Les plus :

- Stallone floute la frontière entre l’acteur et le personnage qui l’a rendu célèbre. Une idée brillante, car ça ancre le film dans le réel : les autographes dans la rue, les plans sur les vrais habitants de Philly, le combat final avec un vrai public à Vegas… ça respire l’authenticité.

- Certaines scènes foutent des frissons ou la larme au yeux: le monologue de Paulie dans la ruelle est bouleversant, et le fameux échange entre Rocky et son fils est d’une justesse incroyable.

- La photo est superbe, stylisée tout en restant réaliste. Les éclairages nocturnes sont particulièrement réussis.

- Marie (Geraldine Hughes) ne remplace pas Adrian, et tant mieux, mais elle apporte juste ce qu’il faut de naturel et de douceur.

Les moins :

- Mason Dixon (Antonio Tarver) manque cruellement de présence. Un adversaire sans charisme, sorte d’ébauche de Creed, vite oublié.

- Le training montage aurait pu être plus marquant ; on reste dans du très classique.

Hormis l’original, c’est clairement le plus émouvant. Ça parle de deuil, de résilience, de ce qu’on laisse derrière soi. Chaque plan transpire l’amour que Stallone porte à Rocky. C’est un hommage pur, sincère, mélancolique et surtout jamais forcé (contrairement à Rocky V). Franchement, réussir à conclure la saga comme ça, c’est un petit miracle. Et quand on se sait que le Stallone a enchaîné Rocky Balboa puis John Rambo... chapeau bas.

Activité sur Rocky Balboa