1. Hélio Gargan est professeur d’Histoire et écrivain à ses heures perdues. Il écrit sur la société dans laquelle il vit et les défauts qu’elle comporte.
    Depuis sa création, le train de l’humanité n’a cessé d’avancer, les nouvelles technologies abondantes ont changé notre monde et, c’est très facilement que l’auteur nous transporte dans notre futur. Le remède contre le cancer et la fin de nombreuses maladies ont réduit considérablement les taux de mortalité, la loi de l’enfant unique est appliquée.
    La surpopulation a épuisé les énergies fossiles, de nouveaux transports sont inventés, excessivement plus rapides. L’homme est devenu bête et fainéant car il est dépendant de la technologie.
    Une éruption solaire va éteindre ce monde, tout cramer. Un seul gouvernement peut maintenant diriger la planète et éviter le chaos. Considéré comme le plus grand virus de l’homme, internet disparait et l’humanité retrouve une fragilité. Pas très longtemps à vrai dire. La réitération de la connerie humaine était en chemin. Mais le 6 janvier 2456 à 14h56 un étrange manteau de lumière recouvrit la Terre toute entière et tous les hommes de plus de soixante ans se retrouvent les yeux grisés par la mort. Arrêt brutal de l’organisme.
    Nous sommes entrainés derrière Hélio, héros un peu perdu qui cherche à comprendre pourquoi l’espérance de vie baisse de jour en jour. Pour Helio, le compte à rebours devient plus pressant. Les heures, les minutes défilent. Il compte combien de temps il lui reste à vivre. Tout se chamboule, tout bascule lorsque la Limite accélère et devient le battement de coeur de l'Humanité avant l'arrêt cardiaque, mais sa rencontre avec Asteria, une femme étonnante pourrait bien bouleverser davantage l'existence qui lui reste à vivre, ou pas.
    « Le temps d’une étoile » est un roman d’anticipation, élégant et intelligent, les personnages sont vrais, purs et très attachants.
    L’intrigue est captivante, Valentin Auwercx s’amuse avec le lecteur, il surprend, déjoue les certitudes, ce qui rend le récit absolument addictif.
    Ce livre est aussi un appel au secours, une mise en garde qu’il nous faut mémoriser pour agir.
    « L’Homme est le problème de l’Homme […] l’Humanité ne réalisera jamais la chance qu’elle a d’exister»
    La surconsommation, la course à la technologie et le mépris de l’homme face à la nature, jusqu’où ça peut aller ?

DavidLebas
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le 12 nov. 2020

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