A Wanda... A..... Wan d'aller plus loin
Tant bien que mal, j'ai correctement suivi l'énorme série additionnant les phases du MCU jusque 3 ou 4, bref, jusque Avengers Endgame. Faut dire qu'à la reprise de WandaVision, j'étais un peu perdu, vu que la moitié des héros étaient morts, puis vivants, avant que d'autres meurent et vice versa. Et après réflexion, je ne suis pas encore au point car, si Vision meurt avant l'obtention des pierres par Thanos, le retour dans le temps est censé lui redonner vie, ou alors, Wanda ne l'a pas connu. D'ailleurs l'histoire tend à se rapprocher de l'Ere d'Ultron tant les références aux évènements des deux derniers Avengers semblent incohérents.
Spaghetti, tagliatelle, spinachi, mozzarella...
Mine de rien, jamais une série (à moins que bon, si on n'en regarde d'autre de plus près, peut être que, ok, bon, j'en sais rien, mais ça sonne bien dans une critique) n'a été autant en phase avec son époque, du moins, avec la notre. Car, avant de nous parler de super héros, la série nous parle de notre confinement plus ou moins perpétuel depuis un an, du changement que celui opère sur nos perceptions sur notre environnement et de l'influence des médias sur celles ci. Sans oublier la mise en scène d'un virus logiciel introduit dans les cervelles d'une petite ville U.S. par une sorcière avec une couronne rouge, ça en devient presque grossier.
Qu qu qu ... Ka ka... en chantant Kaaaaaaaaa,... Oui c'est bien ça, Cathcart tower!
Malgré une impression de bégaiement, j'avoue avoir été intrigué par ces premiers épisodes au charme rétro, à la musique réussie et au générique de fin enchanteur. Maintenant que la série est finie, cela reste l'attraction principale. Dès le premier épisode qui sort de la ville confinée, on se trouve rapidement déçu de découvrir une série comme plein d'autres, même si, au gré des rebondissements, la curiosité peut se refaire une santé. Mais bon, le format durée/nombre d'épisodes est court et la fin Otto matique arrive trop vite, surtout pour voir le soufflé tomber finalement à plat, écrasé par le rouleau compresseur des bons sentiments.