mais pour l'occasion le directeur photo semble reprendre exactement le même filtre grisâtre et l'atmosphère ultra cool du film.
Le jeu très stéréotypé/animesque des acteurs n'est pas un frein ici tant le film ne se prend pratiquement jamais au sérieux et le réalisateur garde précieusement quelques gags dans sa manche pour le vol final (parce que oui c'est un club universitaire de vol à propulsion humaine) et sa déclaration surprenante.

Mention au coup de foudre de l'héroïne où elle croise son idéal en vélo mis en scène comme une mauvaise course digne d'un Fast and Furious : un montage marqué par un bruitage de bourrasque parce que c'est classe, des gros plans sur la commande de vitesse + le dérailleur pour te montrer que le gars question vitesse il déconne pas et ça se fini en ralenti avec le son d'un rapace lorsque le cyclise déploie ses bras *je bave!*, faut le voir pour le croire et c'est que la première scène du film !

Mention à l'étrange Nadal dont la voix m'est très familière, je suis quasi sur de l'avoir entendu dans un anime.

69
5.6

69 (2004)

1 h 58 min. Sortie : 10 juillet 2004 (Japon). Comédie

Film de Lee Sang-Il

HuangFeihong a mis 6/10.

Summer Time Machine Blues
6.9

Summer Time Machine Blues (2005)

1 h 47 min. Sortie : 3 septembre 2005 (Japon). Comédie

Film de Katsuyuki Motohiro

HuangFeihong a mis 6/10.

Annotation :

Plus beaucoup de souvenir mais il y a un club de science fiction et des voyages dans le temps!

Chihayafuru Part I
6.3

Chihayafuru Part I (2016)

Chihayafuru : Kami no Ku

1 h 51 min. Sortie : 19 mars 2016 (Japon). Comédie dramatique, Romance

Film de Norihiro Koizumi

HuangFeihong a mis 7/10.

Annotation :

Adaptation d'un manga du même nom : des lycéens qui entrent dans un club de Karuta dont la leader Chihaya veut atteindre un niveau de classe A (un très bon niveau à priori ! ) pour pouvoir revoir un ancien ami qui a du abandonner ce jeu de carte.

Petit avis : Tout ce qui se rapporte aux archétypes très visuels des animés de ce genre m'a beaucoup refroidi de prime abord.

Les personnages aux attitudes très prononcés, qui s'expriment par une grande gestuelle ou un caractère très marqué, ses moments de flottement en plein match où l'équipe a le temps de se regarder pendant 3 plombes, cet enchaînement de plan facial sur chacun des personnages pour capter leur réaction, cette façon un peu dégoulinante de tartine de voir l'activité sportive comme une ouverture à l'autre et une découverte de son soi...

Mais étonnamment la sauce a bien pris finalement.

J'ai beau n'avoir pas trop apprécié les personnages secondaires (sauf la petite fan de poésie), le duo de tête est très touchant, les sentiments de Taichi sont tout mignon, Chihaya est une fille très enthousiaste et c'est communicatif je trouve (et surtout très marrante dans son hystérie pour recruter des membres) , et cette idée de la faire s'écrouler de fatigue (présent dans l'oeuvre d'origine je pense) à chaque fin de partie est vraiment rigolote.

Et puis toute les séquences de pratique du Kurata sont vraiment magnifiques à voir, je m'en suis pris plein les yeux. On ressent bien cette implication physique et psychologique (c'est très tactique et stimulant) des participants, la mise en scène arrive très bien à le capter. Et alors ça peut paraître étrange mais cette beauté du mouvement dans les jets de carte m'a subjugué. Les gestes sont élégants, sveltes et tout aussi éprouvant physiquement.

Et alors quand c'est le Yukata qui épouse les gestes, les cheveux qui accompagnent le mouvement (Je me serai cru dans Ping Pong pour le coup), j'ai été envoûté.

Bonne idée de montrer Arata dans l'ombre comme l'homme à défaire, ça présage du bon pour la suite et pour le triangle amoureux.

Et cette scène où Chihaya fonce dans les bras de Taichi, bordel ce plaisir

The Rocking Horsemen

The Rocking Horsemen (1992)

Seishun dendekedekedeke

2 h 15 min. Sortie : 31 octobre 1992 (Japon). Comédie

Film de Nobuhiko Ôbayashi

HuangFeihong a mis 6/10.

Annotation :

Groupe de Rock !

Obayashi pose toujours un regard plein de douceur sur ce genre de période adolescente, le temps est fugace, certains souvenirs filent eux aussi avec le temps, d'autres au contraire font partis de nous toute la vie, c'est ce que Obayashi nous raconte ici de manière très simple : un premier rendez-vous à la plage, un bisous accidentel lors d'un festival, la création d'un groupe de rock qui clôtura le festival de fin d'année, la première guitare acheté avec ses propres moyens...etc
Un film très simple par un réalisateur qui n'a jamais grandi au fond.

Have a song on your lips

Have a song on your lips (2015)

Kuchibiru ni uta wo

2 h 12 min. Sortie : 28 février 2015 (Japon).

Film de Takahiro Miki

HuangFeihong a mis 6/10.

Annotation :

Club de chorale

Sympa mais ça devient redondant à partir du concours...

Ca évite de nombreux écueils lors de la présentation des principaux protagonistes, c'est plutôt intelligent, subtile et sans excès de pathos surtout concernant Satoru et le poids que lui incombe son frère autiste. Leur malaise respectif est égrené au fil de la narration avec de nombreux non-dits qui ont de petites conséquences sur leur vie scolaire, rien de bien méchant cela dit et c'est très agréable puisque on a une classe soudée où les élèves sont tous bienveillants les uns avec les autres et là où d'autres films auraient abordé le phénomène du Ijime (le harcèlement scolaire) ici le réalisateur s'en passe volontiers pour au contraire montrer Satoru s'intégrant facilement grâce à la musique et ses nouveaux camarades de club.
Dommage cependant que tout le dernier tiers (et même un petit peu avant ayant eu des doutes dès la lecture de la lettre de Satoru en voix off) accumule et fini par sombrer dans un dramatisme à faire pleurer margot : le pompon c'est toutes les dernières scènes avec le frère prompts à te faire chialer, résultat ça ne marche pas, c'est même ridicule.

Pour ceux qui s'attendent à vivre une expérience collégienne façon Swing Girls, Shodo Girls etc...ça ne sera pas le cas, la chanson titre est le moteur du film et non pas les méthodes d'entrainement et il n'y a aucune badinerie de quelque sorte au sein de l'établissement scolaire.

Par contre le coin est très sympa, quelque part sur l'archipel des îles de Goto : le christianisme est très présent au vu de l'histoire du Japon et de son enracinement par les portugais, bien entendu ce n'est qu'une toile de fond mais tu ajoutes à ça le fait que ce soit une petite ville disposant d'un port, une corniche souvent filmée au crépuscule après la fin des cours; on est sur la corniche Kennedy! ah ce bon vieux Marseille vivement que je le quitte.

It’s a Summer Film!
6.7

It’s a Summer Film! (2021)

サマーフィルムにのって

1 h 37 min. Sortie : 6 août 2021 (Japon). Comédie romantique

Film de Soshi Matsumoto

HuangFeihong a mis 6/10.

Annotation :

Club de cinéma.

Mots clefs dans les 10 premières minutes :

-Les Treize Tueurs de Eiichi Kudo
-Shintaro Katsu
-Raizo Ichikawa
-The Girl Who Leapt Through Time
- Bukatsu sur le thème du cinéma (activité extrascolaire en club quoi, oui je viens de découvrir le terme ! )

C'est un film sans grosse prétention et qui arrive à te communiquer tout l'amour que le réal à pour le cinéma japonais (surtout le Jidai-geki si vous n'aviez pas compris) par le biais de sa petite actrice principal plein d'étoiles dans les yeux lorsqu'elle visionne des chanbara sur son temps libre avec ses copines ou lorsqu'elle participe les yeux embués et crispée sur son siège au festival du film de samurai dans son cinéma de quartier ♡♡

Pour le reste c'est un film de club pour adolescent assez typique qui suit le chemin bien balisé du mélo sauce j-drama avec les bons gros sentiments bien exacerbés sur la fin; c'est aussi ringard que le film romantique dont l'héroïne se moque gentiment.

Ca reste relativement sage hein ! Le réal voit la conception cinéma comme un moyen de se rapprocher les uns des autres, de partager sa passion, une passion saine qui rassemble des personnes antinomiques qui ne parlent pas le même langage cinématographique et pourtant....

La sauce a bien pris jusqu'au festival de fin d'année, j'ai trouvé ça malaisant perso :p

Mais rien que pour la passion pour le 7ème art qui se transmet essentiellement par le regard et les manies de la jeune Barefoot qui mime à la perfection Zatoichi ce petit film mérite d'être vu !

Shodo Girls

Shodo Girls

書道ガールズ!! わたしたちの甲子園 Shodo Girls: Watashitachi no Koshien

2 h.

Film

HuangFeihong a mis 5/10.

Annotation :

Shodo : club de calligraphie de groupe compétitif

Ryuichi Inomata est plutôt un habitué des réalisations télévisuelles et malheureusement ça se ressent beaucoup.

Les trames classiques dans ce genre de film ça ne me dérange absolument pas si derrière le réalisateur à des choses à faire partager via ses outils cinématographiques, ses actrices, le lieu dans lequel se déroule les évènements mais rien de tout ça ici ça reste très convenu (je pense à des types comme Nobuhiro Yamashita ou Shinobu Yagushi qui excellent dans le genre).

C'est dommage parce que le personnage de Riko Narumi nous parle de ce qu'elle aime dans cette ville à deux reprises : le son de son vélo, la route menant à la plage, la fumée s'échappant des usines mais cette ville elle est jamais vraiment là quoi, surtout que dans la majorité des films de club/collège/lycée(insérer les autres mentions que vous voulez) le décors est quand même primordial, il fait corps avec les personnages, leurs choix, leurs décisions, leurs regrets, je veux dire là il est quand même question d'une pratique qui est crée pour tenter de refaire vivre cette petite ville un peu morte (et le film découle d'une histoire vraie en plus) , sur le déclin à cause l'éclatement de la bulle spéculative japonaise dont le japon ne sait toujours pas relever une décennie plus tard, mais elle n'a aucun cachet cette petite ville, aucune vie.

C'est pas non plus aidé par la réalisation qui est très bateau, on me disais de faire attention au téléfilm sur youtube mais j'ai eu l'impression d'en mater un en fait. Il n'y a rien qui parle par l'image, n'importe qui aurait pu filmer ces actrices/figures qui n'ont pas grand chose à offrir si ce n'est ce qu'elles représentent pour diriger notre sensibilité (la coincé, la meuf qui quitte l'équipe parce que sa mère est malade, celle dont le père doit mettre la clef sous la porte et changer d'établissement etc...) . Elles sont un peu dans le sur jeu même quand il est question de jouer à la renfermée.
Je fais souvent la comparaison mais franchement pour ce genre de personnages (avec une forme de dualité dans la façon de pratiquer leur sport respectif) je n'arrive pas à ne pas les comparer avec Peco et Smile de Ping Pong, la base est la même mais bordel l'écriture pète à mille lieux au dessus dans ce dernier

Ce sont des personnalités que l'on peut copier coller à foison dans ce cinéma là et celles-ci n'offrent rien de plus pour se détacher des autres productions dans le genre.

Hana et Alice mènent l'enquête
6.3

Hana et Alice mènent l'enquête (2015)

Hana to Alice Satsujin Jiken

1 h 38 min. Sortie : 11 mai 2016 (France). Animation

Long-métrage d'animation de Shunji Iwai

HuangFeihong

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