Tsai Ming-Liang - Commentaires
Inspectant dans son œuvre les ramifications de l'urbanité, Tsai Ming-Liang a développé une vision qui mêle pessimisme et humanisme et où sont positionnés à la fois en souverains et en esclaves ses personnages; son regard explore les maux sociétaux modernes, entre ...
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Les Rebelles du dieu néon (1992)
Qing shao nian nuo zha
1 h 46 min. Sortie : 25 mars 1998 (France). Comédie dramatique
Film de Tsai Ming-Liang
Émile Frève a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Noyés par la foule ou étriqués par les espaces vides, les protagonistes du premier long métrage de Tsai Ming-Liang, sous l’apparence d’adolescents en mal de leur monde, circonscrivent un problème inhérent aux nouveaux modes de vie urbains (plus particulièrement dans les villes de population dense) à travers leur propre nausée sociétale : la déshumanisation, la perte progressive d’identité et l’aliénation collective. Comme une descente dans les entrailles de la saleté urbaine, Les Rebelles du dieu néon tisse les trajectoires de jeunes dépravés et agrège à même leurs sillons sa géante autopsie de la société taïwanaise des années 1990, dans une image qui conjugue la surabondance visuelle des grandes villes à l’esthétique de la désorganisation du metteur en scène. (Tiré de ma critique.)
Pour un avis plus étoffé, voir ma critique.
Vive l'amour (1994)
Aiqing wansui
1 h 58 min. Sortie : 5 avril 1995 (France). Comédie dramatique
Film de Tsai Ming-Liang
Émile Frève a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Bouleversante œuvre sur la contemplation des chagrins humains, des incapacités sociales et de la corrosion sociétale : « Matérialisant une prison scénographique autour des personnages à travers des compositions serrées, des cadres tranchés, mais également en les repoussant jusqu’aux extrémités du cadre, en démultipliant les fenêtres qui permettent de mettre en relief l’isolement de ceux-ci et en supprimant considérablement le dialogue de son scénario, le metteur en scène distille la solitude au cœur des héros et intègre au corps narratif un nouveau personnage; la ville, entité vaste et dépourvue de beauté qui semble également en peine, contribuant à l’aride poésie du Taïwanais. » (Extrait tiré de ma critique.)
Pour un avis plus étoffé, voir ma critique.