Top 10 des scènes de film les plus marquantes

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Non, ce n'est pas original. Tant pis. C'est une scène culte, il en fallait bien une dans ce top. On comprend et on partage le choc de Luke et on devine, malgré l'armure, par la gestuelle, par la voix, Vador fébrile face à son fils retrouvé. L'instant, fugace, où l'homme apparaît derrière le monstre.

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Le film est assez moyen et pêche par un pan "horrifique" cheapos que son aspect thriller peine à rattraper, malgré un sam Neill très efficace. Et qui nous offre une scène incroyable de monologue où il s'adresse à un Christ crucifié, puis à son père. Un texte puissant, presque incongru dans un film comme celui-ci, servi par un Sam Neill impeccable, narquois, méprisant, bouillant de colère. Je regarderai ce film en boucle pour ce seul monologue.

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La transformation de Catwoman et plus précisément le retour de Selina Kyle chez elle, où, ivre de souffrance après avoir vu sa vie médiocre se terminer, elle détruit son ancien elle pour renaître, à nouveau, en prédatrice. Une scène d'écorchée vive où on sent Burton prendre plaisir à détruire les symboles gentillets d'une société faux-cul.

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L'affrontement entre Basil et Ratigan, dans les entrailles de Big-ben : ce passage a été le premier réalisé à l'aide de l'informatique et a très bien veilli, grâce à une musique anxyogène et à un duel au sommet... entre un rat et une souris, oui. Il est surtout l'occasion de voir le méchant policé devenir littéralement fou de rage et poursuivre, jusque sur les aiguilles de Big-Ben, sous une pluie battante, sa nemesis, résolu à la mettre en pièce. Ce qu'il parviendra presque à faire. Dans un film pour enfants. Des années après, cette scène reste terrifiante pour un gosse.

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La scène finale, montrant l'énorme machine de guerre du roi, dans la position du penseur, utilisant ses mains monstrueuses, conçues pour détruire, afin de libérer l'oiseau... et c'est ce poing, broyant la cage qui conclue le film.

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Le final, dantesque, le tout dernier plan particulièrement : mélancolique, dramatique, sanglant, toute la folie de Todd retombe sur ses épaules sous la forme d'un châtiment quasi-divin. Visuellement, le plan final évoquerait presque "Le pandemonium", à l'échelle de l'humain. Fort symboliquement et magnifique.

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La descente aux enfers de Jacob, au sein de l'hôpital, inventaire cauchemardesque emprunté à Bacon et fondement de ce qui fera Silent Hill plus tard. Filmé sans fioritures, la scène prend aux tripes et se conclut par le hurlement de Jacob, cramponné à ce qui lui reste de raison. "Je suis encore vivant". Cette scène prend tout son sens à la fin du film mais reste son point d'orgue.

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Le trajet en train avec le sans-visage : assise aux côtés d'ombres, perdue dans une étendue d'eau sans fin, Chihiro reste silencieuse, incroyablement paisible. Aussi paisible que cette scène, d'une sobriété et d'une poésie qui donne envie de se laisser bercer par le mouvement de ce train imaginaire...

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Si le film contient son lot de scènes percutantes (l'introduction et vlad buvant le sang de la croix, celle du labyrinthe, Mina déclenchant une tempête), c'est une scène très courte, à peine quelques secondes, qui a ma préférence. Jonathan Harker est en train de se raser, se coupe, surpris par le comte, qui récupère son rasoir, et, discrètement, lèche la lame, parcouru d'un violent frisson. Bestialité et sensualité. Tout ce qui fait du vampire une créature fascinante.

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ATTENTION SPOILER ! Nolan Sorento vient d'activer le cataclyste, tuant tous les avatars de l'Oasis et remettant les compteurs à zéro, au moment où Parzival est aux portes de l'Easter Egg. Alors que le jeu est fini et qu'un silence de mort plane sur l'Oasis, Parzival émerge, encore en vie, et révèle le cadeau du conservateur : les 25 cents... qui sont un 1Up.