Critique d'une snob de l'orthographe
Par avance, je m'excuse : je ne plaisante pas en disant être une snob de l'orthographe (mais je fais des fautes, je vous rassure).
Oui, 10.
Parce que 1) je me fais tellement chier que ça fait la quatrième critique que j'écris depuis ce matin et que j'avais envie de me défouler sur un sujet à la con, et 2) suite à l'avènement d'Internet, des réseaux sociaux, des téléphones portables et du langage sms, ce bouquin est devenu l'arme, l'argument ultime, la catchphrase par excellence des gens encore un brin civilisés (cf les fameux : "va t'acheter un Bescherelle !") face à une invasion de kikoolols qui, sous le prétexte fallacieux que les caractères dans les sms sont limités (passe encore)/qu'ILS VEULENT GAGNER DU TEMPS sur Internet (et là je dis lol), polluent nos lectures quotidiennes, versent de l'acide sur nos yeux et violent allègrement notre cervelle. Le Bescherelle fait partie des dernières ressources qu'il nous reste.
En plus, ils commencent à rentrer dans la vie active. Be afraid. Be very afraid.
Je suis désolée, mais quand je lis une phrase sms, j'imagine systématiquement que la personne qui l'a écrite la prononce sur un ton de mongoloïde. Du coup, j'ai l'impression d'être entourée de dégénérés mentaux. Du coup, je me surestime. Il faut que ça cesse. Get 'em all and feed 'em some Bescherelle pages!
Parce que non, ce n'est pas la langue anglaise, l'ennemi ultime de la langue française. En tout cas, ça l'est moins que les français eux-mêmes et leur propention au langage sms.
Quoique, les anglo-saxons en tiennent une sacrée couche eux aussi, hein.
Im a slaaaaave 4 U, ttyl, brb, u suk, kthxbI!
Nous ne cesserons jamais le combat, Louis-Michel. Jamais.