J’exige qu’on dise de moi que je suis UN personne puisque je suis un homme.

Après le droit de vote, l'ivg, l'émancipation sexuelle(tué dans l'œuf) voilà que les féministes continue ce noble combat pour l'égalité, la non essentialisation pour être enfin reconnu comme des individus à part entière, émancipé, libre, épanoui. L'égalité homme/femme nom de dieu.... Déesse pardon.
Et pour mener ce noble combat quoi de mieux que de transformer la langue Française en un sexe, une guerre sexiste, mettre le sexe des individus exerçant une profession en avant?!
Tout réduire au sexe pour lutter contre le sexisme, voilà un beau projet. Transformer une langue héritage de siècles de construction en une conspiration visant à réduire les femmes en esclavage, telle est la cruelle réalité.
Les nbs auteurs féminin étaient en réalité des auteuses qui subissaient ce terrible sexisme d'être nommé par le nom de leur profession.
Personne ne le sait mais des sujets comme le voile, le retour du religieux, l'excision ne sont pas des combats digne d'être mené, non l'empire phallocratique se cache dans la grammaire, l'orthographe, les règles grammaticales de la langue Française.


Comble du cynisme les 4 plus importante et noble devise de la république phallocratique Française sont: Liberté, égalité, fraternité, laicité. Ils savaient que ces devises allaient être attaqué, violé, frappé, privé de pension alimentaire, harcelé. De pur machos phallocrate.


Ce livre nous plonge en plein dans la psyché néo féministe, un voyage au sein même de la folie humaine dont le retour n'est pas garantie. On ne doit plus dire mademoiselle au nom d'une lutte contre le sexisme mais on doit dire, pour la même lutte, auteuse, cheffe, c tellement plus classe et surtout pas du tout sexiste.
Que dirait Freud de tout cela.... Wait il était misogyne selon ces mêmes personnes.
Les féministes de salon, désoeuvrées ont décidé de massacrer la langue Française, dira t-on un fouin pour désigner une fouine du sexe masculin.
Et pourquoi pas « une cachalote » pour un cachalot femelle, tant qu’on y est. Ca c sûr les conditions des femmes en Arabie Saoudite va changer radicalement. Elles ne seront plus fouettés avec un fouet, mais une fouette et n'auront pas la droite de vote.


On ne sait pas trop où veut en venir l'auteur(e)/se avec sa réflexion, si un homme peut être une sentinelle au lieu d'un sentineau, pourquoi une femme ne peut-elle pas être un professeur au lieu d'une professeure? Les mots ont des genres, ils n'ont pas de sexe.
Si quelqu'un voit du sexisme dans les mots, c'est bien parce qu'il en cherche....


Ne disons plus ouvreur du XIX de France mais ouvreuse du XIX de France


La féminisation des fonctions et des titres c’est juste une aberration linguistique mais c’est vrai que des fois c’est amusant mais pas très flatteurs pour les femmes, capitaine de vaisselle pour une femme ça sonne mieux que capitaine de vaisseau puis ça lui rappelle qu’elle aurait jamais du quitter sa cuisine.


Il se trouve qu’en français le masculin a absorbé la forme neutre.
Il y a en réalité deux masculins : le marqué et le non marqué. Le masculin non marqué, dans « L’Homme » par exemple, n’est pas spécifique aux personnes de sexe masculin. Il est extensif et universel. Par contre dans la phrase : « un homme et son épouse traversent la rue » le mot homme est marqué. Tout comme l'inverse "une femme et son époux", là c'est le mot femme qui est marqué.
Les noms de métiers sont pour beaucoup féminisés de longue date. Le terme chanteuse existe depuis le XVIIe siècle, et chanteresse depuis presque mille ans.
Pourtant cantatrice, par exemple, n'a pas de masculin.


Les fonctions étant non sexuées, elles sont écrites au masculin non marqué. « Le juge est une femme » est une expression juste. Par contre les professions peuvent suivre les différences sexuées. Cela clarifie même la communication. La féminisation tient compte de l’évolution récente des métiers qui pour la plupart n’existaient pas au XIXe siècle. Mais ce n’est pas tout : la politisation s’en mêle. Des féministes l’affirment, relayées ici par Anne Dister de l’Université de Louvain-la-Neuve en Belgique : « La volonté déclarée des auteurs du décret était d’assurer la visibilité des femmes à travers la langue. En effet, l’utilisation d’une seule forme, au masculin, pour désigner les hommes et les femmes dans l’exercice de leur profession occulte la place qu’occupent aujourd’hui les femmes dans le monde du travail. »
Les femmes étaient-elles donc invisibles ? Cela fait partie de la mythologie victimaire. En réalité la visibilité n’était pas la même selon que l'on était femme ou homme. La répartition des pouvoirs se traduisait par le règne des femmes sur la maison et l’éducation, et celui des hommes sur la défense donc sur la politique. Les femmes travaillaient dans les exploitations agricoles (95% de la population était rurale), étaient artisanes, marchandes, etc. L’industrie a ensuite favorisé les nouveaux métiers et a eu besoin du travail des femmes. Ce sont des directeurs hommes qui engageaient des femmes en masse dans les grands magasins et les usines françaises du passé. On est très loin d’une oppression et d’une mise à l’écart généralisées, économique et sociale, des femmes. En réalité celles-ci ont toujours eu une vraie place et une vraie visibilité dans la société. Les histoires des femmes se sont racontées dans les familles.


Auteur c'est comme professeur, c'est une distinction, ça n'a pas de sexe


L'absurdité néo féministe s'illustre à merveille dans ce livre.
Quand un homme est une sommité, une vedette, une référence, une sentinelle, une figure historique, une troisième étoile du match, une inspiration, une idole, une âme-soeur ou même s'il s'avère n'être finalement qu'une nullité, on ne sent pas le besoin de masculiniser tous ces termes pour le décrire. Il n'y a là aucun manque de respect, aucune émasculation, aucun jugement sur la valeur relative des hommes et des femmes. Il s'agit simplement de nom dont le genre est féminin, et ici ils s'appliquent à un homme. Quel est le problème alors avec des noms masculins s'appliquant à une femme?
Ajouter des "e" un peu partout pour féminiser des mots qui n'ont pas besoin de l'être est plus que grammaticalement bizarre: c'est détourner notre attention des vrais problèmes entourant la condition féminine. Salaire égal pour un même travail, liberté individuelle, protection contre les systèmes patriarcaux moyenâgeux, c'est là qu'on devrait faire des efforts. Forcer les gens à écrire "chercheure" au lieu de "chercheur" (ou même de "chercheuse", qui est un vrai mot français!) n'est pas un effort de justice sociale envers les femmes: c'est de la poudre aux yeux!


le cafetier à pris la cafetière sur le comptoir


Le mot homme est lui aussi utilisé dans une acception neutre, et englobe l’ensemble de l’humanité.
Chaque fois que des hommes politiques ou des spécialistes du politiquement correct se croient obligés de dire les Parisiens et les Parisiennes, les chômeurs et les chômeuses, les infirmiers et les infirmières, les étudiants et les étudiantes, au lieu de les Parisiens, les chômeurs, les infirmiers ou les étudiants, termes qui incluent à la fois le masculin et le féminin, ils soulignent, sans le vouloir, entre les hommes et les femmes, une différence sournoise contre laquelle les féministes, à raison, ne cessent de s’insurger.
Moi qui croyais que nous étions égaux, solidaires… Eh bien non ! Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Comme à l’église du temps de nos grands-parents.
Et que va t-on faire pour les nbs règles grammaticales, qui font que le masculin se transforme en féminin et inversement?! Le masculin devenu féminin se transformera t-il, dans sa règle grammaticale, en masculin?!


Les gens ne sont ils pas parfois des gentes?


Sous couvert de parité et d’égalité, ce n’est en fait que le sexismes qui s’impose d’avantage dans notre société car il marque encore un peu plus les différences entre les hommes et les femmes (pardon, entre les femmes et les hommes…) en leurs donnant a chacun un titre spécifique en fonction de leur sexe! Il n’y a plus « des présidents »,mais « des présidents et des présidentes » et ce ne serait donc pas du tout la même chose !!! A quand un comparatif de compétences?
Le néo féminisme n’est rien d’autre que du machisme (avec quand même un peu plus de couilles ) et comme lui, il n’est qu’une attaque contre le sexe opposé.et certainement pas une amélioration de la condition des femmes.
D’ailleurs, aujourd’hui combien de femmes se sont fait battre par leur pourriture de mec pendant que nous dissertons sur « l’amélioration de la condition des mots féminins »?


Les femmes parleraient la langue française et les hommes un langage français ?


On commence par s’attaquer aux mots, la suite est connue, on censure ou on brule les livres, on s’attaque aux arts, puis au monuments religieux, puis aux monuments tout court.
On peut aussi détruire les pyramides c’est trop genré la dedans.
Ces gens là, ouvrent la voie aux pires dérives humaines, ils en seront les victimes bien entendu.
Mais pour eux c’est l’égoisme ègocentrè et l’hédoniste immédiat qui compte.


Ils ne voient pas que les sociétés humaines sont de fragiles édifices qui nécessitent beaucoup d’efforts, de vigilances et d’équilibre pour subsister.
Ce sont les jeunes et les futurs générations qui paieront le prix fort de ces lubies.
Il fallait laisser du temps beaucoup de temps probablement des siècles pour avancer.
Il y aura un retour de balancier, en matière de moeurs et de société, la précipitation entraine toujours la chute puis une renversement brutal ....
Ces gens sont des fous qui ne voient ni ne comprennent rien à rien.
Comme si s’exhiber à poil sur un char allait changer le monde et créer un ordre établi durable.
Il fallait profiter des avancés déjà acquises et construire l’avenir.
Les civilisations humaines s’effondrent toujours dans le sang, le pourrissement, par les moeurs et l’argent, la suite sera tristement biblique et ce n’est pas dans 30 ans....
Vouloir porter atteinte à la langue pour des motifs idéologiques comme le font les socialistes depuis des années est tout simplement une méthode totalitaire pour faire de l'ingénierie sociale: rappelons simplement qu'en la matière, leurs prédécesseurs directs sont les bolchéviques en URSS qui, dès le début de la révolution de 1917, se sont employés à réformer la langue russe pour en extirper ce qu'elle avait de bourgeois à leurs yeux... On a vu le résultat...


Maitresse chienne


Ce livre est dans la droite ligné de ce néo féminisme qui traque partout le mâle, jugé impur, génétiquement malsain il faut l'éradiquer partout où il se trouve.
Point d'égalité là dedans, juste des fanatiques voulant imposer un ordre morale et totalitaire. Les Iznogouds du féminisme sont de sortie, ce livre aurait pu être amusant si derrière l'auteur(e)/se n'était pas si sérieuse et ne cachait pas une idéologie qui ne peut être que du fascisme même soft


Pour finir un poème.... Une poèmette



Il faut que le poète, épris d'ombre et d'azur,
Esprit doux et splendide, au rayonnement pur,
Qui marche devant tous, éclairant ceux qui doutent,
Chanteur mystérieux qu'en tressaillant écoutent
Les femmes, les songeurs, les sages, les amants,
Devienne formidable à de certains moments.
Parfois, lorsqu'on se met à rêver sur son livre,
Où tout berce, éblouit, calme, caresse, enivre,
Où l'âme à chaque pas trouve à faire son miel,
Où les coins les plus noirs ont des lueurs du ciel,
Au milieu de cette humble et haute poésie,
Dans cette paix sacrée où croit la fleur choisie,
Où l'on entend couler les sources et les pleurs,
Où les strophes, oiseaux peints de mille couleurs,
Volent chantant l'amour, l'espérance et la joie,
Il faut que par instants on frissonne, et qu'on voie
Tout à coup, sombre, grave et terrible au passant,
Un vers fauve sortir de l'ombre en rugissant !
Il faut que le poète aux semences fécondes
Soit comme ces forêts vertes, fraîches, profondes,
Pleines de chants, amour du vent et du rayon,
Charmantes, où soudain l'on rencontre un lion.



Il faut que le poète. Victor Hugo.


Maintenant la version réactualisé débarrassé de son sexisme latent.



Il faut que la poètesse, éprise d'ombre et d'azuresse,
Esprite douce et splendide, au rayonnemente pure,
Qui marche devant toutes, éclairant celles qui doutent,
Chanteuresse mystérieuse qu'en tressaillant écoutent
Les femmes, les songeures, les sagettes, les amantes,
Devienne formidable à de certains moments.
Parfois, lorsqu'on se met à rêver sur sa livre,
Où tout berce, éblouit, calme, caresse, enivre,
Où l'âme à chaque pas trouve à faire sa miel,
Où les coins les plus noires ont des lueurs du ciel,
Au milieu de cette humble et haute poésie,
Dans cette paix sacrée où croit la fleur choisie,
Où l'on entend couler les sources et les pleureuses,
Où les strophes, oiseailles peintes de mille couleurs,
Volent chantant l'amour, l'espérance et la joie,
Il faut que par instants on frissonne, et qu'on voie
Tout à coup, sombre, grave et terrible au passant,
Une verse fauve sortir de l'ombre en rugissant !
Il faut que la poètesse aux semences fécondes
Soit comme ces forêts vertes, fraîches, profondes,
Pleines de chantes, amourette du vent et du rayon,
Charmantes, où soudain l'on rencontre une lionne.



Position de l'Académie Française expliquant très bien les choses: http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres


Extrait: "le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n'est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique". Cette phrase dit beaucoup. Et notamment suggère, de manière habile et pertinente, que certains de ceux qui disent se battre pour l'égalité des sexes, se battent en réalité contre l'un et pour l'autre, marquent les différences plutôt qu'ils ne les aplanissent, recherchent des antagonismes plutôt qu'une cohabitation apaisée et débarrassée de préjugés.

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le 19 sept. 2015

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