Top 10 Albums selon Aloysius

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La sensibilité indomptable de Samson François. Le plus bel album d'interprétations de Chopin que je connaisse.

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Ladies and gentlemen... Rory Gallagher !

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Le meilleur album de ce groupe qui enchaîne les morceaux, les idées et les suites d'une grande qualité. Même quand ils déçoivent, ils restent indécrottablement bons (Axiom, Take My Head...).
Après Axiom, la hype est vraiment retombée non?

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Flash, boum, bang, pon-pon, violons, boum, flash, violons, boum, piano, flash.
Néanmoins la meilleure BO que j'ai jamais écoutée. Dans sa construction, son fil conducteur, sa cohérence, ses risques. Elle relève d'une étrangeté à la fois dramatique et sourdement brute, et trop longue, trop évasive, au style reconnaissable. Je l'aime beaucoup.

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J'ai la pensée régulière de le remplacer par Messina (et de lui coller 7), mais il a une telle valeur que je ne pourrai pas m'y faire avant longtemps. Saez est peut-être un peu sous-estimé mais je comprends les reproches sans les encourager. Il se donne une image toujours critiquable, un peu ado-rebelle, parfois crado et pas hyper attachante. Cependant il y a Varsovie, L'Alhambra et Paris, trois et un seul, remplis de facilités, d'adages improvisés, de compos discutables et d'un océan de pathos jusqu'à l'inondation. Mais quel océan : bleu, vert, noir, salé, amer, intangible, et sans détour ; d'une sincérité musicale et d'écriture à me renverser la corde sensible. Cet album, c'est un café sans sucre, ce sont les photos de Saez en couverture, sans surjeu, sans mensonge. C'est son intelligence aussi. Je ne veux plus le recommander pour qu'on ne l'écoute ni le démonte, je préfère qu'on écoute Debbie, Messina ou J'Accuse de lui et qu'on lui lâche la grappe.

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Si la BO d'Hisaishi qui m'a le plus ému en visionnage reste celle de Laputa, celle qui a marqué ma "découverte spirituelle" du compositeur, c'est Nausicaä. Mais Mononoké est la liaison, l'acmé, la synthèse : elle rassemble tellement de qualités propres et se complète à toutes les autres qu'elle reste bien encrée dans ce top. En fonction des réécoutes, cela pourra peut-être changer.

Annotation :

L'un des Floyd essentiel, de ceux écoutés et réécoutés jusqu'à l'ivresse et la nausée, pour cette folie cyclique interminable et si profondément dramatique ; raconter une histoire dans le rock, ça me passionne. Et ça, les Pink Floyd le font avec beaucoup de variations, de malice, et de rigueur. C'est bon bordel.
Pour autant je sens qu'il va sauter, malheureusement.

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Immense coup de cœur, incarne vraiment un idéal du rap/hip-hop français à mes yeux, à mi-chemin entre la poésie du flow, l'école de la punchline (celle du Micro d'argent, bien que de haut niveau, me semble un peu académique) ; la prod est monstrueuse, les interludes toujours de grande qualité (la chanson japonaise, surréaliste dans ce contexte). ça tape fort, entre le flow à la Dre de Calbo et celui, indéfinissable et pas propre pour un sou de Lino.

Annotation :

La période s'est hélas achevée mais je conserve un 9 et le top pour leur fraîcheur exaltante. Toujours efficace, propice à la réécoute, estival et pourtant adapté à toutes les saisons. Tous les morceaux sont excellents, à très peu d'exception.