On ne va y aller par quatre chemins, avec son quatrième album, The Missing Season peut rivaliser avec The National. Après avoir été folk/slowcore (il en reste des traces avec un Get Slow, suave comme du American Music Club), les Rennais passent de duo à quintet. Ils gagnent ainsi en force et en confiance, sortant avec AfterHours ce qui pourrait apparaître comme d’emblée comme un classique indie rock, élégant et efficace. Avec une facilité et une évidence déconcertante, l’album trouve l’équilibre parfait entre électricité des guitares, support des claviers, et harmonie vocale. Car tout maîtrisé et riche qu’il soit, Afterhours ne laisse pas sur la route des mélodies que n’auraient pas reniés The National, Yo La Tengo ou même les Beach Boys (Partied Out). Rien à redire, c’est du bel ouvrage.