Bertignac avait entamé depuis une dizaine d’années une carrière avec son groupe les Visiteurs. Il sort son 1er album live en 1998, insistant plus sur ses titres solo (« Vas-y guitare », « Ses idées-là »…) et des reprises choisies (« Sympathy for the Devil », « Hey Jude », « Girl from the north country », « Wild Thing ») plutôt que sur les morceaux de Téléphone ici réduits à la portion congrue (« Hygiaphone », « Cendrillon » version 1997). Ça aurait été un peu la solution de facilité et on peut le remercier pour ça. Bertignac reste un fabuleux guitariste, un des meilleurs de sa génération avec Paul Personne tout en n’étant qu’un chanteur honnête. Les grands guitaristes capables aussi d’être aussi de grands chanteurs sont très rares. Il n’a pas non plus le sens de la mélodie qui a donné des tubes à la pelle à Aubert jusqu’à aujourd’hui. Mais il est chaleureux et sympathique sur scène. À voir absolument alors qu’il fête ses 70 ans avec la tournée 2025 des zéniths. Eh ouais, le temps passe sacrément vite !