Un album apart

Clairement une petite déception que cet opus 14 pour le fan de The Band Apart que je suis.

Il faut savoir que ce petit groupe qui ne paye pas de mine officie depuis plus de 10 ans dans le j-rock indé sans faire de grosses vagues mais avec une bonne petite communauté de fans principalement japonais vu que le groupe sort peu de l'archipel nippone. Bref le quator avec son rock simple comme bonjour mais toujours très énergique remplit depuis longtemps sa besogne et même si ça n'a pas la complexité du math rock d'un Lite ou la vocalité torturée d'un Ogre You Asshole la musique de The Band Apart fait mouche tout de même. Les 4 musiciens font des mélodies propres et Arai Takashi le chanteur/guitariste leader du groupe aligne les lyrics simples dans un anglais approximatif et une voix qui peut vite énerver.

Sauf que voilà, pour ce nouvel album qu'on appellera juste 14, plus d'anglais approximatif. TBA livre pour la première fois 14 morceaux uniquement en japonais et donc un peu plus hermétique à un public international. Est-ce que le problème vient de se changement de sonorité dans la voix (alors que pourtant j'adore plein de groupe qui chantent en japonais) ? Difficile à dire car le manque d’intérêt pour l'album est peut être à chercher aussi du côté des mélodies dont très peu restent en tête. Après un Scents of August bourré de bons tubes il faut ici se contenter du très nerveux Node (seule chanson accompagné d'un clip, mais vu la discrétion du groupe ça n'étonne guère) et de deux trois autres chansons sympathiques.

Sans pour autant être l'album qui sonne la fin de The Band Apart on sent quand même une petite baisse de régime pour ce groupe qui ne se réinvente pas non plus des masses depuis le début et qui chose rare ne laisse pas de place à l'éléctro pour l'instant. Est-ce que justement une nouvelle orientation musicale changerait la donne ? Mystère et boule de gomme.