1. Le monde ne voit plus naître d'enfants depuis un quart de siècle. La dernière génération à avoir vu le jour, les oméga, est choyée et prend, pour une partie d'entre elle, de bien mauvaises habitudes.
    Théo Faron, cousin du gouverneur d'Angleterre, assure des cours à l'université pour des étudiants vieillissants. Sa vie tranquille est rythmée par les habitudes. Mais un beau jour, il rencontre Julian. La rencontre avec cette femme va bouleverser sa vie...


La première partie du roman, qui représente plus de la moitié du récit, prend le temps de décrire ce monde où l'avenir n'est plus. Les habitants semblent blasés, la plupart évoluant dans une sorte de torpeur, un peu comme le lecteur, assommé par une lecture pesante où rien ne se passe.


Alors que survient la seconde partie du roman, au bout de 179 pages, une vague frémissement saisit la narration. Certes, le propos offre la matière pour devenir captivant mais les lourdeurs descriptives étouffent toute excitation. C'est ainsi qu'en dépit de quelques rebondissements, la lecture se termine enfin après quelques 312 pages d'ennui.


Il y avait du potentiel mais l'écriture de cette auteure ne m'a manifestement pas évoqué grand chose.

Apostille
5
Écrit par

Créée

le 12 avr. 2018

Critique lue 472 fois

Apostille

Écrit par

Critique lue 472 fois

D'autres avis sur Les Fils de l'homme

Les Fils de l'homme
Marcus31
8

Les derniers britanniques

Je suis tombé par hasard sur ce bouquin pendant mes vacances, chez un bouquiniste, et, grand fan du film éponyme de Cuaron, j'en ai fait l'acquisition pour la modique somme de 2€, non sans avoir...

le 19 sept. 2017

6 j'aime

5

Les Fils de l'homme
Petitcheminot
6

No children no cry

La première partie du livre, essentiellement descriptive, est un vrai bonheur. La présentation d’un monde sans enfants dans une Angleterre autoritaire et dépeuplée, avec toute la dimension...

le 7 sept. 2013

4 j'aime

Les Fils de l'homme
LuluCiné
7

Critique de Les Fils de l'homme par LuluCiné

Il y a une atmosphère bien particulière dans ce livre, une sorte d'aura qui vous plonge dans cette Angleterre dévastée par l'absence d'enfants, qui bien que sombre fait qu'on s'y sent chez soi. Par...

le 16 nov. 2012

2 j'aime

Du même critique

2001 : L'Odyssée de l'espace
Apostille
5

Vide dans l'espace et trou noir artistique...

J'avais depuis bien longtemps entendu parler de ce film devenu culte. Pourtant amateur de science-fiction, je n'avais jamais eu l'occasion de le regarder. C'est chose faite depuis ce soir. Le moins...

le 19 avr. 2014

86 j'aime

13

Les Garçons et Guillaume, à table !
Apostille
9

Guill'âme à nu...

Guillaume Gallienne est un acteur que j'apprécie beaucoup. Sa sensibilité à fleur de peau et la justesse des courtes interprétations, masculines ou féminines, qu'il livrait dans sa rubrique sur Canal...

le 26 nov. 2013

65 j'aime

10