Toptop Tintin Tamdam !

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L'aventure mystérieuse et haletant ponctuée d'un humour codifié mené à merveille par Tournesol.

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Le Tintin par lequel on découvre les civilisations, l'histoire, et l'incroyable documentation de Hergé, mais toujours aussi aventureux.

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Après ses plus grandes aventures, l'album qui reprend tous les codes en les structurant d'une manière fluide, tout en étant très ancré dans une triste réalité géopolitique.

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Le sujet politique traité d'une manière plutôt légère et spectaculaire, avec un Tintin héroïque qui mène une aventure entièrement cohérente, sans malmener le lecteur ; le Tintin théâtral.

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L'aventure du point de vue scientifique, plus calme, mieux menée, et aux explications cohérentes. Cependant, ma première déception face à la fin, trop rapide alors qu'on se laisse porter pendant toute l'aventure. Comme son nom l'indique, un mystère — théâtral comme on en jouait au Moyen-Âge ?

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Le Tintin le plus insouciant, le plus héroïque à son échelle, le plus spectaculaire.

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Le Tintin le plus sérieux, au sujet politique à l'enjeu capital, le plus ancré dans la réalité, et traité par de très belles images (les ombres chinoises, le feu, les images suggérées).

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Un Tintin en Amérique un peu plus mature, plus cohérent et sur fond de charmante Écosse, qui introduit vraiment un méchant mais qui devient un peu moins palpitant.

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La documentation impressionnante de Hergé fait surface et peut se poser en précurseur des premiers pas d'Armstrong. Point fort pour les images, on Hergé met en avant, enfin, son art de dessinateur autant que de scénariste.

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Quinze ans avant la réalité, le deuxième tome vaut son prédécesseur, et illustre la théorie par la pratique, soulevant même des émotions humaines, entre la peur d'être perdu (par des cases qui semblent plus vides que les autres) et l'admiration du sacrifice.

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L'album théâtral de Tintin par excellence, l'expérience surprenante, la démonstration l'absurde de la communication aux temps modernes dont Ionesco serait fier.

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La Syldavie, pays qui cumule la documentation géographique de Hergé et qui pose les bases de ses sujets politiques baignés de pouvoir corrompu ou corruptible, de l'Or Noir aux Picaros.

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Une nouvelle civilisation et un grand méchant posent le contexte, en faisant voyager, en faisant suivre une aventure risquée, mais trop prévisible, voire lassante.

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Toujours le désert et les risques, mais au sujet moins crédible que l'Or Noir, moins riche par les images ; cependant la mer et le désert se compensent.

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On pose les bases parce que Tintin, c'est un rond avec deux points et une bouche dedans, c'est un reporter, c'est à l'origine une question sociale toute en subtilité humoristique.

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Les balbutiements de l'enquête, de la plongée au cœur des grandes civilisations, et des grands méchants. Mais nous en sommes aux balbutiements.

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Tintin au Congo est ce qu'il est ; raciste ou non, 80 ans, c'est trop tard pour le lire et l'apprécier dans son contexte.

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Tout y est : civilisation ancienne et lointaine, le voyage atypique, le bien qui triomphe du mal et les images oniriques. Mais à moindre échelle.

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Tintin au pays de l'innovation, au pays de l'expérience, au pays de la division de son public.

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Le coup d'état et la révolution cubaine traitées d'une manière burlesque et peu subtile qui, hélas, ne s'y prête pas.

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Il met en place en un album entier ce qu'il pourrait faire en une moitié ; lent pour expliquer ce qu'il se passera, bien que l'aventure suivante le mérite.

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Quoi qu'en disent ma passion des incas et de la documentation hergéenne, il ne se passe rien.

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Cet album est inclassable. Magnifiques visions de l'Himalaya du côté pur, belle histoire cathartique qui a sauvé Hergé, rencontre humaine terriblement émouvante. Mais ce n'est pas Tintin.

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Inclassable, véritable témoignage pour les passionnés de brouillons, et preuve, via la toute dernière ébauche, que Tintin est immortel.