Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Avant que j'oublie
7.4
Avant que j'oublie

livre de Anne Pauly (2019)

Dès les premières pages, nous, lecteurs, sommes embarqués par la narratrice sur le chemin cathartique du deuil qu'elle entame après la mort de son père. C'est bien écrit, touchant, souvent drôle mais je suis restée un peu en dehors - comme si la Catharsis avait plus d'intérêt du point de vue thérapeutique, pour elle, que du point de vue du récit lui-même, pour le lecteur.


Malgré tout, si je devais retenir un extrait de ce premier roman, prix du livre Inter 2020, ce serait celui-là :

“Alors, devant ce tableau fou et ces cercueils de piles épitaphés qui ressemblaient un peu à l’oeuvre d’un dément, j’ai cru mourir d’amour et de mélancolie. Une dernière fois, je l’ai admiré pour son esprit original et si mal compris, pour l’élégante précision de ses idées, pour son entêtement insensé à ne s’être jamais autorisé que ça alors qu’il avait tant d’ampleur et pour m’avoir appris à être sensible à la poésie que dégagent les choses modestes. Finalement, j’ai tout remis en place, coincé le sac-poubelle à peine déplié entre deux boîtes, refermé le tiroir et je suis sortie pour changer d’air.” (p. 142)

de_cosa
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes lectures 2022

Créée

le 28 août 2022

Critique lue 6 fois

de_cosa

Écrit par

Critique lue 6 fois

D'autres avis sur Avant que j'oublie

Avant que j'oublie
MarianneL
7

Tombeau pour un père déglingué et sensible, entre rire et larmes.

« On m’avait dit, en brandissant comme une menace un rouleau de sacs-poubelle, quand quelqu’un meurt, il faut agir, trier, ranger, répartir, écrémer, choisir ce que tu veux garder et te débarrasser...

le 2 sept. 2019

4 j'aime

Avant que j'oublie
Cannetille
8

Un émouvant roman aux sonorités autobiographiques

La narratrice vient de perdre son père, décédé d’un cancer. Alors qu’elle range la maison désormais déserte mais encore imprégnée de la présence du vieil homme, elle se remémore sa personnalité...

le 10 mai 2020

2 j'aime

Avant que j'oublie
hubertguillaud
5

C'est très banal la mort

Anne Pauly revient sur celle de son père dans un livre mi amusé mi triste, léger et profond... humain, pleinement vivant, oui. Avant que j'oublie tient du livre béquille, de ceux qui nous soutiennent...

le 11 janv. 2020

2 j'aime

Du même critique

Her
de_cosa
8

"La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne" (Malraux)

«Her» : en voilà un titre énigmatique (depuis quand utilise-t-on un pronom, qui par définition renvoie à une autre réalité, pour nommer une œuvre achevée et définitive ?) accolé à une affiche qui...

le 12 mars 2015

34 j'aime

10

Good Kill
de_cosa
5

"Good kill" : Andrew Niccol manque sa cible

Good Kill part d’une bonne idée, condition nécessaire mais apparemment pas suffisante pour réaliser un bon film. Louable était pourtant l’intention : représenter la «guerre contre la terreur» menée...

le 10 avr. 2015

25 j'aime

2

Je danserai si je veux
de_cosa
8

Alors elles dansent !

Premier film de la réalisatrice palestinienne Maysaloun Hamoud, Je danserai si je veux est une œuvre engagée, drôle et poignante, parfois dure mais toujours touchante. Durant la petite heure et demi...

le 26 mars 2017

21 j'aime

2