Saint-John Poivrot d'Arvor: l'ivrogne mal torché

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Death Rides a 700 Horsepower


Après m’être défait de la famille des Vents de Pif lors d’un affrontement au sommet, devenu célèbre sous le nom du « Tir au Pigeon », il était temps pour moi de reprendre la route et de poursuivre mon œuvre à travers les plaines Critiquiennes.


Ma 2e cible, je ne la connaissais que trop bien, tapie dans l’ombre tel Bernard sous ses pots-de-vin, cachette idéale pour l’énergumène qui avait plus d’appétit que dans un bar accoudé, il aurait bu tout le Nil s’il était à plus de 40° bien tassé.


Suite à mon périple dans la bourgade aride de l’ordure, ma besace ne contenait plus que de quoi tenir quelques jours, et de la gnôle bon marché échangée contre le dollar du vioque.


Et, tandis que la route s’engouffrait sous le fond plat, ma monture montrait quant à elle des signes de faiblesse, cela ne présageait rien de bon.


Le carburant vint rapidement à manquer, et la surchauffe du moteur me permit d’effectuer une halte plus tôt que prévu.


Ces terres me semblaient familières, comme un goût de déjà-vu, l’odeur des gommes dures, la panne sèche et aucune station à vue.
Les souvenirs remontèrent et je sus rapidement comment me réapprovisionner, non sans difficulté.


Il me fallait rejoindre ma destination avant 20h, et ce malgré les obstacles qui s’offraient à moi.


Poivrot d’abord


Le ciel semblait s’effondrer à l’approche de l’objectif, l’air était abrutissant, il était déjà trop tard les ondes se diffusaient et il fallait les arrêter au plus vite.


Une fois arrivé, je pénétrais donc dans l’enceinte de la forteresse, et y découvrais un décor macabre, vestige d’un sombre passé et témoignant de sa déchéance.
A mesure que je m’enfonçais au plus profond des entrailles de cet abysse, chaque recoin pullulait d’atrocités sans noms.


Finalement, une porte, verrouillée par un mécanisme étrange, un éthylotest de confection artisanale bloquait la serrure. La gnôle bon marché fit l’affaire quelques minutes après ingestion.


Et derrière cette porte, c’est là que j’aperçus l’objet de ma quête, l’homme à la laideur pareille à nulle autre.


Je n’osais le regarder, mais quand ce fut le cas je ne pus en croire mes yeux, tenant cette chose immaculée contre sa poitrine.


Le pauvre avait perdu la raison suite à l’éviction de son chef de clan, et j’essayai tant bien que mal de le résonner, mais rien ne fonctionna.


La menace venait donc d’ailleurs.


C’est ainsi que je repris la route en quête de vérité, laissant derrière moi ce pauvre homme qui continue de se foutre des dards dans le fion encore à ce jour.

Richard_Grayson
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le 30 juin 2015

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Ricky  Grayson

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