Ce documentaire prétend raconter par ceux qui l’ont vécu les coulisses de la révolte de 68 en alternant images d’archives et témoignages d’acteurs de l’époque.

Leurs propos n’ont aucun intérêt parce que ces anciens combattants parlent de l’événement selon leur point de vue de 2018... soit 50 ans après.

Le nom de chacun apparaît avec ses titres en 1968, mais pas de manière complète et pas ceux en 2018. Le bandeau présente, par exemple, Alain Geismar comme "enseignant et secrétaire général du SNESUP en 1968", mais omet de dire qu’il dirigeait à la même époque l’organisation maoïste la Gauche prolétarienne et qu’il assuma des responsabilités au sein du PS (Parti socialiste) à partir de 1986 comme le dirigeant trotskyste Henri Weber et beaucoup d’autres anciens gauchistes. Romain Goupil est présenté comme "leader lycéen en 1968" et "cinéaste" sans indication de la période. Il fut aussi à cette époque un militant trotskyste au PCI (Parti communiste internationaliste) puis plus tard à la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) et, en 2017, il a soutenu la candidature d'Emmanuel Macron.

Ceci dit pour compléter les coulisses.

Lire : Dossier documentaire Extrême-gauche, Monde en Question.

Activité sur Mai 68, les coulisses d'une révolte